En un mot : Entre deux feux

Par
L'Indicateur du Renouveau
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Dramane Aliou Koné
Dramane Aliou Koné

Le dialogue inclusif inter-malien d’Alger devait reprendre hier. Pour cette 4e phase, il s’agit de recevoir les réponses du gouvernement et des mouvements armés sur document de base que la médiation internationale a soumis à l’issue du 3e round (17-20 octobre à Alger).

 

D’ores et déjà, les choses s’annoncent périlleuses pour la délégation gouvernementale.  Soumise à fortes pressions par des acteurs politiques et de la société civile, elle est prise entre deux feux avec, de l’autre côté, la communauté internationale pressée d’en finir avec les pourparlers et qui presse les deux parties à aller vers la signature d’un accord de paix.

 

Pour autant, il est déjà acquis que le délai de 7 jours pour accorder les violons ne sera pas tenu, une prolongation des discussions et un changement de l’agenda préjudiciable au plan de relance d’IBK qui a reçu hier les acteurs politiques et qui n’attend que la fin de ce processus pour se débarrasser du gouvernement de Moussa Mara, miné par la division et les coups bas.

 

DAK

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Tout le monde sait que le problème du Mali n’est pas lié à un quelconque Ministre ou PM: IBK est au début et à la base de toute cette mauvaise gouvernance et tant qu’il ne changera pas, le Mali va continuer à faire du sur-place. En fait c’est IBK qui choisit ses Ministres, son PM et il ne faut pas que les maliens rejettent la faute sur quelqu’un d’autre. Les agissements de ses ministres et PM ne sont que des dégâts collatéraux et IBK doit seul répondre de ses actes. Voila la raison de son silence!

  2. DAK es-tu sûr et certain que le vrai problème du Mali actuellement est une question de gouvernement ou de Premier Ministre? Le vrai problème pour nombre d’observateurs est la gouvernance même au sommet de l’Etat incarnée en premier lieu par le Président de la république, le seul ayant reçu un mandat de la part du peuple souverain. Donc OTL, hier, Mara aujourd’hui ou demain, le problème est ailleurs à un autre niveau. Le seul changement de gouvernement ne saurait dans ce cas être la solution aux problèmes.

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