Le long et difficile mois de ramadan a pris fin ce samedi 23 mai 2020. Les fidèles musulmans du Mali à l’instar de ceux du reste du monde, ont tenu à célébrer la fête de l’Aïd el-Fitr marquant la fin d’un mois de dévotions et de partage. Cette fois-ci, c’était au tour de la grande famille bovine de payer le prix fort de la fête. Si l’on peut le dire ainsi, des milliers de bovins sont désormais au paradis !
Bien que la fête se soit passée dans les bonnes conditions, elle fut néanmoins marquée par un peu de crainte dû à l’actualité sanitaire marquée par la Covid-19 et la situation sécuritaire encore très fragile au centre.
Justement, les fidèles musulmans n’ont pas manqué de prier non seulement pour la fin définitive de la pandémie, mais aussi pour le retour définitif de la paix, de la cohésion sociale au Mali et d’une stabilité économique dans le pays.
Malgré les défis du moment, la population malienne est restée fidèle à sa tradition effectuant des visites de courtoisie chez des proches, partager de la viande, marque de la solidarité légendaire au Mali, présenter des vœux les meilleurs…Puisse Dieu le très Miséricordieux les exaucer tous!
Le président de la république n’en est pas resté en marge de la présentation des vœux. Il a tenu à féliciter et souhaiter ses vœux les plus fraternels à toutes les Maliennes et tous les Maliens vivant au Mali et à l’extérieur. Dans ses vœux à la nation, il a exprimé une pensée pieuse pour tous les morts avant de formuler des vœux de prompt rétablissement pour les malades.
En retour, les responsables des Institutions en République du Mali, les confessions religieuses et la société civile ont adressé leurs vœux les meilleurs au président de la République. Loin d’une tradition mécanique, c’est plutôt un peuple soucieux du devenir du pays qui s’est exprimé.
Amadingué Sagara