L’effondrement d’une mine a causé vendredi dernier la mort de 16 personnes dans la Commune de Nouga (cercle de Kangaba), précisément sur le site d’orpaillage de Niaouléni. Les tués (10 Guinéens et 6 Maliens), dont la mort n’a été annoncée que 4 jours plus tard, viennent rallonger la liste des drames dans les mines artisanales.
Un précédent éboulement dans la même localité avait fait 2 morts et plusieurs blessés le 9 juillet dernier. Pour cette seule année, d’aucuns parlent du chiffre inacceptable de 450 personnes tuées. Et comme pour nous convaincre de son incapacité, voire de son irresponsabilité, le gouvernement, à travers le ministère des Mines, se contente d’appeler la population à l’observation stricte des dispositions de l’arrêté interministériel n°2014-1663/MM-MIS-MEEA-MDV du 6 juin 2014 portant interdiction de l’activité d’orpaillage pendant l’hivernage au Mali, pour “éviter de tels drames”.
Un aveu d’impuissance des autorités informées des complicités et de la corruption des agents publics (des agents de sécurité aux préfets) à l’origine de la résistance des orpailleurs qui regardent presque amusés la tenue à partir de ce jeudi d’un Forum national sur l’orpaillage. Même si l’activité fait vivre aujourd’hui, directement ou indirectement, entre 500 000 et 1 million de personnes, à travers des activités connexes, elle n’en reste pas moins dangereuse pour la sécurité publique. C’est pourquoi la série noire risque de continuer.
DAK
5500 milliards et zéro Hôpital!
La présidence de la république et le parti présidentiel RPM étaient en ébullition en début de cette semaine que paraît-il 5500 milliards de financements auraient été acquis par le régime IBK en Chine.
“A fignè bôrami, fignè douma”?
Forum économique mondial de Tianjin en Chine.
Nous avons donc attendu, avec impatience, le conseil des ministres qui a juste suivi ce voyage présidentiel de Chine pour essayer de voir clair dans l’officialisation des financements qui auraient été acquis par IBK pour le Mali.
Mais manque de chance le communiqué du conseil des ministres de ce mercredi 16 septembre 2014, est resté muet comme une carpe sur “la moisson” chinoise du Mandé Massa.
N’ayant donné aucun détail sur les délais de réalisation desdits investissements dont le financement auraient été acquis auprès des chinois, nous avons fait une analyse de la faisabilité et de l’opportunité de quelques projets égrainés par Koulouba, eu égards aux priorités qui devraient être celles du pays.
Voici notre point de vue:
I. Quid des chemins de fer Bamako-Conakry.
1. D’abord le gros du financement 72,73% du montant total des 5500 milliards annoncés, concerne un projet de chemins de fer Bamako-Conakry de 900km.
Ce projet implique donc un autre pays, la Guinée qui a d’ailleurs 86% du tronçon du projet sur son territoire, la distance entre Bamako et la frontière guinéenne n’étant que de 126 km sur les 900 km qui le séparent de Conakry.
Le financement total de 4000 milliards annoncés ne pourrait donc concerner le Mali que pour 14% de son montant car on ne va pas s’endetter auprès de la Chine pour investir sur le territoire de la Guinée Conakry.
Et s’agissant d’un projet commun aux deux pays, c’est à la Guinée de s’endetter pour les investissements sur son sol et non le Mali.
Donc sur les 4000 milliards annoncés avec tambours et balafons, c’est au plus 560 milliards qui doit concerner un financement acquis par le Mali.
Alors pourquoi un communiqué de Koulouba annonce-t-il, avec Vuvuzela, et en grande pompe qu’IBK a ramené 4000 milliards au Mali sur le projet des chemins de fer Bamako Conakry?
Qui veut tromper les maliens?
2. La réalisation d’un tel projet prendra minimum 10 ans et il faut au préalable lancer un appel d’offres international commun Mali-Guinée pour octroyer le marché à une ou plusieurs entreprises ayant une expérience avérée dans la construction des chemins de fer.
Il faut des phases d’identification, d’études et de prospective, d’éventuelles expropriations de terres sur l’emprise du projet, avant les travaux proprement dits de poses des rails, de constructions des gares et autres ateliers.
Ce processus de passation des marchés peut aussi durer des mois entre le lancement des annonces, les sélections des entreprises et l’octroi des marchés.
Donc la réalisation de ce projet est tout sauf immédiat et ne résout en rien dans les 5 ans à venir la préoccupations quotidiennes des maliens.
3. Il ne suffit pas de construire un chemin de fer pour qu’il soit exploitable par les usagers comme une route et des véhicules privés.
Il faut une compagnie ferroviaire, des gares équipées et opérationnelles, des entrepôts, des ateliers d’entretiens, des locomotives, des voitures et un personnel bien formé.
Cela est-il inclu dans le présent projet ou fera t-il l’objet d’un autre projet parallèle?
Le mystère est total sur ce point et l’improvisation et l’amateurisme qui semble être de mise n’augure rien de bon.
II. Quid de l’aménagement des berges du fleuve Niger à Bamako:
100 milliards de FCFA sont annoncés sans autres précisions: quelle berge et sur quelle rive?
S’agit-il d’un projet de Sébenicoro à la Sotuba?
Ou s’agit-il d’un projet de Kalabancoro à Missabougou?
S’agit-il de construire des routes sur les quais avec ponts et tunnels ou serait-il limité à l’aménagement des berges avec espaces verts?
La aussi le mystère est total.
Un endettement public de 100 milliards est annoncé avec Vuvuzela sans que nous sachions s’il va rapporte quelque chose de productif pour le Mali.
III. Quid de deux ponts à 120 milliards à Ségou et à Bamako.
Je rappelle à tous que les ponts Fhad et de Sotuba, respectivement 2ème pont et 3ème pont de Bamako étaient des dons et n’ont coûté que zéro francs pour le contribuable malien.
Chers ségoviens avez-vous besoin d’un bon hôpital et des usines pour l’emploi de vos enfants ou avez-vous besoin d’un pont en béton pour seulement traverser le fleuve et revenir à la maison sans changer rien de votre condition de vie?
Pourquoi accepteriez-vous que le Mali soit endetté de 60 milliards en votre nom si cela ne change presque rien dans votre quotidien?
Parceque sans emploi et sans santé je vois mal comment un pont peut-il vous aider à réduire la pauvreté chez vous?
Vous avez déjà un pont à Markala ou Sansanding si vous voulez et il est à 35km de la ville de Ségou.
Exigez des usines, des écoles et des hôpitaux, ils vous apporteront plus de confort dans votre quotidien.
III. Le risque d’un endettement excessif pour des projets inutiles.
Il est clair quand on s’endette, il faut qu’on se prépare à rembourser.
Mais s’endetter pour investir dans des projets qui rapporter peu ou pas du tout expose le pays à un grave risque de défaut de paiement.
Car si la rentabilité des projets financés avec l’endettement n’est pas suffisante, la richesse créée devant faire face aux services de la dette (paiements des intérêts et du principal de la dette) ne serait pas non plus suffisante pour désintéresser nos créanciers.
Cette situation risque de faire entrer le pays dans le cercle vicieux de dette.
C’est à dire s’endetter pour payer les dettes antérieures.
Ce cercle vicieux de l’endettement accroîtra la dépendance financière du pays et le fragilisera pour tout progrès économique et social.
Mais à voir que Koulouba annonce tout seul, 5500 milliards de potentiel endettement du pays et que le conseil des ministres n’en discute même pas pour une étude sérieuse de rentabilité des projets à financer, est révélateur du risque d’un danger de l’engrenage de la dette chez nous.
Saludo!
Non DAK je t’en prit, s’ils ne veulent pas respecté un decret alors qu’ils savent ceux qu’ils encours ne peu pas etre imputable au gouvernement.
DAK stp il faut raisonner moi je suis un enfant de Nouga arrête de mentir en disant les morts du gouvernement. STP soyez noble et franc dans vos languages.
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