C’est la dernière ligne droite qu’amorcent les candidats dans les campagnes présidentielles qui se fermeront ce vendredi à minuit. Pour une fois, les enjeux semblent dominer le jeu. Les règles d’une compétition politique saine, une véritable fête électorale comme le dirait l’autre, ne sont pas les mieux partagées. D’un côté, on sent une campagne sur fond ethnique ou régionaliste au détriment des règles sacro saintes d’une république. Le code de bonnes conduites entre les candidats ne souffrent pas autant que les attitudes des militants des différents candidats sur le terrain.
Certains n’hésitent pas à agiter la fibre ethnique et l’appartenance régionale de leurs adversaires comme armes de campagnes.
D’autres s’appuient largement sur les associations religieuses pour réaliser leurs ambitions dans un pays qui sort d’une crise en partie religieuse. Au même moment les opérations de charme à l’endroit des militaires restent le sport d’autres.
Si rien n’est fait, ce qui semble être déjà, le scrutin du 28 juillet risque d’être un fiasco électoral aux conséquences incommensurables.
Alors, chers candidats : piano piano. Le Mali mérite mieux
IC