En un mot : Crise de confiance

2

Plus que jamais la Force conjointe G5-Sahel, regroupant le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie, qui est d’atteindre sa vitesse de croisière, est déjà dans une zone de très forte turbulence. Déjà handicapée par les réticences de Donald Trump à la financer, les fonds promis tombent au compte-gouttes et les troupes n’auraient pas de simples gilets-par balle.

De plus, le président français, Emmanuel Macron, et ses homologues tchadien et mauritanien ne font pas confiance aux trois autres, dont le nôtre, violemment pris à partie par des officiels français, mauritaniens et tchadiens. Alors que les premiers, dont le ministre français des Affaires étrangères, suspecteraient une manœuvre du gouvernement pour ne pas tenir les élections, les seconds ont publiquement dénoncé de graves défaillances lors de l’attaque de vendredi contre le QG de la FC-G5 à Sévaré, les troisièmes exigeant carrément des sanctions contre le commandement à la tête duquel se trouvait notre compatriote le général Didier Dacko dont la tête est désormais sur le billot. Deby a déjà annoncé des changements au sein de son Etat-major qui effriteront davantage le Mali et remettra en cause la priorité jusque-là accordée à notre pays.

DAK

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Les politiciens maliens de la génération d’IBK croient à des choses qui ne sont pas de nature à convaincre les autres hommes et femmes du monde, et vous voyez ce qui se passe au sein de ce G5 Sahel. Cette génération de politiciens maliens jouent le cinéma en croyant persuader le monde de leur mensonge, c’est exactement ce qui se passait quand Alpha Oumar KONARE brûlait les armes à Tombouctou en actant cela il croyait convaincre le monde entier de la fin des exactions au Nord du Mali, il faut être de cette génération de politiciens pour croire à ces genres de bêtises. Et c’est malheureux car lorsque cette génération de politiciens se mette ces genres de bêtises en tête, personne, personne et personne ne peut les en convaincre du contraire. Ils sont un frein à l’évolution radieuse de cette jeune démocratie au Mali, mais comme ils sont d’un certain âge, nous restions certains que la fin du cinéma est proche et très proche. Cette génération de politiciens maliens s’appelle des dinosaures, des charognards, des rapaces, des vautours, ils sont état d’âme pourvu que leur volonté soit accomplies, même si les autres doivent mourir.

  2. Plus personne ne veut de Bouffon 1er et de ses guignols. Tout cela montre à quel point cette tâche a échoué.

Comments are closed.