En un mot : Confusion généralisée

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A Kidal, Gao, Tombouctou, Taoudénit et Ménaka, l’installation des autorités divise. Bastion de la contestation, Kidal, la ville rebelle, vient de repousser l’installation du président du Conseil transitoire de la région. A Gao, il n’est pas question, pour les populations, de laisser les bourreaux d’hier prendre le contrôle de la région. Dans la Cité des Askia, que ce soit avec des représentants de la Plateforme ou de la Coordination, c’est le refus de soumission qui prévaut.

A Tombouctou et Taoudénit, une nouvelle donne est apparue. La 6e région administrative estime que le choix des autorités intérimaires est loin de convaincre et ajoute qu’il fallait passer par un consensus. Cette contestation émane d’une bonne partie de la société civile.

A Taoudéni, on accuse Bamako de vouloir mettre la main sur la région. Appuyée par le Congrès pour la justice dans l’Azawad (CJA), la population tente donc de barrer la route aux autorités intérimaires. Seule dans la région de Ménaka affiche un consensus. Le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) est donné légitime pour présider le Conseil transitoire.

L’installation des autorités intérimaires opposent aussi bien les groupes armés à l’interne qu’une frange de la population dans les cinq régions du Nord. La confusion est à son comble. Elle se généralise chaque fois que s’approche de la date de la mise en place de ses autorités intérimaires.

DAK

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4 COMMENTAIRES

  1. DAK, d’où te vient cette curieuse manie de mettre un “T” à la fin de Taoudeni? 😮 😮 😮 😮

    Pourquoi ne pas mettre un “S” à la fin de Bamako ou de Ségou, tant que tu y es?

  2. Les populations refractaires des regions du nird du Mali doivent savoir que la gestion du pays n’est pas democratique, ils doivent laisser les autorités gerer et le moment du bialn approche. C’est une occasion donnée pour que IBK et son gouvernment nous montre qu’ils gèrent le nord comme le sud. Wait and see

    • IBK et son gouvernement ne gèrent rien à part les sous du trésor public et les combines de Bamako.
      Ils jouent à l’équilibriste entre les consignes de la communauté internationales et les risques de soulèvement des populations sur le terrain.
      L’accord signé par IBK est réellement négatif pour les populations qui n’en avaient aucune idée. Il n’engage qu’IBK et les personnes signataires des mouvements armés.

      A ceux qui disent de laisser les autorités irresponsables décider de la destruction du Mali et de la misère des populations, je signale que le Peuple est souverain et rien ne doit s’imposer à sa volonté. Il peut retirer sa confiance aux autorités en toutes circonstances.

      IBK et son gouvernement de famille ainsi que leurs alliés ont intérêt à ne pas prendre des décisions impopulaires comme ces autorités intérimaires dont les membres n’ont aucune légitimité et sont pour la plupart des bandits.

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