Editorial : Le Mali : à qui le tour en 2012 ?

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La réponse à cette demeure floue, floue, oui floue dans les têtes de tous les leaders, toutes les grandes personnalités et surtout dans les têtes de tous les hommes avertis de la scène politique de notre Maliba. Ils sont et semblent même très nombreux à rêver occuper dans moins de deux ans, la place qu’occupe actuellement le Président Amadou Toumani Touré.

Que deviendra le Mali après ATT en 2010, sera-t-il un pays où il fera bon vivre ? Celui qui aura la chance de prendre la place du Messie ATT aura-t-il les mêmes idées et les mêmes ambitions développementalistes ? Ou, tombera-t-il, dans les travers de ses hommes politiques issus des rangs monarchiques et monopartismes, je veux parler de ceux-là, qui n’ont pour ambition que de privilégier leurs poches, leurs proches parents, amis et compagnons et, surtout l’intérêt de leurs militants et militantes en un mot de leur formation politique au détriment de l’intérêt général de la nation ?

Autant de questions, autant de réponses incertaines. En tout cas, il nous appartient et nul doute qu’il nous appartiendra de faire en sorte que nous puissions sauvegarder les acquis tant sur le plan des grandes réalisations, notamment des infrastructures routières, des édifices culturels et sportifs, des infrastructures agricoles, que notre à enregistrer du 8 juin 2002  à nos jours.

Il n’y a pas lieu de se dévoiler la face, même avec les yeux fermés ou bandés, on peut voire ce qui a été fait dans notre pays, en si peu de temps. Les maliens ont su que leur pays peut se développer. Il fallait quelqu’un pour le faire. Dieu merci, ce quelqu’un est là aujourd’hui. Venu de nulle part pour le faire, l’homme a surpris d’une façon générale les maliens et surtout ces mauvaises langues qui prédisaient un cuisant échec pour lui à la tête de la nation malienne. Je veux parler du messie Amadou Toumani Touré.

Hier,c’étaient les hôpitaux de Moussabougou, de Sikasso, les directions régionales du développement social dans plusieurs capitales régionales, les centres et salles de spectacles, notamment la salle Lamissa Bengali à Sikasso, les salles Tientiguiba Danté et Miéru Ba à Ségou, les stades municipaux de San, Koutiala, Bougouni, Kidal, l’échangeur multiple de Bamako, la cité administrative ou ministérielle, le futur troisième pont de Bamako, les ponts de Tièndaga, Kankéla et Donfanani dans le cercle de Kolondièba, les multiples logements sociaux (ATT-bougou), un peu partout dans le pays et, de façon particulière des routes pour amorcer le vrai développement du pays, quand on sait qu’aucune nation au monde ne peut se développer sans le désenclavement.

Ce lundi, c’est le lancement dans la cité des Balanzans à Ségou des travaux de construction de la toute première autoroute inter ville de notre pays. Oui, en effet, après avoir rendu possible et facile la circulation entre plusieurs villes de l’intérieur du pays, le Président Amadou Toumani, procédera ce lundi 25 octobre 2010 au lancement des travaux de l’autoroute Bamako-Ségou ou Ségou-Bamako. Le 2 novembre prochain, le cadeau que Dieu a donné au peuple malien en 2002, procédera au lancement des travaux d’autres grandes infrastructures routières à Koulikoro.

L’inquiétude que nombre de maliens et de maliennes se font en ce moment, est de savoir comment sera le Mali après le Président ATT ? Les maliens se demandent, si celui, qui aura la chance de diriger notre pays après le fils de Toumani, continuera sur ses traces, c’est-à-dire, poursuivre la construction des infrastructures telles que les logements sociaux pour des maliens nécessiteux, des routes pour davantage désenclaver le pays, de l’appui a monde agricole pour assurer la sécurité alimentaire !

 

Il ne faut se battre pour avoir le pouvoir pour le pouvoir, mais il faut et faudra se battre pour avoir le pouvoir et faire en sorte que le pouvoir puisse assurer le développement de la nation et améliorer les conditions de vie des populations. 

 

Celui qui aura le tour ou du moins la chance de diriger le Mali après le Président ATT en 2012 devra être quelqu’un non pas sans reproche mais quelqu’un ayant l’amour de son pays dans le cœur. Quand on a l’amour de son pays dans le cœur, forcement le positif est réalisable.   

Par Zhao Ahmed A. Bamba

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