En un mot : Accointances politico-religieuses

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Dramane Alou Koné

En remettant le 8 février 2015 un trophée à l’ex-Premier ministre Moussa Mara, pour sa piété et son patriotisme, au cours d’une cérémonie à la salle Bakaïna à Sogoniko, l’Association des femmes musulmanes de la Commune VI confirmait les accointances entre des leaders religieux et l’éphémère chef du gouvernement.

Cette distinction apporte en tout cas l’eau au moulin de ceux qui ont vu derrière la marche de protestation des organisations musulmanes après celle du 11 janvier à Paris, un mouvement de colère contre le départ de Moussa Mara. Certains auraient même intercédé pour lui auprès d’IBK, à qui on reprocherait d’avoir laissé Soumeylou Boubèye arrêter le capitaine Sanogo.

Il se raconte aussi que des sous et des faveurs n’auraient pas été accordés par le chef de l’Etat à ceux qui prétendent l’avoir élu. Les critiques acerbes du président du Haut conseil islamique, Mahmoud Dicko, et de son protégé, Boubacar Moussa Bah, président de “Sabati-2012”, n’amélioreraient pas à leurs relations avec Koulouba, qui clame son indépendance vis-à-vis de qui que ce soit.

Ce qui est sûr, c’est que cette rupture était prévisible. Et pour des raisons on ne peut plus évidentes.

DAK

 

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2 COMMENTAIRES

  1. DAK!!! La politique et le religion sont diamétralement oppose. Un bon religieux prend toujours la distance entre la religion et la politique. La politique est international, la religion est individuel.

  2. Ne vous donnez pas des trophes de piete cest Allah qui recompense la piete cher ex PM fawayeloulil moussaline al lazina houm saaoun al lazina houm youraa oun. Malheur a ceux qui prient par ostentation

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