Fustigeant “les traîtres et autres ennemis du Mali qui détestent et nient toutes les performances de l’État, en ne se cachant même pas de leurs forfaitaires sur les réseaux sociaux”, Guy François Dembélé s’indigne en se demandant comment est-ce possible de porter tant de haine contre son propre pays parce que l’on n’y trouve plus les moyens malhonnêtes de satisfaire ses intérêts purement égoïstes. Et d’énoncer une vérité d’airain : “Ce qui est certain, c’est que la roue de l’histoire tourne et le Mali ne retournera plus jamais en arrière car un avenir radieux l’attend”.
Telle est, bien tracée, la ligne de démarcation entre ceux qui aspirent à nous retourner au règne des prédations et du bradage de la souveraineté nationale et ceux qui tiennent fermement à ce que le Mali se libère résolument de tous les jougs d’asservissement en se montrant et en se comportant comme un État digne, respecté parce que respectable. La résilience des Maliens est désormais l’évidence la mieux établie dans le monde en profonde mutation, ce n’est pas de la laudation, c’est un bel hymne à être soi. En quinze petits mois déjà, la transition malienne a prouvé à tous les déshérités de la terre que l’on peut vaincre toutes les perfides adversités fomentées par les puissances du mal, à condition d’avoir des dirigeants conscients de leur devoir et un peuple engagé à suivre les gouvernants consciencieux et intrépides. C’est le bonheur immense que nous avons au Mali maintenant. Aux dépenses excessives faites dans les bringues et ribotes naguère en vogue, le Colonel Assimi Goïta, dès son discours d’investiture en tant que Président de la Transition, a opposé les deux tiers de ses fonds de souveraineté à la satisfaction des besoins vitaux des couches vulnérables de la société, l’eau potable et les soins de sante, singulièrement dans les zones les plus difficiles de notre pays. Parallèlement, il met un point d’honneur à assurer à l’Armée nationale tous les moyens indispensables à l’accomplissement de ses missions régaliennes de défense de la patrie, le territoire national, les populations et leurs biens. Autant constater qu’il a soustrait les deniers publics de la dilapidation éhontée, des indignes détournements destinés à alimenter des paradis fiscaux, toujours opérés à travers de frauduleux montages économiques, de marchés fictifs et autres bureaux mafieux dits d’études ou de recherches. Les Maliens patriotes ont une grande confiance en ce chef militaire hors pair, conscient de la grandeur et de la servitude militaire, avec un sens aigu du destin glorieux que doit être celui du Mali. Quand il appelle les citoyens, ceux-ci se mobilisent, en témoigne la déferlante humaine qui a pris d’assaut le boulevard de l’indépendance le 14 janvier 2022, cinq jours après le criminel embargo décidé le 09 janvier. Un regard à rebours montre au Soudan des citoyens infatigables bravant les balles de la transition militaire depuis deux ans.
Il y a un chef, un vrai, aux commandes. La France de l’hystérique Emmanuel Macron a perdu de sa superbe, Colonel Assimi Goïta tient ferme. La Côte d’Ivoire d’Alassane Dramane Ouattara pestifère pour ses 49 mercenaires, Colonel Assimi Goïta ne se laisse pas émouvoir. Umaru Embalo Cissokho brandit sa menace de projet de force anti-putsch, Colonel a fait déjà échouer le coup d’État fomenté par Macron. Les Maliens tiendront le cap. Oui, un avenir radieux attend le Mali. Le doyen Fousseyni Ly renforce l’affirmation de Guy François Dembélé : “Il nous faut défendre l’esprit et la politique menés par la transition, et les pérenniser autant que possible. Tout faire pour éviter à jamais les erreurs et les fautes du passé !”.
Amadou N’Fa Diallo