En un mot : Micmac à Alger

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Dramane Aliou Koné
Dramane Aliou Koné

Les pourparlers entre le gouvernement et les mouvements armés piétinent pour dire bloquent. Quatre jours après leur reprise, on n’a pas avancé d’un iota. Bien au contraire. On note même un recul puisque la question du fédéralisme est remise sur la table par le MNLA et ses alliés alors que le document de synthèse de la médiation, censé être la base du futur préaccord, n’en parle point. Une volte-face des groupes armés qui est encouragée par les tergiversations de la médiation internationale qui doit imposer que les éléments de discussions soient seulement ceux qui sont prévus par le document de synthèse.

La volonté de sabotage des discussions est déjà traduite par l’absence, sinon le boycott du début des échanges par le leader du HCUA, Algabass Intalla. Tout ce micmac entraîne le blocage de l’agenda qui prévoit la signature d’un préaccord aujourd’hui. Avec ces individus qui savent qu’ils n’ont rien à gagner ni dans la paix ni dans une régionalisation puisque inconnus, rejetés ou minoritaires dans les régions dont ils prétendent être les porte-paroles, il faut s’attendre à tout.

DAK

 

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11 COMMENTAIRES

  1. si l’accord peine à s’obtenir ouvrons la liste des volontaires pour la libération de kidal.

  2. OUI

    Il est juste que ne pas avoir d’accord pourrait être dangereux pour le MALI mais uniquement parce que l’équipe du MALI D’ABORD ou plutôt du BOIENG D’ABORD a préféré se consacer aux surfacturations et autres luxes insolents au lieu d’équiper l’armée d’avions de combat et d’helicos d’attaque a vison de nocturne

    Au lieu de cela ils se bercent d’illusions avec leurs GTIA et leurs picks up “lourdement armés” qui n’ont servi à rien en 2012, 2013 ou 2014 et ne serviront à rien non plus dans les prochains jour
    Mais nous aurons sûrement quand même droit à des reportages d’auto glorification de l’ortm sur la capacité retrouvé des FAMAS

    Dans toute la sous région, seul le Mali de surcroît sous la menace ne s’ est pas équipé d’aviation de combat
    A titre d’exemple le Burkina, la Mauritanie et le Sénégal ont acquis chacun des Super Tucanos modernes mais simples et de faibles coûts d’utilisation

    Mais bon tant que les maliens resteront ce peuple passif nous continuerons a subir ce cirque

  3. Bien dit Kana. XXL ne connait pas l’histoire ou n’a pas le temps d’absorbé les écrits et récits des historiens qui écrivent l’histoire!!! Il préfère des raccourcis habiles et débiles qui el contredisent !!!!!Rien que la toponymie doit lui rappeler que les noms des différents villages du Nord ne sont pas Ghanéen mais Touarègues et ont un sens!!!! Un viol pour un VVL c’est le minimum que l’on puisse attendre de lui!!!! un perverti qui veut pervertir l’histoire!!!

  4. Je ne sais pas quand Est-ce que, ces hommes qui nous dirigent comprendront que ces gens du MNLA ne sont pas prêts à quoi que ce soit, ils sont réconfortés à voir ne Nord dans cette situation de non contrôle de l’état. Ils aiment le désordre sur une partie du territoire où ils exercent dans activités illicites. C’est pourquoi je dis que nous retourneront au schéma classique qui est l’intervention armée de l’état. Il faut préparer notre armée et dans cinq ans, après le départ d’IBK les combats seront engagés pour récupérer cette partie de notre pays. Je n’ai aucunement confiance à l’Algérie qui préfère un pays touareg à sa porte où ils pourront y chasser tous les touareg de l’Algérie.

  5. il y a pas de micmac on va les casses la gueule a ces bassa mnla hcua maa algabass intalla il est qui on la fais milliardaire ici en lui attribuant tout les marches de l anict de la construction des infrastructures a kidal il a encaisse cet argent pour nous faire mais tot ou tard tu vas nous les rendre sans faute un connard voleur soit disant musulman

  6. L’Azawad est un viol de l’histoire. Les Touaregs sont des allochtones au Nord du Mali

    Tous les livres d’histoire venant des auteurs crédibles sont unanimes que l’empire du Ghana est le premier empire en Afrique de l’ouest. Empire commerçant, son origine remonterait à l’époque des barbares et il s’étendait sur une zone sahélienne située entre le sud du Sahara et les sources des fleuves Sénégal et Niger (soit l’Ouest de l’actuelle République du Mali et le Sud de l’actuelle Mauritanie). Il contrôlait de nombreuses mines aurifères et la route caravanière et des échanges commerciaux notamment en or et en sel, entre le nord de l’Afrique dominé par les arabes. L’Empire du Ghana connut son déclin au XIII s au profit de l’Empire du Mali qui atteint son apogée au XIV s. L’Empire du Mali s’étendait des côtes sénégalaises à l’actuelle frontière entre le Mali et le Niger.
    Quand la bataille faisait rage entre les puissances espagnole, hollandaise, anglaise et française pour le contrôle maritime, l’atlantique n’était plus sûr pour transiter le commerce mondial. Vers 1560, le seul Port disponible se trouvait en Méditerranée, à Gênes, où se trouvait le premier marché de l’Or. Voilà pourquoi le commerce de l’or se faisait entre le Sud et le Nord.
    L’Empire Songhaï prit le relais au déclin de l’Empire du Mali. A son apogée, il englobait le Teghazza et Agadez. L’invasion marocaine mit fin à l’Empire Songhaï au milieu du XVI s avec la bataille de Tondibi. Il convient de souligner avec force ici que l’économie de ces trois empires reposait sur le commerce de l’or, du sel et des esclaves entre le sud peuplé de noirs (Bilal El Soudane) et le nord peuplé d’arabes et d’arabo-berbères.
    En fouillant les livres d’histoire d’auteurs les plus crédibles, il faut attendre vers le début du XVII s ou on commence à évoquer des populations Touaregs, mais plutôt cités dans des ouvrages d’explorateurs et des historiens comme des grands bandits, des coupeurs de route dans le Sahara, dont la présence rendait périlleux les voyages et le commerce entre le Sud et le Nord. Cela expliquerait le pourquoi, les premiers explorateurs qui désiraient se rendre Tombouctou, étaient contraints de faire de longs trajets en longeant le Niger à partir du Mande.
    Malgré ce banditisme et ce brigandage de la population touareg, notoirement connus et relayés même dans tous les documents officiels des colons, aucun document n’atteste de l’existence d’une communauté touareg organisée autour d’une chefferie comparable aujourd’hui a une puissance locale (Royaume ou Empire). L’Afrique du Nord était peuplée d’Arabes et de Berbères mais pas de Touaregs. Alors, d’où viennent les Touaregs?
    Les récits sur l’origine des Touaregs sont tous flous et parfois contradictoires. Les plus crédibles à nos yeux indiquent qu’ils seraient venus de l’Empire Ottoman a l’époque du commerce des esclaves avec l’Empire de Kanem Bornou qui jouxtait l’empire songhaï a son déclin, et qui s’étendait sur une partie du Tchad, le Nord du Cameroun et du Nigeria, l’Est du Niger et le Sud de la Libye. Cela expliquerait d’ailleurs les raisons pour lesquelles le Guide libyen, avant sa mort, disait que les Touaregs sont des citoyens de son pays. Ce qui explique également la concentration géographique de la population Touareg entre le Sud de la Libye et de l’Algérie et le Nord du Mali et du Niger.
    Malheureusement, notre silence coupable a fait croire à l’opinion internationale que le Sahara, le désert malien est le berceau des Touaregs. Cela est archi faux. Chaque malien a le devoir de faire connaitre la vérité partout où il se trouve.
    L’Azawad revendiqué aujourd’hui par une partie de la communauté touareg est un viol de l’histoire. Cette tentative de viol de l’histoire les oblige à une alliance avec la communauté arabe autochtone (une infime partie des arabes qui s’allie d’ailleurs à cette campagne mensongère) pour légitimer leur revendication qui jure avec les réalités historiques.
    Au demeurant, chaque malien doit savoir que la persistance du mot AZAWAD jusqu’à son ancrage dans la conscience universelle est simplement l’iceberg de la déliquescence de l’État malien commencée depuis la création de l’UDPM comme Parti d’État en 1979. Chaque malien a le devoir de connaitre l’histoire du Mali, la vraie, et de s’engager à défendre les terres de ses ancêtres au prix du sang. Tel est le sens profond de la couleur rouge du Drapeau du Mali. C’est seulement à cette condition que nous serons les dignes héritiers des fondateurs de l’Empire du Ghana, de l’Empire du Mali et de l’Empire Songhaï.

    • Merci XXL pour cette contribution de taille à laquelle nous croyons depuis fort longtemps. ceux qui ne savent pas que défendre sa patrie au pris de sa vie est piété devrait disparaitre de notre territoire. Nous allons mourir un à un pour que le Mali Soit ce qu’il fut et le resté. Merci encore

    • Salut, XXL! Tu as avancé ici des choses intéressantes même si par moments des raccourcis malheureux disons ont parasité le fond de tes propos. Ensuite ton postulat de départ n’est pas correct: distinguer les touaregs des berbères! En fait c’est la même chose, Touaregs=Berbères tant sur le plan de la langue, de la culture que des origines! Aussi si ce postulat est accepté une grande partie de tes propos prend eau, n’est-ce-pas! J’ajouterai que l’Empire du Ghana a été conquis en 1070 par les Almoravides (Arabo-berbères) qui ont continué à gérer cet Empire durant près de 3 siècles, les écrits existent!
      Par ailleurs comment tu peux expliquer qu’à la pénétration Française, ce territoire immense (de Bandiagara à Ménaka) ait été défendu (des hommes sont morts) par les Touaregs et les Arabes au nord de Tombouctou?
      Je pense sincèrement que ce pays n’a aucun intérêt à nier l’appartenance de x ou y à cette nation riche de sa diversité multiséculaire! A partir du moment où nous nous …

      • (La suite) … nous nous sommes engagés à construire une nation forte et prospère dans cet espace (dessiné par la France Coloniale), allons à l’essentiel et arrêtons le négationnisme!

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