En un mot : Guerre froide
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Dramane Aliou Koné[/caption]
Les dernières affaires ont fini par convaincre que le gouvernement ne survivra pas à 2014. IBK, coupable de multiples erreurs de casting, n’attend plus que la signature d’un accord de paix pour donner un grand coup de balai pour débarrasser le pays d’une équipe qui n’a jamais fonctionné : à cause d’un choix du PM illogique et de la voracité de son parti (le RPM), décidé à mettre le Mali sous coupe réglée.
Sentant sa fin prochaine, le Premier ministre, soutenu par le seul ministre de la Justice, tente par tous les moyens de s’accrocher, en se payant la tête de certains proches du président ou hostiles à lui. Il a choisi de mettre IBK au dos au mur en lui imposant le limogeage de ministres comme celui de l’Economie et des Finances, sa belle-mère dans une vie antérieure, pour lui faire payer la note de la surfacturation dans l’achat d’équipements militaires.
Ses récentes sorties médiatiques qui ont provoqué le courroux de la France, de la Minusma et de l’Algérie toutes critiquées dans la résurgence des attentats terroristes, visent à lui donner l’image d’un chef décidé à "châtier" face à un IBK hésitant. Une stratégie qui commence à agacer à Koulouba qui est convaincu que la Primature est derrière une campagne médiatique pour provoquer une guerre froide entre le président et son PM.
DAK

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Souleymane sangareLe Mali au bord d’un autre effondrement! En 2012, la stupéfaction était de taille quand le monde entier, découvrit avec quelle facilité déconcertante le régime ATT partait en lambeaux dans une république qui était considérée (à tort) comme étant l’une des plus stables en Afrique occidentale. En effet, tous les ingrédients d’une absence d’État étaient déjà réunis deux ans plutôt en 2010, alors que le pays s’efforçait, à célébrer les festivités d’un cinquantenaire avec fastes et arrogance. Un État coquille vide avec des institutions de la république, totalement à côté de leurs missions régaliennes et des fonctionnaires et autres agents de l’État plus orientés affaires personnelles et privées que services publics. La grande corruption, le laisser aller, le mensonge et le faire semblant étaient la règle acceptée par tous ou presque avant la catastrophe de 2012. Avec les élections de juillet et août 2013, l’espoir était de nouveau permis et la communauté internationale qui avait déjà promis 3,25 milliards d’euros d’aide au pays avait cru aux capacités du Mali à se réinventer. Mais une année plus tard, le malade Mali fait une rechute, et perd le peu de crédit que la transition du professeur Dioncounda Traoré avait pourtant pu colmater au prix de moult agitations et concessions y afférentes. IBK, le président élu, dans une piqûre mégalomaniaque digne du temps de Bokassa et de Mobutu, parvient tour à tour à gaspiller le capital de sympathie de la communauté internationale et des maliens placé en lui et à son régime. Fraudes à ciel ouvert de l’argent public, légalisation du mensonge d’État, légalisation du vol, légalisation des voleurs et normalisation de milieux mafieux et crapuleux au sommet de l’État deviennent les marques du fabrique du régime à bout de souffle de Ladji Avion. Après reniement/dénigrement des agents du FMI, le régime IBK, toute honte bue, finit à la corde de deux rapports d’audit (celui du vérificateur général et celui de la cour suprême) qui relevèrent l’ampleur du vol et de la cupidité des hommes de Koulouba version 2013 et 2014. Une année est passée et les maliens savent désormais que celui à qui ils ont porté leur espoir et leur confiance aux dernières élections présidentielles, est venu avec un autre agenda, celui du pillage systématique de l’État malien. Les parents pauvres de cette politique dévastatrice et ravageuse de l’argent public chez nous ce sont d’abord, l’autorité de l’état, l’école, la santé et l’investissement public dans les infrastructures économiques et sociales de bases (routes, barrages, électricités, télécommunications, eau potable, aménagements agricoles, hôpitaux, etc). L’armée dont tout le monde attendait la nécessaire restructuration, n’a jamais rien reçu du régime IBK à part frauder en son nom des marchés publics à coup des dizaines voire des centaines de milliards. Et quand les audits accablants tombent et nous révèlent le méga vol du régime IBK, on nous apprend, que les marchés publics (qui ont déjà fait l’objet de décaissements indus de l’argent public) sont « annulés » sans daigner nous dire quelles suites judiciaires tout cela a aboutit. Comment peut-on annuler une fraude massive qui a déjà coûté des milliards de nos maigres ressources publiques sans saisir la justice pour qu’elle châtie les malfaiteurs? À cause de cette fourberie qui consiste à détourner l’argent public tout en faisaient croire (par un exercice rodé de mensonge des ministres, premier ministre et conseillers de Koulouba) que ce sont des dépenses normales de fonctionnement de l’État, nous sommes restés faibles au niveau de la capacité opérationnelle de notre armée, aucune amélioration dans les conditions de vie et de combat de nos soldats au front nord de notre pays. Cette situation est bien exploitée par une coalition de bandits armés du nord de notre territoire qui n’hésitent plus à demander carrément le fédéralisme car ils ont su avant tout le monde qu’il n’y a plus d’État digne à Bamako. Les autres institutions de la république laissent faire Koulouba comme bon lui semble de l’argent public sans respect d’aucune loi et procédure. L’assemblée nationale reçoit dans ses murs, les mensonges de Moussa Mara, de Fily Bouaré et pleins d’autres ministres sur la gouvernance du pays, sans lever le petit doigt alors qu’elle a mandat du contrôle de l’action gouvernementale. La cour suprême ne diligente aucune mission de contrôle de l’utilisation des deniers publics, elle attend gentiment que le FMI coupe ses fonds au pays et que le premier ministre lui commande un audit comme on commande une pizza au coin de la rue. Le plus grave est que les enquêteurs de la cour suprême se focalisent sur la régularité formelle des transactions objet de l’audit sans jamais regarder la réalité et la sincérité des prestations effectivement rendues à l’armée dans le cadre des marchés publics incriminés. C’est à dire quels sont les biens réellement livrés à nos forces armées par le régime IBK. Et quelle e11 ansRépondreLike (0)
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SikassoLe PM applique la politique du président surtout un PM illégitime11 ansRépondreLike (0)
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Lynx221-Le PM m'a aucun pouvoir,sinon il n'allait jamais accepter reconduire a plus de 80% le gouvernement d'un premier ministre demissionnaire. 2-Il s'est bien adosse sur les deputes RPM pdt la motion de censure. 3-IBK dirige la Mali par PROXY et Mara,black belt liar is a hitman. Juste une imagimaire guerre froide! :roll: :roll: :roll:11 ansRépondreLike (0)
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InteLence@Lynx22 Le PM n'est que "l'homme du Président qui le nomme et le limoge selon son "pouvoir discrétionnaire" (voire Droit Constitutionnel).Donc ses pouvoirs son limités et son avenir à la tête du gouvernement dépend du "zèle" du Président. :roll: :roll: :roll:11 ansLike (0)
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sgoumboDe grace, ne rallumez pas une guerre au Sud, celle du Nord n'est pas encore éteinte, faute de manque de courage et de témérité des gouvernants. Quant au RPM avec sa tentation boulimique, on ne doit rien attendre de bon de lui, entouré de partis opportunistes et ne représentant rien.11 ansRépondreLike (0)
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1FILSDUMALIBADAK, je crois qu'il faut surtout s'en prendre au president sinon Mara n'applique que ses desirs. C'est ladji kabakoh le boss de l'entreprise du Mali. Regardez kagnassi demissionne, soi disant, et son c... reste et est toujours a koulouba avec ladji bourama ensemble comme de rien ne c'etait passe. Quelles explications avons NOUS pour cet acte de ladji et du son pm. ???11 ansLike (0)
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