La consécration de l’Afrique du Sud, hier à Addis-Abeba, rappelle un truisme : Kadhafi n’est plus là pour opposer ses pétrodollars à ce qu’il a toujours considéré comme la mégalomanie -amnésique de surcroit- des compatriotes de Mandela. Ensuite, cette consécration suggère un constat : soit Goodluck n’est plus dans l’improductive guéguerre de leadership avec Zuma, soit le Nigéria est en perte de vitesse.
Il est vrai que Ping ne pouvait véritablement s’adosser qu’à son pays, le Gabon qui n’est plus celui du père mais du fils contraint à la realpolitik. Surtout que les deux compatriotes ne passent pas pour avoir les relations les plus cordiales. Mme Zuma arrive don ,et met en pièce la jurisprudence qu’on croyait irréversible : celle de ne pas avoir à la tête de l’organisation continentale le ressortissant, encore moins la ressortissante d’un des cinq pays qui contribuent le plus à son budget que sont l’ Afrique du Sud, le Nigeria, l’Algérie, l’ Egypte et la Libye.
La nouvelle patronne de la Commission a une réputation d’humilité et d’engagement. Elle passe pour avoir beaucoup d’expérience dans les questions continentales pour avoir été longtemps ministre dans les différents gouvernements sud-africains. Elle n’est plus irradiée par la très radioactive doctrine sud-africaine du passé sur le Sida, un mélange de déni suicidaire et de thérapie charlatane. Elle arrive également à un moment stratégique pour les nouveaux partenariats que l’Afrique cherche à tisser avec les pays émergents du Sud.
Elle a la légitimité des freedom fighters ». Enfin, elle vient avec le poids de son pays, qui est celui de la première économie du continent et la vingtième au monde. Nul doute alors que si l’Afrique du Sud veut d’une Afrique conquérante et parlant d’une voix, Mme Zuma peut faire l’histoire d’un projet qui a plus manqué de locomotive que de carburant, c’est-à-dire de vision. Mais le pays de Monsieur Zuma avait jusque-là eu la faiblesse de vouloir plus de dominions économiques que d’interlocuteurs égaux. La crise ivoirienne nous a laissé un arrière-goût amer de cette Azanie qui crée la zizanie. Mme Zuma a tout vu, elle doit donc savoir à quoi s’en tenir.
Adam Thiam
Le systeme francais,en matiere de gouvrernance de nos pays est a revoir. le systeme anglophone est le plus efficace.
Les maliens ne savent pas se battre malgre leur corpulence. Ils ne connaissent que la magie noire pour se defendre. Moi je suis d’avis qu’ils doivent se debrouiller seul ou bien accepter l’occupation.Et puis oú est le mal pour eux d’être des musulmans qui n’associent pas le bon dieu avec d’autres choses.Le seul mal pour nous est que ces sorciers vont surpeupler encore le senegal ce qui n’est pas bon pour notre societe. Vous savez tous de quoi je parle. wassalame
La liberté de la presse oui
Que pense tu de liberté d’expression ??
Cet homme soit disant éditorialiste ce donne le droit de nous extirpé de maliweb
par ce que tout semplement nos commentaires ne lui convient pas
vous les francophones foutez nous la paix vous etes des marionnetes de la france tout vos decisions sont prisent a paris …vous allez voire comment on dirige une organisation comme union africaine ….tout vos dirigeants sont faibles …
Tout a fait d’accord avec vous. les dirigeants de l’Afrique francophoses sont des inconscients et hypocrites et laches
😉 j’ espere que l’ Afrique du Sud et les autres pays anglophones pourront donner un autre dynamisme a l’ afrique en general et surtout permettre a l’ afrique francophile de sortir de l’ impasse, et voir la lumiere du jour ❗
💡 VIVEMENT, CE CHANGEMENT ❗
La crise malienne et mon GPS: le chemin le plus rapide de sa résolution.
“Tournez à gauche”!
Sur un réseau routier, embouteillé sur l’autoroute et sur les grands artères, et jonché de feux de circulation et de panneaux de limitation de vitesses à 50 km à l’heure sur les petites routes nationales car traversant des agglomérations, comment faire pour arriver vite et à temps à destination, et participer à un important rendez-vous?
Mes chers amis les chemins les plus courts ne sont pas en pareille circonstance les plus rapides.
Il faut prendre l’autoroute à péage, même avec des détours, on aura la garantie qu’elle soit moins embouteillée aux abords des agglomérations et très fluide sur le reste du parcours.
C’est pour cela que mon GPS me dit de tourner à gauche.
Au Mali, la destination finale et le rendez-vous important c’est un état de droit dans lequel justice est rendue en toutes circonstances, et ou la bonne gouvernance et la vraie démocratie sont des réalités incontestables avec des élections libres, transparentes, crédibles, à l’issue desquelles les perdants félicitent les gagnants car parfaitement démocratiques.
Mes chers amis, cette destination finale de notre pays, tous les maliens sont d’accord là-dessus, y compris les putschistes du 22 mars et le MP22.
La où les maliens ne sont pas d’accord, c’est le chemin à prendre et la vitesse à laquelle nous devrons y aller.
Je suis de ceux qui veulent un ancrage progressif de idéaux démocratiques au Mali.
Cela est loin de dire que je cautionne les gestions publiques chaotiques sous Alpha et ATT, au contraire, j’ai été l’un des plus virulents critiques internet du régime finissant d’ATT, parce que j’estimais que son laxisme et sa naïveté nous conduisait droit au mur.
Bien que décriés par les maliens, les 20 ans de régimes démocratiques, avaient changé le regard et les rapports du reste du monde sur et avec le Mali, et nous avons des institutions que d’autres peuples n’ont pas.
Bien que décriée par les maliens, nous avons une classe politique, certes opportunistes et fortement avide de strapontins ministériels et de gains faciles et non mérités, que d’autres peuples n’ont pas.
Mes chers amis, nos 8 institutions de la république et notre système politique issu de la constitution du 25/02/1992, constituent nos autoroutes à péage.
C’est à dire que le chemin est certes long pour les consolider et les rendre crédibles surtout notre système judiciaire et notre jeu politique avec des acteurs politiques qui ne sont toujours pas à la hauteur, mais c’est le chemin le plus rapide car ayant moins de contraintes.
Moins de contraintes pour la communauté internationale et les bailleurs de fonds, soucieux d’avoir à faire avec un régime légitime plutôt qu’un régime d’exception.
Moins de contraintes pour les investisseurs étrangers, les ONG et les opérateurs économiques nationaux, car ne pouvant travailler efficacement que dans un pays stable politiquement.
Et enfin moins de contraintes pour la société malienne, car rien ne vaut une mutation tranquille d’une société sans respect des valeurs que nous avions, vers une société où la dignité, l’honneur, la probité, le goût de l’effort et du sacrifice, le travail bien fait et avec vocation, le gain mérité seront la règle.
Je refuse de croire qu’une grande nation comme le Mali, n’a pas de ressources humaines valables pour nous conduire pacifiquement vers cet idéal.
C’est pour cela que je me suis opposé farouchement au coup d’état du 22 mars 2012, car pour moi c’est une solution de facilité qui n’a ni aucune valeur pédagogique ni aucune valeur éthique pour faire changer en profondeur les mentalités des maliens dans leur quête actuelle du gain facile et de la triche sur tous les tableaux.
Non pas parce que je ne savais pas le mal du soldat dans nos garnisons sous le commandement lamentable des généraux Gabriel Poudiougou, et Kalifa Keita, marqué du sceau du “repli tactique” jusqu’à l’abandon révoltant de nos vaillants soldats d’Aguelhoc.
Mais parce qu’il fallait régler cette question par la justice une fois le nouveau président élu.
Car je ne crois pas qu’après le départ d’ATT à Dakar, que le Capitaine Sanogo et le lieutenant Konaré aient pu faire justice pour leur frère d’arme le Capitaine Sékou Traoré, tombé héroïquement avec ses hommes au champ d’honneur, armes et drapeau malien à la main, lâchement abandonnés par leur hiérarchie.
La perte de Kidal, Tombouctou et Gao, après le coup d’état ne les honore pas non plus.
Pire, le coup d’état nous éloigne de l’assistance indispensable de la communauté internationale dans le dossier du nord, et des bailleurs de fonds sur le plan du développement.
Et je ne parle même pas du fait qu’il nous a mis sous tutelle (de fait) de la CEDEAO et du Burkina Faso.
Comparer seulement le 11 derniers communiqués du conseil des ministres (sous l’ère Cheick Modibo Diarra) avec les 11 derniers de l’ère ATT), malgré la mauvaise gouvernance sous ATT, vous comprendrez à quel point on est bloqué aux embouteillages.
Malgré toutes les bonnes volontés du monde, Cheick Modibo Diarra, ne peut être qu’incapable à aller vite dans la libération du nord et dans l’organisation des élections générales car il a été mis sur un chemin, certes court mais embouteillé et où on ne peut rouler qu’à 50 km à l’heure.
Je critique actuellement la politique de nombrilisme du Dr Cheick Modibo Diarra, parce qu’en aucun moment, il n’a compris que son chemin, celui des putschistes, étaient parsemés d’embuches et qu’il lui faut “tourner à gauche” pour prendre l’autoroute à péage ( gouvernement d’union nationale dont j’ai déjà donné un aperçu dans un article précédent).
Non pas parce que, je ne sais pas qu’IBK, Soumaïla Cissé, Ali Nouhoum Diallo, Zoumana Sacko, Oumar Mariko, Ousmane Amion Guindo, Aminata Dramane Traoré et bien d’autres personnalités dans ma liste n’ont pas des défauts publics, mais parce qu’ils sont actifs sur la scène politique nationale et représentent actuellements des sensibilités politiques de notre grande nation mieux que des gens plus pieux mais restés en retrait politiquement.
La compétence n’est pas seulement le talent, c’est aussi la disponibilité.
Sans disponibilité le talent ne s’affirmera jamais en compétence.
Ceux qui sont bons actuellement au Mali doivent vraiment commencer à faire de la politique, sinon nous ne pouvons que composer avec les acteurs politiques quel que soit leur niveau.
C’est le système politique qui le demande.
Le pris à payer sur l’autoroute à péage c’est la nécessaire vigilance pour traquer la mauvaise gouvernance et faire marcher enfin la machine judiciaire pour tous les citoyens.
Cheick Modibo Diarra a la chance d’avoir un frère qui s’y connait dans les techniques des “bouffecrates” maliens.
Il doit s’y référer pour verrouiller les deniers publics.
Mais il doit s’ouvrir à la classe politique pour normaliser nos relations avec le reste du monde et aller vite dans la réalisation des deux missions qui lui sont assignées:
– la libération du nord et,
– l’organisation des élections générales, libres, transparentes, crédibles et démocratiques.
Il n’a plus droit à l’erreur et il lui reste moins de dix mois.
Et comme dans un match de football il n’y a pas de temps d’arrêt dans les temps d’arrêt c’est à dire pendant la période du jeu au delà du temps réglementaire. Par références aux simulations des joueurs qui pour perdre le temps préfèrent jouer aux souffrants alors que l’arbitre ne décompte pas ce temps de souffrance simulé car hors temps réglementaire.
Alors, Docteur Cheick Modibo Diarra, écoutez mon GPS:
” Dans zéro mètre, tournez franchement à gauche pour prendre l’autoroute à péage”!
ennuyant
😉 Cher KASSIN ❗
merci bien pour vos idees…
je pense…
😉 le vrai virage a gauche serai vraiment pas maintenant mais au temps opportun pour quiter ce systeme francais et ouvrir le pays sur un monde plus large, un systeme de gestion socio-politique plus degage et une ouverture reelle du MALI sur le monde. ❗
➡ > reformer le systeme politique Bipartisme de premier Ministre avec un president faible et controleur garant de la constitution
➡ > reformer le systeme de gouvernace
➡ > reformer le systeme educatif l’ adaptant aux besoins immediats des populations sur la base de l’ anglais en priorite et du francais secondaire.
➡ > reformer le systeme financier (encourager l’ entreprenariat formel avec des sytemes de credit (et de suivi de projet) tres avances.
➡ > ouvrir des partenariats privilegies avec les USA, la GB mais surtout ave L” ALLEMAGNE ET LA CHINE!
➡ > Reformer le systeme de production vers la production industrielle et encourager la production locale
➡ >reformer le systeme de commerce exterieur en stabilisant la balance commerciale
➡ > reformer les secteurs eau&ENERGY , secteur MINIER
➡ >reformer le systeme de transports et logistiques en ouvrant les routes du NORD en y creant des noeux de logistiques et de commerce (le MALI est devenu MALI avec les routes du NORD, et le colonisateur nous a retourne vers les comptoires coloniales qu’ ils ont creee au sud, ainsi controlant tout notre developement).
💡 LE PROBLEME DU MALI EST PLUTOT SYSMIQUE ET NON UN PROBLEME D’ APPLICATION DE LA CONSTITUTION QUI ELLE MEME DEVRAIT ETRE REVISEE A FOND POUR SATISFAIRE LES BUTS STRATEGIQUES A ATTEINDRE ❗
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