L’éditorial de notre édition dernière (n° 520 du jeudi, 06 avril 2023) nous a valu d’abondantes réactions. Celles-ci nous ont renforcé dans notre conviction que le printemps des retournements des vestes qui se dessinait dès l’annonce de la remise du rapport de l’audit minier au Président de la Transition ne doit pas être de tout repos pour les hirondelles qui ont été des sangsues pour notre pays. Un de mes jeunes frères, haut fonctionnaire qui a vu passer tellement de dossiers délictueux, m’assure : “Mon cher ami, de tous tes éditos de 2022 et 2023, celui-ci sort carrément du lot… l’Adema-Pasj n’a jamais été autre chose qu’un conglomérat d’intérêts convergents, un parti prédateur sans aucune assise idéologique, une formation qui a trahi le Mali en bradant ses ressources vitales. L’Adema, c’est ce parti criminel qui a fait reculer le Mali de 100 ans en déstructurant complètement, l’armée, l’école et le système sanitaire; en dépersonnalisant le peuple malien par la culture de la médiocrité, de l’apatridie, du vol en bandes organisées, de la paresse et du relâchement moral. Nous en payons plus que jamais aujourd’hui le prix. Et ces mêmes sangsues se positionnent aujourd’hui sur l’échiquier pour être les figures de proue, l’aile politique d’une éventuelle candidature des bons colonels venus comme des sauveurs, à la prochaine présidentielle. Le piège est béant. Mais, le Seigneur soit loués, ces jeunes officiers patriotes disposent d’une intelligence insoupçonnée. Ils ont du ressort. C’est le seul espoir auquel je m’accroche personnellement. Plaise à Dieu qu’ils ne ratent pas leur rendez-vous avec l’histoire. L’Adema n’a de place que dans la poubelle de l’histoire du Mali. Il est grand temps que les Maliens intègrent cela”.
Tant mieux si des Maliens suffisamment éclairés ont en plus l’avantage de ne pas être amnésiques. Qui ne se souvient des démocrates de 1991 criant sur tous les toits qu’ils ont été rejoints par la frange saine de l’Armée ? À les mettre dans la balance d’aujourd’hui, ces propos voudront dire tout simplement que les officiers qui les ont sortis du pouvoir le 18 août 2020 viennent de la racaille de notre respectable institution militaire et que ceux des généraux et autres galonnés qui les ont suivis durant 30 ans dans l’oeuvre de démolition de notre pays sont de la meilleure des races militaires. Grave injure ! Dans tous les cas, c’est une obligation pour Monsieur le Président de la Transition de donner à tous les dossiers d’audit (minier, des institutions…) les suites qu’il faut. Il n’est pas question de passer par pertes et profits tant de crimes financiers et économiques qui nous valent bien des malheurs présents. La malfaisance ne saurait être une vertu à léguer aux générations futures.
Nos condoléances les plus attristées aux autorités de la République à l’occasion du décès du père de Monsieur le Président de la Transition.
Amadou N’Fa Diallo
Merci Diallo ke pour ton professionalisme, ton éthique et ta plume qui fait la fierté du Mali et de toute l’Afrique. Il ne faut pas perdre ton temps sur sangare car un mental mental et un esclave mental de Alpha Omar Konare le farfelu qui avec son parti ADEMA-PSJ ont transforme la democratie en une cleptocratie et un pays de nepotisme quand Mala Konare le fils du president entre a l’EMIA et est promu colonel voici des galons de la honte!
Bonjour
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C’est difficile de citer des noms???
Accuser une PERSONNE MORALE,ce n’est pas se moquer du monde?
L’ADEMA PASJ a été animé par des hommes politiques connus dont DEUX ont été élus président de la République,UN président de la transition.
CE N’EST PAS LE PARTI QUI EST EN CAUSE, MAIS LES HOMMES QUI L’ONT ANIMÉ PENDANT SES DEUX QUINQUENNATS.
Qu’on les dénonce et laisser la justice faire son travail.
L’essentiel, ce ne sont pas les agissements malsains des animateurs de l’ADEMA PASJ,mais LE BILAN QU’IL A LAISSÉ.
LE PEUPLE MALIEN A VOTÉ POUR L’ADEMA PASJ AFIN DE RÉALISER LES PROMESSES POUR LESQUELLES IL A EU LES SUFFRAGES D’UNE GRANDE MAJORITÉ DES MALIENS.
Quand on n’est pas animé d’une haine insatiable,c’est le bilan de l’ADEMA PASJ qui est examiné non les agissements de certains de ses animateurs qu’on doit dénoncer à la justice.
Si on pense qu’ALPHA OUMAR KONARE,son premier président et le premier président de la République de l’ére démocratique est le coupable désigné,qu’on l’attaque en justice.
Il est vivant et est prêt à répondre!!!
Après le pouvoir de l’ADEMA PASJ, les pratiques malsaines dénoncées ont cessé avec ATT?
Actuellement,avec les CINQ COLONELS,ces pratiques malsaines sont sanctionnées?
En répondant à ces questions,on saura que ce n’est pas l’ADEMA PASJ qui est en cause,mais la QUALITÉ DE L’HOMME MALIEN FAÇONNÉE PAR DEUX DÉCENNIES DE DICTATURE MILITAIRE.
La première affaire qui a alerté les maliens sur la gestion des mines,c’est l’ AFFAIRE SABINA du nom de la compagnie qui transportait illégalement l’ OR MALIEN.
Il est avéré que le trafic était actionné à partir de KOULOUBA.
Entre les officiers subalternes du 19 novembre 1968 que l’UDPM a succédé dix ans après et l’ADEMA PASJ qui est “ce parti criminel qui a fait reculer le Mali de 100 ans en déstructurant complètement l’armée, l’école …..”
Les officiers subalternes du 18 novembre 1968,ensuite l’UDPM ont détruit les sociétés et entreprises d’Etat, désorganiser l’école malienne obligeant ses enseignants à l’émigration.
L’ADEMA PASJ a succédé à l’UDPM quand la préoccupation des maliens était de manger quotidiennement tant l’économie était à terre.
Il a fallu CRAVACHER DUR pour avoir le bilan qu’a hérité AMADOU TOUMANI TOURÉ entouré des adversaires et ennemis politiques d’ALPHA OUMAR KONARE dont des héritiers de la dictature militaire.
AMADOU TOUMANI TOURÉ A HÉRITÉ D’UNE ÉCONOMIE FLORISSANTE LUI PERMETTANT D’ENGAGER RAPIDEMENT DES INVESTISSEMENTS DONT SE GLORIFIENT AUJOURD’HUI SES THURIFÉRAIRES.
En 1991,ATT,président de la transition ne pouvait imaginer ces investissements.
Il est connu avoir dit aux manifestants de marcher jusqu’à GAO, qu’il n’y a rien à donner ou seuls les fous osent diriger le Mali.
C’était le Mali d’après UDPM,pas celui d’après ADEMA PASJ!!!
Les chiens aboient mais la caravane passe.
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