En un mot : Déconvenues pour la majorité

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Même si le comité exécutif s’est fendu hier d’un communiqué pour se démarquer de la candidature de Kalifa Sanogo, maire Adema de la Commune urbaine de Sikasso à la présidentielle de l’année prochaine, le mal est fait pour la majorité présidentielle.  Il est désormais acquis ceux-là qui voulaient amener le  parti de l’Abeille à  soutenir dès le 1er tour la candidature du président IBK, viennent d’enregistrer un échec et doivent s’attendre à d’autres déconvenues puisque l’ancien ministre Moustaph Dicko qui a été chargé d’élaborer la stratégie électorale de l’ancien parti majoritaire, a annoncé à RFI que l’Adema aura son propre candidat. De très mauvaises nouvelles pour Koulouba qui ne semble plus non plus compter sur le parti présidentiel, le RPM.

Pour l’instant, IBK ne voudrait pas tirer les conséquences de ces soubresauts chez son principal allié puisqu’il a décidé de garder tous les ministres issus du parti de l’Abeille même s’il présente officiellement un candidat contre lui. Mais jusqu’à quand cette position est tenable ?

DAK

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4 COMMENTAIRES

  1. Les doutes sur la candidature de Ladji “ma famille d’abord” ne sont pas fondés.
    Aucune raison à part la mort ou l’échec ne feront renoncer IBK à reconquérir le pouvoir.

    D’abord, IBK n’est ni quelqu’un de lucide, ni un patriote, ni un homme propre ayant un idéal à mettre en oeuvre. Il a été élu sans projet de société et ses actes montrent à suffisance combien il n’a pas d’idéal politique ou démocratique:
    Quand il s’est allié aux putschistes qui ont livré le Mali en pleine guerre, à la suite d’un crime imprescriptible
    Quand il a qualifié le dictateur sanguinaire Moussa Traoré de Républicain
    Quand il a intégré les rebelles dans le RPM avant même les négociations
    Quand il a signé, en toute conscience de son contenu négatif pour le Mali et la démocratie, ce paquet de privilèges pour les tueurs: l’accord d’Alger concrètement incompatible avec la constitution qu’il veut réviser et les grands principes démocratiques (égalité, justice, laïcité…)

    La seule chose dont il est convaincu, c’est les avantages du pouvoir en termes de luxe, fortune et considération pour sa propre personne et les membres de sa famille élargie).
    IBK ne renoncera jamais à la présidence pas plus qu’un molosse ne renonce à un os.

    Mais la pire des réalités n’est pas la personne d’IBK et ses tares, mais l’opportunisme et le clientélisme des maliens qui l’ont élu malgré tout et qui l’éliront à coup sûr, tant qu’il saura leur promettre des portefeuilles et des faveurs.

    Les pires dangers du Mali sont le clientélisme et l’insuffisance d’éducation des maliens à la citoyenneté, aux valeurs du système démocratique. Ces fléaux ont sapé la morale sociale et toute aptitude à envisager un changement positif.

    C’est ce qui:

    explique que nos politiques s’allient au diable pour un intérêt personnel même quand l’avenir du Pays est en cause

    justifie le putsch au moment où le Pays était en guerre contre les narco-terroristes et alliés

    justifie les soirées dansantes et tout le négoce de portefeuille à Bamako au moment où plus de la moitié du Pays était sous occupation

    explique que des malpropres, des truands et criminels de toutes sortes peuvent se faire élire sans problèmes

    Le manque d’éducation fait qu’on ne peut même pas associer la majorité des maliens à une réflexion sur l’avenir du Mali pour faire des choix.

    A mon avis, ces fléaux sont plus dangereux que la partition du Mali prévue dans l’accord d’Alger.

  2. De sérieuses doutes subsistent sur la candidature du Président sortant SE Elhadj Ibrahim Boubacar KEITA. Il est fort probable qu’il imite son ami et camarade François HOLLANDE, de son idole Mandéla en décidant volontairement de se limiter à un seul mandat présidentiel. Il doit se préoccuper de sa santé, de la fin de sa carrière politique et autres. Merci !

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