Editorial : Nous sommes de retour!

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Après deux semaines au lieu d’une semaine, d’absence sur le marché, votre journal « Mali Demain » réapparaît dans le but de poursuivre sa logique d’Informer Autrement. Notre credo, à nous. Il est vrai que nous devons être dans les kiosques le vendredi 9 novembre dernier, mais pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous n’avons pas pu. Toutes nos excuses.

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Nous reprenons disais-je, le chemin d’informer avec une page bien remplie d’actualités politiques, lorsque l’on voit pro et contre l’abolition de la peine mort au Mali  s’affronter; l’assassinat du secrétaire général du parti SADI à Niono qui suscite indignations et protestations ou encore, l’affaire des otages remis au second plan ; l’affaire retentissante Ahmed Sow, ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau ; économique avec la hausse du prix du pain sans compter celle des hydrocarbures dont nous ne savons par quelle magie, les pouvoirs publics parviennent à maîtriser l’inflation. Nous imaginons, les milliards de manque à gagner pour l’Etat malien, donc pour le contribuable par rapport à cette montée vertigineuse des prix du baril au plan mondial. Le gouvernement du Général de Police Modibo Sidibé ne pouvait pas bien débuté sa mission.

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Sans compter la grève de 72 heures que s’apprêtent à enclencher le 4 décembre prochain, les enseignants du secondaire, tout comme les menaces similaires de la FEN. C’est dire que c’est chaud pour le Général Amadou Toumani Touré et son Premier Ministre lorsque l’on sait que l’ADP qui l’a soutenu au cours de la présidentielle, après le remaniement ministériel du 3 octobre dernier qui a vu la majorité des formations politiques marginalisées à en croire leurs dirigeants et militants, a décidé d’observer la stricte neutralité. Et du coup, l’horizon de 2012, s’annonce houleuse. Voire très difficile s’il ne s’assombrira pas davantage avec le maintien de la pression dans la rue d’associations et autre syndicats à la recherche de crédibilité. En attendant, les partis politiques, surtout de l’opposition s’ils ne sont pas renforcés dans les jours, et mois à venir par certains de l’ADP, observent le silence avant de se jeter dans la dense certainement. Pour quelle fin ? Seule l’avenir nous édifiera !

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« Comme quoi, gagner une élection, ne veut pas dire qu’on sera en paix ! Le plus difficile, c’est de se maintenir», dixit ATT après sa réélection cette année.

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Bokari Dicko

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