Éditorial : Les cavaliers du cheval de Troie

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L’abjection ne peut que se parer de la bassesse. Pour avoir dénoncé les cavaliers montés sur le cheval de Troie dans mon éditorial du jeudi dernier, j’ai à nouveau eu droit à des injures d’un certain damné contre qui les prédictions des autochtones de Yanfolila ne manqueront pas d’agir, qui se cache bravement sur une sorte de « Jeunesse Adéma » afin de livrer ses injures, au lieu de répondre honnêtement aux faits clairs et évidents que je mets à la portée de l’opinion publique. Mais l’injure ne vaudra jamais preuve et, par un effet imparable de la justice immanente, elle retournera toujours à son auteur. Qui n’a pas d’arguments se fend en pamphlets d’injures à longueur de temps. Comme c’est triste pour des personnages qui veulent se prévaloir de la vertu et de la dignité ! Nos concitoyens qui ont voulu réagir contre le personnage sulfureux et son abjection ont cherché en vain sur les plateformes Adéma l’immonde injure. C’est que, cette fois-ci, les coalisés ont soigneusement évité de publier, comme d’habitude leurs injures, sur les réseaux traditionnels, ils ont simplement circulé leur sacrilège entre eux. Pour de bonnes raisons, on le comprend, parce qu’incapables d’un droit de réponse en bonne et due forme, et toujours incapables de mettre clairement un prénom et un nom, la couverture « Jeunesse Adéma » leur étant bien commode. Mais cela est désormais sous l’œil des magistrats qualifiés, ils l’ont compris. Le plus horripilant relevé dans leur tract injurieux ests qu’il y est dit que « …nous avons entrepris nos autres camarades jeunes des autres formations politiques pour porter plainte contre vous afin que vous apportez la preuve de de vos insinuations… » Contre qui ? Moi ? En attendant cette fiction hollywoodienne qui ne sera jamais tournée, j’ai pris le soin de dispatcher la risible menace afin que tout le monde se rende compte de l’infantilisme de ceux d’en face. Non, ils ne pourront jamais porter plainte contre moi et, le feraient-ils qu’aucun jeune (s’il s’agit bien de « Jeunesse Adéma », ne lui suivrait dans leur suicide judiciaire. Ils savent bien que l’Adéma-Pasj n’a pas tardé à se muer en organisation mafieuse, que c’est tout simplement un parti de pilleurs de deniers publics, à l’exception de quelques personnalités qui, comme exceptions, attestent le cartel rouge et blanc.

Des délinquants financiers et économiques, prédateurs professionnels : quel Malien peut ignorer que le machin électronique est aux pieds des générations des dirigeants de l’Adéma-Pasj ? Venus au pouvoir pauvres comme des rats d’église, ils ont été les premiers fonctionnaires ou politiciens milliardaires de l’histoire du Mali. Quand l’Adéma-Pasj commençait sa prostitution entre 2001 et 2002, ceux qu’on pousse maintenant à injurier n’étaient pas nés pour la plupart et ceux d’entre eux qui avaient vu le jour n’avaient pas l’âge d’aller à l’école. Voilà un drame incommensurable : des pères et des mères nobles donnent dignement naissance à leurs progénitures, l’Adéma-Pasj les transforme en insulteurs ! La relève est-elle bien assurée ?  Pour la petite histoire, l’Adéma-Pasj, en trente ans, a fait la promotion de combien de jeunes ? Nous avons toujours les mêmes figures qui sont ministres, ambassadeurs, etc., contraignant les jeunes gens à squatter leurs bureaux, à la recherche de pitances les transformant en chiens nourris pour aboyer sur ceux qui les gênent. Oui, l’Adéma est un parti de ripoux qui n’ont cure d’aucune morale, d’aucune vertu. Juste bons pour accompagner chaque président de la République (« Nous accompagnons l’action du Président ! »). Ils ont aidé Alpha Oumar Konaré à tripatouiller les textes en mettant le général Amadou Toumani Touré à la retraite, au lieu de la démission de l’armée pour briquer la magistrature suprême. Sous l’ombre de ce dernier, ils se sont rués sur les patrimoines de l’Etat, tels des pionniers yankees, là-bas, aux U.S.A. Ils ont volé les mines, bradé les entreprises (Huicoma et autres), ils ont pillé la BMH, Energie du Mali, pardon pour les cardiaques. Procès contre qui ? L’individu indélicat a terminé son tract par un « vous êtes vaincus et nus vaincrons ». Il est loin de se rendre compte qu’il venait de révéler leur intrique inavouable. Vaincre, verbe utilisé contre l’ennemi. C’est indéniable la révélation du complot visant à remettre  en selle ceux qui ont détruit notre pays et notre Armée, qui nous ont causé des morts de  nos soldats et des innocents, qui nous ont fait perdre 73% au moins de notre territoire. Que Dieu préserve le Président de la Tradition des intrigues des cavaliers du cheval de Troie qui ont échoué durant deux ans à faire chuter sa Transition et qui s’échinent aujourd’hui à revenir comme de vertueux serviteurs  de la quatrième République.

 

Amadou N’Fa Diallo

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2 COMMENTAIRES

  1. Soutien et bon courage à Amadou N’Fa Diallo !

    Il faut préciser qu’il est insulté et menacé par des gens de l’ADEMA, mais aussi sur les réseaux sociaux par des trolls de la junte française payés par Macron.

    D’ailleurs, il faudrait vérifier si ces gens n’ont pas monté une coalition maléfique pour attaquer non les idées mais la personne du journaliste Amadou N’Fa Diallo.

  2. ADEMA= ASSOCIATION POUR LA DESTRUCTION DU MALI est un parti politique dirige par des corrompus, et des apatrides qui a transforme la democratie en Kleptocratie au Mali, qui a detruit les FAMA et l’Ecole du Mali, Ma question est de me dire comment Mala Konare a eu ses galons farfelus de colonel? Comment Kadia et Dougoukolo Konare ont eu leur bourses d’etudes en France?

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