En un mot : Façon de parler

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Dramane Alou Koné,

On ne peut que saluer la décision du Premier ministre de prendre à témoin les citoyens sur les décisions prises et les actions menées en leur nom. C’est ce que justifie sans nul doute sa campagne de presse depuis l’adoption de sa déclaration de politique générale.  Toutefois, pour atteindre ses cibles, il va falloir à Mara de se faire comprendre par les populations dont  90 % sont analphabètes. Ils n’ont presque rien compris de son intervention en bambara dimanche dernier, sinon le franc-bambara.

 

 

Dans son intervention, on a noté que 83 des mots utilisés étaient en français et les explications totalement noyées dans un langage inextricable qui n’est ni français ni bambara. Autant pour lui que tous les autres cadres maliens soucieux de servir le pays, il faut commencer par se mettre au niveau des Maliens qui veulent qu’on parle comme eux. Malheureusement, ça ne doit pas être la priorité de nos dirigeants à commencer le premier.

 

DAK

 

Commentaires via Facebook :

9 COMMENTAIRES

  1. nous remercions le PM pour son intention de s exprimer en bambara car en vrai dire il n a pas pu;il y a eu trop d’expressions françaises.
    Le PM n est pas le seul,pratiquement tous ceux qui ont frequenté l ecole et avoir un certain niveau ont du mal à s exprimer correctement dans nos langues nationales débarrassées de toutes expressions étrangères.
    Alors pour préserver plus notre indépendance,chacun a interêt de s intéresser aux langues nationales.Wasalam

  2. En ce qui me concerne ,je trouve que le journaliste a parfaitement raison. Félicitations au premier ministre Moussa Mara ( M au carré) d’avoir fait un effort pour traduire sa DPG en langue nationale bambara
    Ce qui est une première au Mali et mérite beaucoup d’encouragements.Encore une fois bravo! à Moussa Mara pour ça.C’était un grand plaisir,une grande joie et une grande fierté d’être malien de l’écouter parler dans notre chère langue nationale bambara.
    Là où je rejoins le frère journaliste,il y a en effet beaucoup de difficultés à traduire certains mots français en bambara. Cela peut rendre difficile la compréhension de nos compatriotes pour certains sujets abordés.Espérons qu’avec le temps ces lacunes seront comblées.L’idéal serait de soumettre à la traduction certains mots très difficiles à traduire en bambara avant le discours.Nous avons actuellement des grands professionnels en langue bambara,des bons interprètes

  3. Le journalisme est l’activité qui consiste à collecter, rassembler, vérifier et commenter des faits pour les porter à l’attention du public à travers les média. Ce qui fait le journaliste, c’est sa curiosité, pas sa carte de presse. Un journaliste, c’est un homme qui recherche la vérité. Et puis, une fois l’événement survenu, une fois le problème posé, une fois le héros ou l’héroïne identifié, il s’agit de faire le point, d’approfondir l’enquête, d’éclaircir le pour et le contre.
    Au Mali on fait de la prostitution journalistique. Mais c’est un autre métier. Les prostitués journalistiques sont des ennemis politiques déterminés qui poursuivent deux objectifs:
    1- le premier est de désinformer les maliens,
    2- le second de créer des tensions, d’envenimer des situations
    Ces prostitués journalistiques ne mentent pas seulement, ils transforment, par une sorte de vengeance inconsciente : ils se trouvent moins intéressants, puisqu’ils parlent des autres. On serait obligé alors de croire à Otto von Bismarck qui disait qu’un journaliste, c’est quelqu’un qui a manqué sa vocation moi je dirais même son destin tout simplement.
    Selon Montesquieu : La liberté politique ne consiste point à faire ce que l’on veut. Dans un Etat, c’est-à-dire dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir, et à n’être point contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir. Il faut se mettre dans l’esprit ce que c’est que l’indépendance, et ce que c’est que la liberté. La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent …
    Alors chers maliennes et maliens, chers concitoyens, le vrai responsable d’un mensonge n’est pas celui qui le commet, mais celui auquel on le destine parce qu’on sait qu’il ne supporte pas la vérité.

    • Je ne sais pas concrètement ce que vous avez contre les journalistes en général et contre DAK est particulier. Quel est le rapport ici. Si vous voulez donner une leçon de journalisme (s’il en est d’ailleurs vos jérémiades), les portes de l’Université vous sont ouvertes. Autrement taisez-vous donc, car vous parlez de quelque chose dont vous n’avez aucune expertise. On appelle ça du simple bruit. Sans rancune.

  4. Mon ami il faut dire tout simplement que le poisson se trouve dans l’eau. Puisque tu n’a rien à nous dire. Wallaye vous les petit journalier, vous allez tous manger vos chiffons bientôt. Car vos bailleurs n’ont plus de fond et vous même n’avez plus rien dans vos têtes.

    • Que l’enfoiré de journaliste DAK “personnage loufoque et genre je conteste tout” qu’il fasse vivement publier désormais , ces ragots à connotation calomnieuse et déraisonnée en langue vernaculaire Bambara, afin qu’il soit bien audible, par cette majorité de Maliens illettrés dont – il prétend défendre ? Eux la qui ne peuvent ni décortiquer à fortiori comprendre et les allocutions et les discours officiels repris en langue nationale , un exercice auquel, certains nos dirigeants et hommes politiques s’y essayent des actes louables et très recommandés en ces temps ci Le comble dans tout ça, est qu’on ne cesse de se demander qu’elle est réellement le cursus universitaire de nos “Garibou et mendiants de journaleux ,des nécessiteux qui s’en cachent point et prompts à se prostituer aux plus offrants , ils violent la déontologie qui est sacré et ne reculant point devant la tentation du magot.” voilà le monde argotique de la presse au Mali, une presse chancelante, malingre et presque aux aboies! 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 😯

  5. C’est vrai qu’il faut que les dirigeants maliens se mettent au niveau du malien ordinaire pour se faire comprendre. Cheick Modibo Diarra avait déjà compris cela et poser les premiers pas, lui qui a passé la majeure partie de sa vie active ailleurs. Merci à lui.

    • Frere Keefer, tu te rappelles 😉 . Et puis je me demande pourquoi beaucoup confondent critiquer et avoir de la haine ou des dents contre un tel ou telle 🙄 . La cas meme mourissons un peu. 😉 .

  6. J’ai cru comprendre que le reproche de ta part et d’un certain nombre de tes confrères dits de l’opposition, votre reproche au nouveau pouvoir, et notamment aux sorties de IBK (qui lui parle bien bambara) et à la présentation de la DPG, est qu’y en a marre des discours, il faut travailler. Tellement que vous êtes aveuglé par votre haine primaire, maintenant vous demandez au PM de se mettre à l’école du bambara, pour communiquer. Toi même Kone tu en as besoin, parce que tu parles mal français. Maintenant, ce que les maliens veulent, ils te l’ont pas confié, tu n’es pas chargé de le rapporter : c’est un pays ou ca met au travail et ca distribue équitablement les ressources. Ce langage est audible même par les brutes.

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