Editorial : L’espoir est permis !

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Vous avez entre les mains chers lecteurs, la dernière édition (année 2013) du journal 26 Mars bihebdomadaire depuis maintenant un an.

Cela, afin de nous donner quelques jours de repos, de réflexion et d’auto-évaluation du chemin parcouru.

Et, comme le temps passe inexorablement, dans quelques jours seulement, l’année 2013 appartiendra définitivement au passé et à l’une des plus tristes (et glorieuses à la fois) pages de l’histoire du Mali indépendant.

 

 

2013 va s’en aller donc, avec des illusions perdues, des attentes non comblées, des espoirs déçus, des promesses non-tenues pour nombre d’entre nous.

Aussi, le Mali aura frôlé le chaos en janvier 2013 quand, les terroristes qui occupaient déjà les régions de Tombouctou, Gao et Kidal envahissaient Kona (60 km de Mopti) et se préparaient à avancer sur Bamako. Il aura fallu toute la détermination du président Français, François Hollande pour stopper la catastrophe qui planait sur le pays et  lui restituer ses régions occupées.

 

 

Les grandes Nations ne disparaissent jamais. Elles peuvent trébucher, mais elles ne tombent jamais. C’est pourquoi, les Maliens, malgré les très difficiles épreuves vécues ont repris leur destin en main. Avec des élections présidentielles et législatives tenues dans un temps record, notre grand Mali est désormais en marche. Et, il faut y croire !

 

 

Alors, aucun malien ne doit aujourd’hui être pessimiste. Aucune ambition ne doit être freinée car, il n’y plus de raison de sombrer dans le désespoir.

Chacun d’entre-vous qui lirez ces lignes, conserve ce qu’il y a de plus cher et sacré : la VIE, ce symbole de l’espérance.

 

 

Que faire à présent pour reconstruire le pays ?

Il faudrait que tous les fils du pays s’unissent et fassent preuve de tolérance et de pardon et ne pas se demander (comme le disait Kennedy) ce que le pays peut faire pour eux, mais ce qu’ils peuvent faire pour le pays.

Et, quelle que soit l’ambition que chaque Malien nourrirait pour le devenir de ce beau pays, (où pour lui-même) chacun doit tout mettre en œuvre, pour préserver la paix sociale sans laquelle aucun développement n’est possible.

 

 

Il faut donc privilégier les intérêts du Mali d’aujourd’hui, aussi et surtout, ceux du Mali de… Demain.

Puisse Dieu le Tout puissant, assister notre grand Mali dans son combat pour l’unité et la paix, gage de tout progrès social, et inspirer nos dirigeants, hommes politiques et le Peuple Malien. Cela, afin que le Mali, notre « Bien Commun », puisse se relever, aller de l’avant, et constituer pour Tous, une fierté !

 

 

En attendant, à tous nos lecteurs et autres partenaires, à tous ceux qui nous soutiennent (souvent dans l’anonymat), à tous les Maliens, à nos Forces Armées et de sécurité, à la force Serval, à la Minusma et autres qui vivent sur notre terre, 26 MARS souhaite une bonne fin d’année 2013.

A l’année prochain Inchallah !

 

Boubacar Sankaré 

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1 commentaire

  1. Le veritable desastre du Mali n’est pas souligne ici.Cela ne me surprend point car c’est le dernier souci du systeme et des personnes qui en beneficient les faveurs;je veux parler du chomage notamment celui des jeunes.Qui s’en preoccupe?

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