Editorial : Le RAVEC une œuvre ratée. Le RACE = fraude

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Le Recensement administratif  à vocation d’état civil (Ravec) commencé en grande pompe sur toute l’étendue du territoire serait rejeté par les communautés touaregs, maures, arabes, tamashek … Son coût serait estimé à 41 milliards de francs CFA. Pourtant, le général Amadou Toumani Touré avait tapé du point sur la table que les élections de 2012 se feront avec le Ravec. Et le général Kafougouna Koné ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales d’ajouter que Bahanga a déjà fait son Ravec.

S’agissant de l’enrôlement des Maliens de Cote d’Ivoire, cela n’a presque plus d’importance parce que l’arrivée des Dioulas au pouvoir résout ce problème. Nos compatriotes auront un choix à faire entre la nationalité ivoirienne et malienne. Pendant la crise que la Côte d’Ivoire a vécue, le gouvernement malien  n’a-t-il pas choisi son camp ? Ravec ou Race, les Maliens de Côte d’Ivoire se cherchent 

Le Recensement à caractère électoral (Race) est l’illustration parfaite de la fraude aux yeux de l’ensemble des partis politiques en dehors du parti Adema.

Cependant, pour l’ancien secrétaire politique de l’Adema et non moins ancien président de l’Assemblée Nationale Aly Nouhoum Diallo, tout ceux, qui veulent du RAVEC, militent pour une prolongation du mandat présidentiel. Il oublie simplement d’ajouter que ceux, qui veulent également du RACE, militent pour une instabilité certaine pour ce pays.

Avec le Race, chaque famille a son carnet dans lequel chaque membre de la famille est inscrit. Le jour du vote, on a souvent vu que le chef de famille se présente devant le bureau de vote muni de toutes les cartes d’électeurs de sa famille qu’il place dans l’urne. Cette pratique du Race est bien maîtrisée par les vieux partis politiques à l’intérieur du pays.

Quant au Ravec, seule l’administration, qui a la charge des élections, peut tripatouiller les résultats car il faut rayer les noms des personnes décédées.

Pourquoi cette volte face d’ATT ? Selon des sources concordantes, elle serait venue des communautés touaregs, qui disent, n’avoir pas été toutes recensées, ce qui réduirait le nombre d’élus nationaux.
Quant aux visiteurs du jour, ils ont assuré le président de la République que l’Azawad, la République rebelle n’existe que sur Internet.
Brin COULIBALY

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