En un mot : Au rythme de la révision constitutionnelle

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C’est officiel : la liste des membres du comité d’experts pour la révision constitutionnelle est connue depuis le 14 janvier dernier. Le décret a été signé par le Premier ministre. A la tête de cette structure, l’ancien ministre Makan Moussa Sissoko avec à ses côtés des figures comme l’ancien président de la Cour suprême, Diallo Kayata Kayentao. Une pléiade de professeurs de droit constitutionnel et autres administrateurs civils.

La création de ce comité est certainement le point de départ de cette révision désormais placée sous la direction du chef du gouvernement. Est-ce la bonne méthode pour garantir un succès de la révision ? C’est le chef de l’Etat lui-même qui avait annoncé sa volonté de confier au PM cette charge. A-t-il le dos large pour le faire ? Une réforme comme celle de la révision constitutionnelle qui a échoué à plusieurs reprises peut-elle se tenir dans un contexte politique et sécuritaire aussi agité ? La réponse découle de la volonté du chef d’orchestre, Soumeylou Boubèye Maïga de parvenir à s’entourer d’un minimum de consensus possible.

Le chef de l’exécutif dira que si tout le monde est animé d’un esprit constructif, il y aura un texte consensuel au tout début du mois d’août prochain.

DAK

 

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1 commentaire

  1. Un texte consensuel ne dépend pas seulement de la compréhension souhaitée des acteurs politiques,mais aussi et surtout de l’ attitude du pouvoir en place.
    LE TEXTE FINAL DES TRAVAUX DE LA COMMISSION DOIT REFLÉTER LES RECOMMANDATIONS DE TOUS LES ACTEURS CONCERNÉS.
    L’ attitude du pouvoir est à scruter car on l’a vu signer un accord qui engage l’avenir de ce pays sans l’aval de la représentation nationale.
    On peut logiquement penser qu’ il est guidé par le même ESPRIT pour IMPOSER une constitution tendant à faire plaisir aux groupes armés et à la satisfaction des INTÉRÊTS français.
    SI CETTE ATTITUDE SE CONFIRME AVEC L’ILLEGITIMITÉ DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,IL VA DE SOIT QU’ ON VA ASSISTER À UN REJET MASSIF DU TEXTE .
    Par contre,si le pouvoir organise un débat souverain pendant lequel tous les acteurs concernés auront leurs mots à dire,il va de soit que naturellement le consensus rechercheé s’accomplira .
    En est il capable?
    Il faut être naïf pour ne pas comprendre que cette révision est seulement urgente pour IBK à cause de l’application de l’accord d’Alger .
    Les préoccupations des démocrates à améliorer la pratique démocratique sont le cadet de ses soucis.
    Si IBK doit prendre l’initiative indépendamment de l’ accord d’Alger ,ce serait pour renforcer ses pouvoirs et modifier la durée du mandat afin de pérenniser son CLAN au sommet de L’ÉTAT .
    SBM étant le bras armé d’Ibk,il faut s’attendre qu’ il manœuvre pour ne pas tenir compte des avis exprimés.
    Il s’agit de se conformer aux exigences de la communauté internationale .
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

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