Edtio : La bassesse

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L’honorable Issiaka sidibé, president assemblée nationale
L’honorable Issiaka sidibé, president assemblée nationale

L’Honorable Sidibé (Honorable, dites-vous ? Hum !), l’Honorable Sidibé, disions-nous, a commis des maladresses autant en emportent le vent.

«Vous n’êtes que de simples députés» a-t-il osé dire à ses pairs qui l’ont pourtant fait roi. Mais un roi aujourd’hui nu.

«La France est libre de donner son visa à qui elle veut», bien entendu, mais il ne revenait pas au président de l’Assemblée de le dire surtout lorsque la demande émane de l’Etat du Mali. Par sa réponse dédaigneuse, M. le président de l’A.N n’a fait que réconforter le mépris français envers le citoyen malien. Qu’il demande les fonctionnaires maliens en quête de visa pour les missions officielles en Europe. Un véritable parcours du combattant émaillés de mépris et d’humiliation.

«Je n’ai rien entendu» parlant des propos déplacés du  Ministre Samaké en premier et à l’encontre d’Oumar Mariko à qui il retira d’ailleurs la parole. Mais le voilà qui perçoit bien la riposte de ce dernier contre son protégé. Il est évident que Monsieur n’était pas présent dans la salle à moins qu’il soit ce bon-entendant pire que le sourd… Sûr que M Sidibé est camarade de… vice de M Samaké dans les dédalles des Communes III et IV depuis des lustres, mais il ne s’agit pas de cela aujourd’hui. Mais des affaires de la République.

Par devoir de camaraderie et d’amitié, M. Sidibé aurait plutôt dut rappeler le Ministre à l’ordre lorsque celui-ci, au lieu de répondre aux questions spécifiques du Député, se lance plutôt dans des attaques grotesques et autres réactions totalement inappropriées.

 

«Il n’y aura plus de coup d’Etat au Mali». Le prophète Sada Samaké a parlé ! Bien entendu, il s’agit de propos destinés non à Oumar Mariko, mais au Président IBK dont l’obsession semble être le putsch; question aussi de se mettre en valeur aux yeux de celui-ci (IBK) certainement dans le souci de préserver son fauteuil. Bien entendu, il table sur la naïveté légendaire de son employeur. Une chose est cependant  sûre: ce n’est pas ce ministre qui saurait empêcher un coup de force. La preuve : il n’a pas su éviter celui de 1991, nonobstant ces mille et une bonne volontés. Nous n’en diront pas plus.

En attendant M. Sidibé n’est parvenu qu’à une fin: rehausser la côte de popularité de Monsieur Oumar Mariko auprès de l’opinion publique nationale. Un véritable succès, vu sous ce prisme.

 

B.S. Diarra

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2 COMMENTAIRES

  1. Quid pour vous mr le journaliste . Si le président de l’AN dans son rôle de modérateur est traité comme vous le faites dans la bassesse parceque il traite ces collègues de simples députés je me demande quel respect en tant que journaliste vous avez pour les institutions ? Après tout le ministre Sada est l’invité des députés .On doit du respect pour celui qu’on invite Et que faites vous du respect des aîné s Décidément vous avez trop compris votre rôle de journal eux . Honnêtement un peu de retenue. On peut critiquer sans insulter .A moins que vous n’arrivez pas à exprimer votre pensée car visiblement vous manquez de finesse d’esprit ce que je comprends car vous ne semblez pas maîtriser le français encore moins vos pulsions Ayons du respect pour nos dirigeants pour nos aînés sachons raison garder. A bon entendeur salut

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