En un mot : Les signes kidalois

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Dramane Aliou Koné

Si les officiels, notamment le président de la République, lui ont rendu un hommage appuyé, la mort du chef des Ifoghas de Kidal, Intallah Ag Attaher n’a pas provoqué trop d’émoi au sein des populations maliennes tant du Sud que du Nord.

Bien au contraire. Sans s’en réjouir, pour des raisons d’éthique, des Maliens espèrent que la disparition du vieil homme que le père d’un des leaders du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Ag Achouratane, accusait lors d’une réunion avec Moussa Traoré dans les années 1970 d’être à l’origine de toutes les rébellions, va faciliter les choses, car sans lui le camp des radicaux, représentés par son fils Algabass et son sulfureux neveu, Iyad Ag Ghaly, s’en trouve affaibli.

Il cherche depuis l’annonce de la mort du Vieux à prendre le pouvoir que lui dispute l’autre fils Mohamed. Finalement intronisé Depuis jeudi, la tension est perceptible à Kidal avec les autres groupes ethniques qui veulent en profiter pour en finir avec l’hégémonie du clan Intallah dont les accointances avec les généraux algériens et les trafiquants de tout acabit et les terroristes d’Aqmi ont rendu la région incontrôlable.

En tout cas, rien ne sera plus comme avant. Pourvu que ça sert la cause de la paix et au-delà des déclarations officielles et publiques. C’est ce qu’espèrent les Maliens.

DAK

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