Le 18 février, le gouvernement décidait d’organiser les élections communales, régionales et du district de Bamako le 26 avril 2015. Une semaine plus tard, cette programmation était remise en cause par les partis qui, mardi, lors de la réunion du cadre de concertations entre les partis politiques et le ministère de l’Administration territoriale, ont appelé à un nouveau report car, ont-ils argumenté, il est impossible d’organiser des élections dans toutes les localités du pays. Or, tenir les élections sans certaines communes, reviendrait, pour eux, à cautionner une partition de fait d’autant plus que les mouvements armés se prépareraient à organiser leurs propres scrutins.
Le gouvernement se trouve ainsi avec un caillou dans sa chaussure, car les mandats en cours, devant expirer le 26 avril 2014, ont fait l’objet d’une première prorogation de six mois à compter du 27 octobre 2014. Ils ont également fait l’objet d’une seconde prorogation de six mois à compter du 27 octobre 2014. La prorogation des mandats des collectivités territoriales étant limitée à deux, il devient impératif d’organiser les élections des conseils des collectivités territoriales au terme de la seconde prorogation ou mettre en place des délégations spéciales. Cette perspective très couteuse pour couvrir 703 communes ne rencontre pas l’adhésion de tout le monde car devant engendrer de nouvelles discriminations puisque l’Etat ne sera pas en mesure d’installer des délégations spéciales dans toutes les communes.
C’est un euphémisme que de dire qu’il est dans de beaux draps.
DAK
Nul
Même si els delegations coûtent cher, il faut aller vers et exclure tout profil politique. Cela a bien marché en 91-92 lors ed la transition
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