C’est désormais tous les vendredis dans vos kiosques : Plume libre arrive avec le serment et l’ambition de participer résolument à la maturation de la démocratie, partant à la consolidation de la citoyenneté exigeante sans laquelle nos libertés, collectives comme individuelles, ne résisteront pas à l’épreuve des dérèglements qui émaillent d’ordinaire l’exercice du pouvoir. Tel se veut Plume libre, dont voici le premier numéro, en tant qu’hebdomadaire d’informations générales, d’analyses, d’investigations, d’orientation. En somme, une nouvelle boussole pour les citoyens maliens.
Dès à présent, nous voulons dissiper les inquiétudes de ceux de nos compatriotes qui se demanderont, pour de bonnes raisons d’ailleurs, ce que vient faire un nouveau journal dans un espace médiatique déjà bondé jusqu’à l’embouteillage. Plume libre, nous en faisons le serment, ne sera pas un journal de trop, il sera un organe qui aura vissé à son corps le professionnalisme. L’espace, dit-on, a horreur du vide. L’espace médiatique, singulièrement, ne peut s’accommoder du vide. Il y a toujours pour des lecteurs et des citoyens, concernant la vie de la nation, une zone d’ombre à éclairer, une lumière à apporter, un nœud à dénouer, etc. Autant la démographie évolue, autant l’activité humaine se diversifie et autant un journal, pourvu qu’il tienne à coeur son devoir d’informer, a son rôle à jouer.
Plume libre s’y emploiera avec l’entêtement du Phénix. Il est votre journal, il attend donc de chaque Malien et de chaque Malienne une attention soutenue. Il n’est pas question d’échecs, il s’agit de victoires à remporter ensemble.
Fabril Abdoul
Source: Plume Libre