Berceau de l’Islam, pays béni par la Providence Divine, le Royaume d’Arabie Saoudite, qui fête le 86e anniversaire du Trône ce 23 septembre 2018, n’a pas dormi sur ses lauriers et s’est surtout construit à la force du poignet.
La vision du fondateur du Royaume saoudien en 1932, Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud, d’un Etat tête de proue du Moyen-Orient et la détermination de ses successeurs à le traduire en actes concrets ont fait des prodiges.
Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite, lieu d’accomplissement du cinquième pilier de l’Islam (le Pèlerinage à La Mecque), est un leader mondial en matière de gestion de masses, ce qui lui vaut d’être sollicitée partout où les événements drainent des millions d’individus, comme la Coupe du monde, sont organisés.
Chaque année, à l’occasion du Pèlerinage à La Mecque, l’Arabie Saoudite reçoit l’un des plus grands rassemblements d’humains au monde. Nonobstant la mosaïque de fidèles, elle tire son épingle du jeu grâce à une politique de modernisation et d’extension des sites afin de permettre aux musulmans, venus du monde entier avec diverses coutumes et langues, d’accomplir leur devoir religieux dans la paix, la quiétude et la sécurité.
Le développement d’une telle compétence dans un monde en perpétuel bouleversement est d’autant plus pertinent que les Nations unies prévoient sur Terre 9 milliards d’êtres humains à l’horizon 2025.
Au même titre que la garde des Lieux Saints de l’Islam et la production de pétrole, l’expertise en matière de gestion de masses devrait participer au rayonnement international du Royaume de l’Arabie saoudite et à l’édification d’une nation plus prospère.
Si le pétrole constitue une source importante d’entrée de devises, on note aujourd’hui une politique de diversification économique sous la conduite du prince héritier Mohammed ben Salman, vice-Premier ministre, ministre de la Défense et président du Conseil économique et de développement, placé sous l’autorité directe du Roi Salman.
La Vision 2030, qu’il promeut, est un programme de réformes qui devra permettre à Riyad de diversifier son économie et de sortir totalement de sa dépendance au pétrole.
Selon “Contrepoints” du 29 janvier 2018, sous la plume de Younes Belfellah, “la globalisation économique, la compétitivité des marchés, l’économie des connaissances et la prolifération des nouvelles technologies d’information et de communication seront des facteurs qui propulseront le changement économique en Arabie Saoudite”.
En attendant, le Royaume d’Arabie Saoudite joue un grand rôle dans la stabilité du monde grâce au pétrole. Seul pays capable de combler le déficit d’approvisionnement à cette ressource, elle s’est engagée dans une politique de promotion du juste prix de l’or noir sur le marché international au grand bonheur des producteurs et des consommateurs : une contribution de qualité dans le maintien de la paix internationale et de la coexistence pacifique, notamment sa contribution à la force conjointe du G5 Sahel à hauteur de plusieurs millions d’Euros.
Notons que l’Arabie Saoudite et le Mali, membres à part entière de la Umma islamique, entretiennent une coopération bilatérale fructueuse qui embrasse tous les secteurs de l’activité économique, sociale et culturelle. Ils abritent tous les deux des sites inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.
Bonne fête du Trône au Royaume d’Arabie Saoudite !
El Hadj Alou Badra HAIDARA
Un édito? Hum…Quel est ce journaliste qui nous flanque un édito sur ce sujet, comme s’il ne vivait pas au Mali où l’actualité impose de se pencher sur des thèmes plus importants: 58ème anniversaire de l’indépendance; situation politique, projet de budget 2018; investiture du président IBK et tant d’autres sujets intéressants. Mais à la place d’un édito, c’est de la réclame qui est servie comme le ferait une agence publicité ba de gamme. A y voir de près, il y a des journalistes qui cherchent à amener les griots au chômage, mais malheureusement font très mal et l’un et l’autre!
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