Tous les jours, que Dieu fait, en écoutant votre poste récepteur ou en lisant votre journal, vous apprendrez qu’un chef d’état africain ou un autre responsable est à l’étranger pour des raisons sanitaires. Et très souvent le peuple n’est informé qu’en dernière minute au moyen d’un communiqué laconique du porte du gouvernement qui évoque « des soins intensifs »
Quelle honte pour le continent qui n’arrive pas à soigner ses dirigeants après cinquante ans d’indépendance.
Quelle honte pour le continent quand on sait que ces responsables, évacués sanitaires de nos jours, sont, dans leur majorité, au pouvoir il y a plusieurs décennies.
Quelle honte pour le continent quand nos responsables ne comprennent pas que l’argent utilisé pour leur évacuation pourrait relever le plateau techniques de nos structures sanitaires pour leur propre prise en charge et par de la celle de la population qui en a tant besoin.
Quelle honte pour le continent quand nos dirigeants ne comprennent pas que leurs peuples ont aussi besoin de soins médicaux de qualité.
Quelle honte pour le continent quand des responsables ayant puisé dans les caisses de l’état s’en vont croyant pouvoir échapper à la mort à l’étranger.
Quelle honte pour le continent quand des responsables laissent la plèbe mourir faute de structure d’accueil de qualité.
Quelle honte pour le continent quand des responsables continuent à coûter cher à leur peuple même après leur mort.
Quelle honte pour le continent quand les budgets africains doivent prendre en charge le rapatriement de corps ayant rendu l’âme à l’étranger.
Nos responsables doivent comprendre que la mort existe partout même au au Val- de- Grâce.
Nos responsables doivent comprendre qu’elle n’épargnera personne même ce chef qui a sevré son peuple de milliards pour bénéficier des soins « appropriés » à l’étranger.