Editorial Non au désespoir !

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22 septembre 1960 – 22 septembre 2011. Le Mali indépendant a 51 ans. Une occasion de plus pour rendre hommage à tous ceux qui ont donné le meilleur d’eux mêmes et souvent ce qu’ils ont de plus cher, leur vie pour que le Mali soit.

Il est vrai que notre pays aurait pu de nos jours connaître un développement plus notable que celui d’aujourd’hui, s’il n’avait pas été crapuleusement géré pendant 23 ans.

Il est aussi vrai que, malgré l’énorme travail accompli par la IIIème République, les Maliens en général demeurent fortement éprouvés à cause de la cherté de la vie, la rareté de l’argent, le manque d’emploi etc…

Nous fêtons donc ce 51 anniversaire de l’Indépendance de notre pays avec des illusions perdues, des attentes non comblées, des espoirs déçus, des promesses non-tenues pour nombre d’entre nous.

Cependant, ce constat ne doit aucunement, pousser à un pessimisme qui pourrait freiner les ambitions et les engagements des uns et des autres.

Il n’y a pas de raison de sombrer dans le désespoir.

Aussi, de vouloir que le Mali soit un paradis terrestre, est un droit légitime pour tous les Maliens. Mais, point d’illusion ! Cela ne sera, tant que la corruption, la délinquance financière, l’injustice, l’abus de pouvoir, le népotisme régneraient dans ce pays. Pour combattre ces maux, il faudrait que tous, (du plus grand au plus petit) nous changions de comportement et nous mettions au travail, seul gage de développement.

Aussi, devons-nous faire très attention, en abordant avec responsabilité, les défis qui pointent à l’horizon.

Il s’agit principalement des élections générales de 2012.

En effet, des élections du genre, constituent dans bien des cas, un terrain glissant, et même un casus belli.

C’est pourquoi, quelle que soit l’ambition que chaque Malien nourrirait pour le devenir de ce beau pays, (ou pour lui-même) chacun a le devoir de tout mettre en œuvre, pour préserver la paix sociale sans laquelle, aucun développement n’est possible.

Il faut donc privilégier les intérêts du Mali d’aujourd’hui, mais aussi et surtout, ceux du Mali de… Demain.

Puisse Dieu le Tout puissant, pérenniser dans notre pays, la paix sociale, gage de tout progrès social, et bien inspirer nos dirigeants, hommes politiques et le Peuple Malien.

Afin que le Mali, notre « Bien Commun », puisse aller de l’avant et constituer pour Tous, une Fierté !

A tous nos lecteurs et autres partenaires, à tous ceux qui nous soutiennent (souvent dans l’anonymat), à tous les Maliens, et autres qui vivent dans notre pays, 26 MARS souhaite une bonne fête du 22 septembre.

 

 

 

Boubacar Sankaré

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