Editorial : Les bons points du Pr Sanogo

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Le Premier ministre a toujours exhorté les membres du gouvernement à savoir et à faire savoir. Aujourd’hui, le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales, le Pr Salikou Sanogo est l’un des rares ministres à observer cette instruction. En effet, il sait tout ce qui se passe au sein de son département, au détail près, et partage les infos à la fois avec ses collaborateurs et, surtout, avec la presse, relais incontournable d’une saine information, permettant ainsi aux différents acteurs de l’école de comprendre les choix opérés. C’est ainsi que nombreux sont nos compatriotes qui ont appris que, sur la manne financière issue de la privatisation de la Sotelma, l’Etat a octroyé 5,4 milliards de FCFA à l’Education, pour la construction de 5 lycées d’enseignement général et de 2 lycées techniques.

Les lycées de Ménaka, Gourma Rharous, Baraouéli et Niamakoro, financés par d’autres fonds, sont aussi en voie d’achèvement, sans oublier ceux qui ont connu une réhabilitation, notamment l’IFP de Kayes et le lycée Bouillagui Fadiga.

Parallèlement au renforcement des capacités d’accueil, la lutte pour la qualité de l’enseignement a été engagée, avec la réforme du DEF, celle du lycée, le recrutement d’enseignements professionnels et la fin de la contractualisation des métiers de l’enseignement. S’y ajoute la rigueur de plus en plus accrue dans l’organisation et la correction des examens. Aux syndicalistes et aux parents d’élèves de tenir honnêtement leur rôle, afin d’éviter l’anéantissement de ces efforts louables. Quant aux élèves et étudiants, ils ont compris depuis quelques années que les débrayages sauvages ne jouaient pas en leur faveur et ils préfèrent désormais revendiquer tout en restant en classe.

Tous donc derrière ces bonnes œuvres, permettant de réhabiliter l’école et de revaloriser les diplômes maliens. Ce qui occasionnera tôt ou tard des répercussions positives sur la performance de l’administration et l’essor de notre pays, car, pour reprendre IBK: «Il n’est point de développement sans une école forte».

Chahana Takiou

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