Editorial : Une guerre complexe

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La guerre qui oppose l’armée malienne à de groupes armés depuis le 17 janvier 2012 est très complexe. Elle est même compliquée à mener. Car elle oppose l’armée à certains de nos compatriotes égarés qui ont des parents parmi nous, mais aussi des complices. Leurs parents qui sont parmi nous ne sont souvent pas avec eux. Ils ne sont pas d’accord avec ce qu’ils font contre la République. Mieux, ils les combattent même autant qu’ils le peuvent. Ceux qui sont militaires, sont mêmes aux côtés de leurs frères d’armes de l’armée nationale entrain de combattre leurs frères égarés. Mais paradoxalement, ils sont craints. On se méfie d’eux. Ils sont mêmes souvent victimes de vandalisme. Quelle guerre complexe !

 

Les complices de nos frères égarés qui sont parmi nous profitent bien de la situation complexe. Puisqu’ils sont tolérés au nom de « tout sauf l’amalgame », ils profitent pour donner des renseignements aux frères égarés. Mieux, ils planifient même l’attaque des garnisons et des localités avec les frères égarés et lâchent l’armée nationale à la dernière minute pour devenir d’une manière dévoilée bandits armés.

Face à cette guerre complexe, les maliens doivent faire preuve de maturité à tous les niveaux. D’abord, au niveau des forces armées et de sécurité, ensuite au niveau des populations civiles, surtout les parents de militaires et en fin au niveau des autorités qui doivent faire des efforts en matière de communication. Car c’est sur le plan de la communication que les bandits armés sont surtout entrain de gagner la guerre.

Diakaridia M’pè TOGOLA.

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