Éditorial : Pour une thérapie de choc contre la bourbouille

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L’année 2022 s’achèvera dans trois petits jours. Elle a été celle qui a vu notre peuple reprendre l’initiative historique en s’engageant résolument dans la reconquête de notre dignité et de notre souveraineté bradées par  des hordes successives de politiciens inconscients et nuisibles. L’histoire retiendra que ce 28 décembre 2022 marque l’anniversaire de la montée en puissance de notre vaillante Armée qui a déclenché le 28 décembre 2021 les premières offenses d’envergure contre tous les nids terroristes dans notre pays, djihadistes et autres, lesquels opéraient sous la couverture des forces d’occupation Serval, Barkhane, G5-Sahel. Il y a un an, en effet, les attaques des terroristes contre nos populations et nos forces armées s’intensifiaient, jour après jour, “charriant au quotidien des morts, des blessés, des réfugiés et des personnes déplacées”, selon le constat rigoureux de Macky Sall, président du Sénégal et actuel président de l’Union Africaine. Macky déplorait qu’au nez et à la barbe des forces internationales pléthoriques conçues pour combattre le terrorisme et stabiliser le Mali, “Les attaques sont devenues fréquentes, plus meurtrières et plus audacieuses puisque, de plus en plus, les terroristes s’en prennent aux forces de défense et de sécurité elles-mêmes jusque dans leurs casernes”.

Dès le 28 décembre 2021, l’Armée nationale du Mali, parce qu’ayant désormais à sa tête des officiers patriotes conscients de leur devoir,  a entrepris de renverser la tendance en allant chercher les forces du mal dans tous leurs retranchements. C’est bien cela qui a motivé Emmanuel Macron et ses inconscients chefs d’Etat des pays de la CEDEAO à concevoir à la hâte les sanctions illégales contre le Mali, mises en oeuvre en moins de quinze jours, le 9 janvier 2022, à travers un embargo déshumanisant. Mais, grâce à la résilience des Maliens qui tiennent viscéralement à leur patrie (ils l’ont prouvé en répondant, seulement cinq jours après la décision de la CEDEAO,, comme un essaim d’abeilles à l’appel du Président de la Transition le 14 janvier désormais décrété Journée de la souveraineté nationale), le perfide embargo a soudé plutôt les citoyens conscients. En cette fin d’année 2022, il n’existe plus de sanctuaires terroristes au Mali, l’Armée nationale les a tous détruits ou contraint les forces du mal à les abandonner, et les agents de la mort n’opèrent plus qu’en bandes de tueurs pour ensuite se fondre dans la population après chacun de leurs forfaits. Mais ils seront vaincus, promesse de nos intrépides officiers et soldats.

L’année 2023, qui connaîtra beaucoup d’enjeux politiques, sera heureuse, il faut s’en réjouir mais surtout veiller à ce qu’aucun démon ne parvienne à contrarier les perspectives heureuses qui profilent à l’horizon. Les terroristes sont traqués avec perséverance. Les services de l’assiette (Douanes, Impôts…) sont dans la performance. Notre sous-sol regorge d’immenses ressources. L’Armée est fière. Son Chef suprême, fortement soutenu par la hiérarchie militaire, continue de bonifier ses capacités par l’acquisition des outils de défense qui dissuadent tout effronté. Convaincue de cela, la force Barkhane a fui, sous la pression des populations de la cité des Askia, de son emprise de Gao sans procéder à la protocolaire passation aux forces maliennes; la fin de l’opération Barkhane sera d’ailleurs annoncée moins de trois mois après par le très arrogant Emmanuel Macron. Les diplomates indélicats savent désormais quelles limites ils ne doivent plus se permettre de franchir au Mali, sous peine d’être expulsés comme Dr. Hamidou Boly, représentant de la CEDEAO, et l’ambassadeur français. Le récent gentlemen’s agreement négocié par le président Alassane Dramane Ouattara pour obtenir la libération de ses 46 mercenaires parmi lesquels quelques serria-léonais, libériens et français, montre bien que nous avons une armée forte qu’aucune menace et qu’aucun ultimatum de mafieux et de desperados, politiques, religieux et militaires, d’où qu’ils soient, ne peuvent intimider. Last but not the least, le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, après avoir été soigné par une solide équipe de médecins performants,  a repris sa place à la tête du gouvernement, et l’on sait avec quelle détermination, face aux ennemis du Mali. Certes, il s’appuie sur une canne pour quelques temps, non pas à cause des séquelles consécutivement au repos médical qui l’avait éloigné de l’arène, mais pour avoir été victime, après sa rencontre avec le Président de la Transition  le 25 novembre, d’un mauvais pas qui a provoqué des douleurs dans sa jambe : il ne souffre d’aucun handicap qui fait frémir, n’en déplaise à ses détracteurs que l’on ne peut guérir de la choguelite, effroyable maladie des ennemis intérieurs.

C’est sur ces entrefaites que les politiciens qui ont détruit les fondements du Mali durant trente éprouvantes  ‘refont entendre leurs voix lugubres. Ces formations politiques, en réalité des bourbouilles sur le beau corps de la démocratie, méritent qu’on leur applique une thérapie de choc. Elles prétendent constituer bientôt une nouvelle plateforme porteuse de recettes miracles, mais combien pèsent-elles sur l’échiquier politique national ? Pas plus que le poids d’une pomme ordinaire. Tout leur aéropage présent à la conférence nationale de l’Adema il y a deux semaines ne constituait qu’un enjoliveur trompeur. Pris individuellement, aucun d’eux ne peut se prévaloir d’un fief politique. Dr. Bokary Tréta n’a jamais réussi à se faire élire chez lui  Idem pour Konimba Sidibé. Il y a longtemps que Tiébilé Dramé est politiquement porté disparu à Nioro du Sahel, de même que Madame Sy Kadiatou. Quant à Djiguiba Keïta dit PPR, c’est à peine s’il peut reconnaître les sentiers menant à Macina. Amadou Koïta n’a jamais été quelqu’un d’autre qu’un phraseur pathologique. Seydou Coulibaly, opérateur économique, proche de Karim Keïta et faiseur de ministres de l’équipement et encore, sa présence porte plusieurs significations qui méritent d’être plus longuement developpées. Et voilà dans la mêlée des politiciens Ousmane Madani Haïdara qui veut se cacher derrière le paravent de la religion pour faire peur à la Transition. Cet homme plein de contradictions, rusé comme un lièvre, se joue de l’intelligence des masses musulmanes depuis 40 ans. Il vient de faire faux bond aux politiciens en les faisant recevoir chez lui son âme damnée, Mohamed Macky Bah Le peuple les attend tous de pied ferme.

Amadou N’Fa Diallo

 

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3 COMMENTAIRES

  1. sangare avec ton maudit ADEMA-PSJ et son Marimenthia, et le traître, le corrompu et le nepotiste Alpha Omar Konare n’avez que vos deux yeux pour pleurer car le Mali sera fait sans vous.

  2. Ce pouvoir ressemble comme une goutte d’eau à celui des officiers subalternes du 19 novembre 1968.
    Seulement le contexte national et international a changé.
    Comme les OFFICIERS SUBALTERNES,les CINQ COLONELS ne sont motivés qu’à profiter des délices du pouvoir.
    Les OFFICIERS SUBALTERNES ont commencé par se débarrasser de leurs camarades proches du pouvoir déchu comme ceux d’Ibk.
    Ainsi le HÉROS DE LA CAMPAGNE CONTRE LES SÉPARATISTES DIBY SILLAS DIARRA ET SES CAMARADES ONT ÉTÉ ARRÊTÉS ET ÉLIMINÉS À TAOUDENI APRÈS LES AVOIR SÉVÈREMENT TORTURÉS.
    Il s’agit d’une instruction du NÉO-COLONIALISME FRANÇAIS matérialisée par MOUSSA TRAORE,chef des PUSCHISTES,aux ordres de JACQUES FOCCART,le monsieur Afrique du GENERAL DE GAULLE.
    Il fallait donner une leçon exemplaire pour dissuader les autres hommes politiques qui dirigent les territoires balkanisés pour servir les intérêts de la France.
    MODIBO KEITA et ses camarades seront ainsi torturés à mort,les plus faibles ne vont pas résister.
    Le père de l’indépendance,sportif reconnu,est empoisonné.
    Ensuite,MOUSSA TRAORE,le chouchou de FOCCART,se débarrasse patiemment de ses camarades qui contestent son autorité pour être le seul maître du pays.
    Le capitaine YORO DIAKITE est le premier à subir les foudres du taiseux MOUSSA TRAORE.
    Ensuite vont suivre KISSIMA DOUNKARA,TIECORO BAGAYOGO et leurs bandes mafieux.
    La boucle est bouclée par le harcèlement du frère COLONEL YOUSSOUF TRAORE l’obligeant à fuire le pays pour ne pas connaître le sort criminel de ses camarades dont il a participé aux arrestations.
    Le taiseux MOUSSA TRAORE,seul maître du bateau Mali,créé l’UDPM,un parti unique,pour se donner une légitimité politique.
    Ainsi l’armée malienne est politisée car pour avancer en grade et occuper des fonctions militaires et politiques,il faut militer pour l’UDPM.
    L’armée malienne commence à se dégrader car malgré les agissements malsains de KISSIMA DOUNKARA,l’armée malienne entretenait les armes et faisait régulièrement les entretrainements militaires.
    C’EST CETTE PÉRIODE QUE LES THURIFERAIRES DE MOUSSA TRAORE UTILISENT POUR MAGNIFIER LE BILAN DU SANGUINAIRE.
    Avec l’arrestation de KISSIMA DOUNKARA et la création de l’UDPM,un clan familial dirigé par la femme du dictateur a commencé à gérer les immenses ressources affectées à la défense.
    LA MAFIA S’INSTALLE AINSI AU SEIN DES FORCES ARMÉES.
    Elle reste même pendant la période de l’ère démocratique.
    Elle semble indéboulonnable car les hommes politiques ont été incapables de réformer l’armée malienne du fait de ses pressions.
    Un homme politique,FEU BOUBACAR SADA SY,a même été éliminé car décidé à donner à notre armée un contenu vertueux.
    Son petit,SOUMAILA CISSÉ,est harcelé après la parenthèse ATT qui a été le moment de consolidation de cette MAFIA INSTALLÉE car jamais inquiètée facilitant le renouvellement du personnel par les fils placés au prytanée militaire de kati créé par MOUSSA TRAORE après l’arrestation de KISSIMA DOUNKARA.
    Un très proche,IBRAHIM BOUBACAR KEITA,du mouvement démocratique sorti de l’ombre par ALPHA OUMAR KONARE sera récupéré par MOUSSA TRAORE à travers CHOGUEL MAIGA afin d’exploiter sa PERSONNALITÉ POLITIQUE façonnée par la gestion de l’ADEMA PASJ permettant de revenir dans la gestion étatique après le 26 mars 1991.
    ATT,face à la menace de SOUMAILA CISSÉ candidat du parti au pouvoir l’empêchant de revenir au pouvoir,va rejoindre ses ennemis regroupés autour du traite IBK.
    Pendant son premier quinquennat,il collabore étroitement avec MOUSSA TRAORE et ses thuriferaires à la tête desquels CHOGUEL MAIGA.
    Leurs cadres sont placés dans les fonctions stratégiques de l’État dont la direction de la plus grande entreprise du Mali,CMDT,attribuée au dernier ministre des finances du dictateur.
    Depuis ils ne quitteront plus dans la gestion de l’Etat l’affaiblissant encore plus provoquant même le COUP D’ETAT contre le naïf ATT.
    IBK,le traite,est soutenu exploitant sa PERSONNALITÉ.
    SOUMAILA CISSÉ,le très proche du craintif feu BOUBACAR SADA SY,est harcelé,battu à mort et éloigné du pouvoir jusqu’à son décès.
    Parallèlement tout est entrepris pour noircir le bilan élogieux d’ALPHA OUMAR KONARE,celui qui a donné le DERNIER ESTOCADE à la dictature militaire à travers son journal LES ÉCHOS qui se vendait comme un petit pain à la fin des années autorisé par le dictateur pour donner une image de respect de la liberté d’expression à son régime quand il était président de l’OUA.
    Les CINQ COLONELS sont le produit du prytanée militaire de kati créé par le dictateur MOUSSA TRAORE au tout début des années 1980 étant le seul maître du pays après une décennie à subir les agissements de ses camarades officiers subalternes du 19 novembre 1968.
    Au prytanée militaire de kati sont placés les enfants des militaires proches du dictateur et ceux des membres de l’UDPM.
    Ils sont actuellement à tous les étages de l’armée malienne expliquant son affaiblissement criad et l’impossibilité à la réformer comme l’a souhaité feu BOUBACAR SADA SY et comme devrait certainement faire SOUMAILA CISSÉ.
    La campagne suscitée par les CINQ COLONELS qui consiste à rejeter la classe politique sert à éloigner tous ceux qui ont combattu la dictature militaire.
    Il va de soi,parmi ceux ci,il y a les proches du traite IBK qu’ils ont fini par abandonner car ce dernier n’a jamais eu une prise sur l’armée malienne malgré les sollicitations de SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA.
    C’est un des camarades du prytanée,MOUSSA DIAWARA,qui a géré l’armée malienne pendant la présidence IBK.
    Ça a été très facile d’écarter IBK quand il fallait et éliminer SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA le plus craint car empêchant tout COUP D’ETAT pendant la décennie ADEMA PASJ.
    Les écrits de ce journaliste AMADOU N’FA DIALLO montrent que tout est entrepris pour empêcher le retour des ennemis de la dictature militaire.
    “Ousmane madani haidara…Ce homme plein de contradictions,rusé comme un lièvre…..”s’est opposé aux religieux aux ordres du dictateur parmi lesquels MAHMOUD DICKO c’est à dire la communauté WAHABITE dont l’installation et l’épanouissement a été favorisée par MOUSSA TRAORE très proche des autorités politiques du moyen Orient.
    Les séparatistes sont soutenus par le moyen Orient.
    Les CINQ COLONELS refusent de les combattre,les ont même accepté dans le gouvernement et le CNT.
    Le peuple manipulé à croire à la défense de la souveraineté du Mali découvre au fur à mesure qu’il a été trompé.
    La vérité ne prend jamais l’ascenseur,mais toujours l’escalier.
    Elle prend le temps qu’il faut pour arriver à bon port.
    Les CINQ COLONELS seront chassés comme leur mentor MOUSSA TRAORE et le traite IBK.

  3. Tres belle plume Diallo ke, mille merci pour cette analyse Lumiere, beaucoup de success en 2023 et nous espérons continuer a te lire car tes qualités journalistiques sont sans égales!

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