En un mot : Calamity Issac

A l’Assemblée nationale, rien ne se passe plus comme avant. Même une simple audience peut tourner au vinaigre. Et ce ne sont pas des dirigeants de notre football qui vous diront le contraire après une rencontre la semaine dernière avec le titulaire du perchoir qui a failli en venir aux mains avec un vice-président du Stade malien.

Ancien président de l’AS Réal au moment où ce club était englué dans des affaires de corruption et de détournements de l’argent issu à l’époque du transfert d’Harouna Diarra, frère aîné de Mahamadou Diarra Djilla, l’honorable Issiaka Sidibé s’est violemment disputé avec ses visiteurs à qui il voulait dicter ses solutions de sortie de crise du football malien, édictées, selon lui, le président de la République.

Calamity Isaac est allé jusqu’à demander à ses gardes de mettre le grappin sur son adversaire du jour très logiquement défendu par les membres de la délégation. Une attitude qui n’a choqué personne au Parlement désormais indifférent aux incartades d’un président à cause de qui des députés veulent l’arrêt de la retransmission en direct à la télévision nationale des débats publics à l’Assemblée nationale pour qu’on arrête d’être la risée de tous.

En tout cas, avec des députés de cette législature, on a touché le fond.

DAK

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