Editorial: Manque de courage et de volonté

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Hier, la presse malienne dans son ensemble a assisté à la conférence de presse des partis politiques entre autres: ADEMA, URD, MPR, PARENA, CNID, REDD, le PDES, qui ont exposé leur plan de sortie de la crise dénommé : « initiative des partis politiques pour la paix et la stabilité au Mali ». Un joli thème. Une belle rencontre que nous attendions avec impatience depuis ces formations politiques ont décidé d’aller voir le locataire de Koulouba pour lui proposer leur plan.

En réalité, ces partis sont inquiets sur la tenue des élections prévues pour le 29 avril prochain. Pour éviter le contraire, ils ont décidé de mettre le turbo afin d’encourager le gouvernement à respecter les dates des joutes électorales.

Certes les pouvoirs publics tentent bon an mal an, de poser des actes allant dans ce sens mais, la réalité sur le terrain « est qu’à part quelque chose d’extraordinaire, il sera impossible de tenir les élections aux dates indiquées », nous confient bien d’observateurs et analystes sur le Mali.

La question que tout le monde se pose, quel rôle la classe politique a joué de 2002 à ce jour dans la résolution des conflits au nord du Mali ?

Le plan ainsi proposé à ATT permettra-t-il au respect des dates des élections ? Non !, expriment bien d’observateurs car, c’est permettre au locataire de Koulouba de rester dans son luxueux fauteuil présidentiel. Dans ce cas, les démarches entreprises par la classe politique n’est autre que de jouer au médecin après la mort car, ceux qui nous gouvernent ne peuvent plus organiser les élections à la date du 29 avril prochain compte tenu de certains facteurs : – primo confection de la liste électorale, son peaufinement, le matériel électoral qui difficilement pourra être disponible à temps.

Enfin, pourquoi cette classe politique n’exige pas que la Cour Constitutionnelle déclare ATT et son équipe incapable de diriger le Mali pour haute trahison, au lieu de tourner en rond ?

C’est un manque de courage et de volonté de la part de nos hommes politiques même le parti SADI a ouvert la voie après nous.

En réalité, tout le Mali a été roulée dans la farine par ces gens-là.

La solution de sortie de crise est la mise ne place d’un régime transitoire dirigé par un civil, sans ces gens-là. Le Mali fort d’hier a été remplacée par le plus faible. Et de la sous région. Qui l’aurait imaginé ?

Bokari Dicko

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1 commentaire

  1. Bel article cependant le questionnement a savoir le rôle qu’à jouer la classe politique depuis ce temps mérite d’être posé car dans nos pays on pensent qu’il faut être au pouvoir pour entreprendre des projets de développement durable ou de proposer des solutions idoines face aux innombrables difficultés auxquelles nous sommes confronté chaque jour

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