Les populations de certaines communes ont eu tord d’élire ou de renouveler le mandat de nombre de maires. Ils sont dans la plupart des cas sans foi ni scrupule, ne s’attelant uniquement qu’à sauvegarder leurs propres intérêts, au détriment de ceux la commune.
Tant disque certains maires se battent nuit et jour pour la sécurité, la santé et en un mot le bien être familial, tout en vivant en véritable symbiose avec la population, certains élus locaux n’ont juré que de causer du tord à la population.
En commune I par exemple, la situation est loin d’être rose, mêmes les cimetières sont vendus. La jeunesse ne sait plus à quel saint se vouer. Les terrains de sports sont transformés en étages des gabelous commerçants. L’on se rappelle toujours du conflit qui a opposé les jeunes de Doumanzana Plateau au grand richissime entrepreneur de la place Sogoba. La suite, elle est connue de tous. Le milliardaire s’est accaparé de son terrain de football malgré que les jeunes y jouaient pendant plus d’une décennie.
Aujourd’hui, certaines populations de la commune I n’achètent plus aliments et condiments au marché de Doumazana en plein milieu des ordures.
Les espaces verts sont transformés en station d’essence par un maire de surcroît. A en croire des habitants amers, le budget de cette pompe dépasse l’entendement, tant la somme est faramineuse.
Des pertes en vies humaines sont enregistrées dans des affaires foncières, par la négligence ou la non implication de la mairie de la commune I. Le jeune Issa Diarra a trouvé la mort en défendant ses droits. Où était la mairie en ce moment?
Un peu plus loin en commune II, par l’intermédiaire de son maire audacieux, Youssouf Coulibaly veut coûte que coûte la construction d’une station d’essence sur la route qui traverse l’Hippodrome malgré qu’elle soit contiguë à une autre station. Le maire de la commune V voulait aussi manger gros. La taxe annuelle avait été fixée à 18 000
Abdourahmane DOUCOURE
