S’il y a un acteur du processus électoral contre qui la communauté internationale ainsi que les acteurs locaux ont de sérieuses réserves, c’est bien la Cour constitutionnelle. Contre cette institution de la République, les critiques ne cessent de fuser depuis la proclamation de la liste définitive des candidats à la présidentielle du 29 juillet prochain.
Bien de spécialistes pensent que le repêchage de sept candidats est plus politique que légal pour la simple raison que la Cour a accepté la rectification de certains dossiers alors qu’il n’était prévu que des preuves de confirmation des informations données par les recalés provisoires, ce qui soulève déjà des inquiétudes quand on sait que les Neuf Sages ont l’habitude d’inverser le choix des électeurs.
Avant son avènement au pouvoir et l’histoire de l’insécurité résiduelle, IBK ruait toujours dans les brancards cette institution qui décide à elle seule le sort de tout le Mali.
DAK
Nous restions certains que cette cor constitutionnelle nous conduira sans équivoque vers une crise sans précédent car elle se comporte avec trop de partialité envers un pouvoir désaxé sans vision et difficilement soutenable lorsque l’on va vers le droit et la justice. On dirai qu’elle est insensible à l’évocation du droit et de la justice, à ce titre nous nous demandions comment elle pourrait gérer de façon efficace cette élection présidentielle de juillet prochain. Avec elle nous irons sans équivoque vers l’œil du cyclone en aout prochain.
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