Jadis très proches, Ibrahim Boubacar Kéita et Abdoulaye Idrissa Maïga sont désormais opposés. Le fossé est tellement grand que l’ancien Premier ministre a décidé de tourner la page de la politique. Depuis son départ mouvementé de la tête du gouvernement, AIM a opté pour le silence et sa seule apparition est intervenue à l’occasion de la présentation de son livre. Un ouvrage dans lequel, l’on s’attendait à lire des révélations sur ses rapports avec IBK. Mais rien ! Au contraire, l’ancien directeur de campagne d’IBK en 2013, s’est présenté plutôt en acteur de la société civile intéressé par les questions de proximité.
Abdoulaye Idrissa Maïga va jusqu’à bouder les activités de son parti, le RPM dont il est pourtant vice-président. Tout au long de la présidentielle, AIM n’a pas battu campagne ni directement, ni indirectement pour IBK, candidat de son parti.
Eloigné de sa base, l’ancien PM ne compte même pas s’engager dans les élections législatives, laissant la section RPM de Gao entre les mains de ses adversaires d’hier (Malick Alhousseini et Abdramane Diakité).
Pis, un de ses proches députés a préféré virer à l’URD en pleine élection présidentielle.
Pour confirmer le divorce définitif entre lui et IBK, AIM ne répond même plus aux invitations protocolaires adressées aux anciens Premiers ministres. Au risque de croiser le président IBK.
DAK
Le premier Ministre Abdoulaye Idrissa MAIGA est un homme honnête ,il n’est manipulable comme les autres,donc il ne fait pas l’affaire des autres,c’est une personne issue de la grande noblesse des Songhoi,il n’est pas en un mot voleur.
Monsieur Abdoulaye Idrissa Maiga semble être un homme égoïste, trop imbu de sa personne. Il n’a jamais digéré le fait d’être remplacé par Boubeye, alors qu’ils sont de la même localité. Tout le monde sait que Boubeye est plus compétent que lui, il a échoué par deux fois à organiser les élections régionales et n’a jamais rien pu apporter à l’amélioration de la sécurité. S’il est arrivé à ce niveau de l’Etat c’est grâce à la politique, donc ingrat, malhonnête et égoïste de laisser son parti comme cela et d’adopter un tel comportement contre IBK. Pendant tout le temps qu’il a fait à la primature, il n’a jamais convaincu.
Cest que toi tu penses. Consequent , dis plutot manipulateur. Si t’as vecu au Mali depuis de 20 tu dois le connaitre. Je te promets meme SC vient au pouvoir ce gars la va trouver les voies et moyens d’avoir le lait a la bouche.
Competent pour le jeu de la manipulation et rien d’autres et assoife silencieux du pouvoir;
Bonjour
“Tradition” venue des “pays des divorcés et des familles recomposées”…
Voici un homme correct que la politique n’a pas perverti, il est loin des dinosaures et des autres charognards du monde politique malien, mais force est de reconnaitre qu’il a pris une route où personne ne peut exceller au Mali, écrire des livres ne nourri pas son homme dans un pays qui donne la priorité aux coupés-collés et aux plagiats sans vergogne. Personne du monde intellectuel malien n’aime les plus brillants et les plus prolifiques au point de vue création intellectuelle. C’est vraiment dommage pour un peuple qui a connu les plus grandes universités d’Afrique noir avec des grands savants tels comme Ahmed BABA, et autres. Nous sommes tombés trop bas avec l’émergence de la médiocrité imposée au peuple malien par le pouvoir militaire de Moussa TRAORE qui frappaient, bastonnait et tuait les grands professeurs de cette époque en les humiliant sans retenu, ce fut les cas de Victor SY (Professeur de physique au Lycée de badalabougou), de DOUCOURE dit “v zéro” (Professeur de physique au Lycée de Badalabougou), de Kari DEMBELE (Professeur de philosophie à l’Ecole Normale Supérieure de Bamako), Bernard SISSOKO (Professeur de Psychologie à l’Ecole Normale Supérieure de Bamako) pour ne citer que ceux ci. Le pays a besoin d’hommes et de femmes capables de rehausser les vertus cardinales de la création intellectuelle, comme un grand pays peut toujours se relever de ses cendres, nous espérons que ce serait le cas du Mali un jour.
Espérons!
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