Si la chute « même dramatique » du Président Laurent Koudou Guiawily Gbagbo de la Côte d’Ivoire a été saluée par presque tous les démocrates ; par contre l’assassinat du Colonel Mouammar El Kadhafi (assassiné par des inconnus) a été majoritairement déploré par presque tous les démocrates tant en Afrique qu’ailleurs dans le monde. Qui chutera au prochain tour ? Est-ce un Président africain, européen, américain ou asiatique ?
Dans ce monde incertain où les jeux de favoritisme priment sur la réalité, celui qui chutera peut ne pas être forcement africain. Ce qui semble probable, de nos jours, nous osons dire que des chefs d’Etat occidentaux, notamment européens pourraient à leur tour récolter de la tempête après avoir semé du vent. Cela pourrait bien être le cas pour le français Nicolas Sarkozy, qui aurait roulé dans la farine certains de ses homologues, pour évincer et assassiner le guide de la révolution libyenne sans véritable cause. Seulement, il paraîtrait que Kadhafi aurait été victime de son refus de céder le pétrole libyen aux occidentaux. Aussi, Kadhafi aurait payé ses actions visant à créer une monnaie unique africaine et fonds monétaire africain. Que dire alors de cette idée de l’ex guide de la Jamahiriya arabe libyenne, qui visait à la création des Etats-Unis d’Afrique ?
Bref Kadhafi est assassiné, mais à dire que Nicolas Sarkozy et les siens ont gagné, cela est toute autre chose. Car, nul doute que Sarkozy serait en train de payer déjà ses frasques en France en veille d’élection présidentielle, où il aura fort à faire pour enlever la victoire des mains des socialistes, qui viennent de conclure des accords de taille avec d’autres formations politiques françaises.
Et ce rebondissement dans l’affaire DSK, qui avait été qualifiée par presque la quasi-totalité des avertis comme un complot contre Dominique Strauss Kahn, qui était grand favori de la présidentielle française, par les différents sondages réalisés (avant ce coup de théâtre relatif à une fictive agression sexuelle contre une certaine Nafissatou Diallo) ?
Pour toutes ces raisons, que nous nous sommes tenté de citer cet adage qui dit ceci : Qui sème le vent, récolte la tempête !
Nicolas Sarkozy, sachant bien que le combat présidentiel de mai 2012 ne sera pas facile pour lui, serait en train de mettre tout en œuvre pour détruire ses principaux adversaires, mais n’est-ce pas qu’il est un trop tard pour lui ?
Zhao Ahmed A. Bamba