Editorial : Où est le changement ?

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Ce beau monde qui avait applaudi à grands cris «le coup de force du 22 mars 2012» est en train de déchanter au fil des semaines et des mois par cette situation de mi figue mi raisin. Tous ces espoirs, exaltations et espérances qui ont accueilli les jeunes militaires sont en train de s’émousser. Et pour cause : On ne peut pas faire du neuf avec du vieux, dit un dicton mandingue.

C’est à une coupe réglée que la junte malienne a été soumise par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Pourtant, la junte  bissau-guinéenne a refusé tout le diktat de la CEDEAO. Pourquoi alors la Communauté  impose aux militaires maliens ce que les militaires bissau- guinéens ont rejeté en bloc ? Dès lors, on se pose la question de savoir à quel jeu joue la junte malienne : le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) ? Est-ce une question de manque d’équipements militaires qui aurait ralenti leur élan ?

Le retour à l’ordre constitutionnel imposé par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’envisage aucun changement perceptible pendant la transition que nous vivons. On reprend les mêmes «crapules» et on continue. Les voleurs de la République occupent toujours les postes clés du pays ; mieux les délinquants financiers ne sont jamais inquiétés.

Alors que «le coup de force du 22 mars 2012» devait être une occasion pour le gouvernement de transition de se démarquer des cadres véreux, de mener à fond le «Kokadjè» tant prôné depuis la révolution de mars 1991. Mais hélas ! Le président  de la République par intérim, issu du parti Adema dit parti «majoritaire» aurait à son actif la propension de la délinquance financière, qui a fini par être un système de gouvernance politique ; alors que les maires des communes de Bamako portaient la spéculation foncière à un niveau jamais égalé.

C’est pourquoi sous le régime Adema, on a vu émerger un nouveau commerce illicite prendre de l’ampleur, celui de la terre. Or tous les grands problèmes que la nation malienne rencontre aujourd’hui émanent de certains barons du parti dit majoritaire. Un parti politique né  en octobre 1990 des «crachats» de l’ex-parti unique Union démocratique du Peuple malien (UDPM). Dès lors, l’Adema a été récupérée par les ex dignitaires de l’UDPM.

Le combat démocratique du premier président démocratiquement élu a pris fin avec la libération de l’ex dictateur Moussa Traoré, mais surtout avec le retour aux commandes de l’Etat d’un autre militaire, ATT, qui était loin d’être un exemple d’officier vertueux.

Le Premier ministre de «Pleins pouvoirs», Cheick Modibo Diarra, nommé par le médiateur Blaise Compaoré est un Malien de la diaspora, qui a accepté le retour aux sources. Rentré au bercail avec l’espoir de briguer les suffrages de l’élection présidentielle d’avril 2012, Cheick Modibo tombe fortuitement sur une occasion inespérée qu’offrait le coup d’Etat du 22 mars 2012.

Ce dernier, mal préparé pour mener à bien ses nouvelles charges, veut avoir le contrôle de l’action gouvernementale jusqu’à enlever aux ministres les initiatives.

Amy SANOGO

 

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5 COMMENTAIRES

  1. C’est un véritable record d’écrire aussi mal! C’est brouillon, mélangé, confus… Ca part dans tous les sens!…

    NUL

  2. Amy est tellement déçue qu’elle ne sait par où commencer. Je la comprend, on est tous un peu comme elle. que Dieu sauve le Mali et tous les maliens de bonne foi. Qu’Il maudisse tous ceux qui ont mis le mali dans ce trou, tous, tous, tous, tous,touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus!

  3. Que veut elle dire cette dame ? On ne comprend fin de son analyse. Si tu n à rien à dire tais toi

  4. Amy, pour tout les respect qu’on te doit, cet article est insensé. don’t worry be happy!

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