Editorial : Le gouvernement malien au pied du mur

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Le samedi 7 juin, au sommet d’Ouagadougou, notre pays, toujours dans la bourrasque, a été mis en demeure par la CEDEAO d’élargir son gouvernement de transition avant le 31 juillet prochain. Un enjeu considérable pour le Président de la transition, Dioncounda Traoré, et pour le chef du gouvernement, Cheik Modibo Diarra.

Le premier Ministre et son gouvernement

En convalescence à Paris depuis le 23 mai dernier après l’agression perpétré contre lui, le Président de la transition, le Pr. Dioncounda Traoré, n’a pas effectué le déplacement pour le sommet d’Ouagadougou. Notre Président est-il donc en pleine possession de ses moyens? En tout cas, en prêtant serment le jeudi 12 avril dernier,  Dioncounda avait déclaré « être conscient  d‘être Président d’un pays en guerre » avant d’ajouter : « Nous n’hésiterons pas à mener une guerre totale et implacable et à bouter hors de nos frontières tous ces envahisseurs porteurs de désolation et de misère ». Une lueur d’espoir…Ce jour-là, Dioncounda  Traoré a signifié tout son amour pour le Mali en acceptant d’être Président, bon gré mal gré. A présent, les Maliens attendent de lui des preuves. Qu’il guérisse donc vite pour prendre les rênes du pays.

Quant au  Premier ministre Cheick Modibo Diarra, dévoyé, il  fait plus que tourner en rond, lui qui, au départ, avait eu l’audace de croire qu’il pouvait jouer en solo. Par diktat de son Capitaine, le Chef du gouvernement a donné la priorité au « curage des écuries » du pays où sont enfouies vingt années de corruption. Aujourd’hui, il se voit condamné à « porter le fer dans le fruit » de ses propres illusions : arrestations arbitraires, audit financier des institutions de la République, règlements de comptes, etc. On imagine un Cheick Modibo Diarra méditant en son for intérieur sur ses erreurs par manque d’expérience politique car il ignorait ce qui l’attendait.

Ces derniers temps, le peuple malien a perdu tous ses repères, et le pouvoir est partagé entre Kati et Tombouctou. C’est donc une aubaine inouïe que Dioncounda Traoré et Cheick Modibo Diarra doivent saisirpour sortir le pays de l’impasse car sans l’aide de la communauté internationale, le Mali risque de devenir bientôt une république islamique. Parfois, on se demande à qui profite ce désordre. Et comment refonder une Nation lorsque d’autres piétinent toute avancée vers le processus de paix?

Le Mali fait partie de la CEDEAO. Or la  discipline est le noyau de toute organisation que doivent honorer  ses membres. Toute personne  qui s’oppose à la décision de la CEDEAO s’enfonce comme la tête de l’autruche dans le sable. Il nous reste à accepter en toute logique la décision de  la communauté internationale pour une paix durable  et avoir au moins le courage de l’admettre pour l’intérêt du pays. Chaque Malien a une  responsabilité  envers le Mali. Ne nous égarons donc pas, et acceptons les conditions de la CEDEAO en organisant un gouvernement d’union nationale.

NNC

 

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11 COMMENTAIRES

  1. Le Mali en bébé éprouvette: Pourquoi la Cedeao a raison

    Début avril 2012, “Nous demandons l’aide des amis du Mali”, c’était l’aveu d’impuissance des soldats agités de la garnison de Kati qui ont balayé le régime corrompu des généraux du “repli tactique” pour “incompétence” à faire face à la rébellion au nord, quand ils ont battu tous les records de contre-performances militaires au nord en perdant 5 et non 3 régions du nord ( Kidal, Ménaka, Gao, Tombouctou et Taoudenit) en 3 jours dans une fuite éhontée, sans commune mesure en Afrique contemporaine, en laissant d’importants arsenaux de guerre à la merci de l’ennemi.

    Pour masquer cette déculottée, la junte militaire s’essaie à la pirouette, pour faire diversion, au lieu de jeter les bases d’une réelle reconquête militaire du terrain perdu par l’armée malienne dont elle a, au contraire, contribué à déstructurer et à démobiliser (hiérarchie cassée, commandement inexistant, manque de visibilité sur la logistique, communication de guerre désastreuse, inopportunes rivalités intestines…) 

    Les troupes en position avancée au nord, comme celles du Colonel Gamou, sont donc restées orphelines, armes aux pieds, seules, face à un conglomérat du terrorisme international, et ne doivent leur salut qu’au génie stratégique du colonel major pour se retrouver au Niger.

    A Kati, coeur névralgique du pouvoir militaire, passés maître dans l’art de la pirouette, on continue a expliqué que des élections n’auraient jamais eu lieu sans le coup d’état, que la classe politique n’est pas acte à diriger le pays, que les soldats sont devenus experts en constitution du 25/02/1992, que les armements sont bloqués aux ports africains alors que Sénou est sous leur contrôle et que tous les vendeurs d’armes du monde ont une logistique de livraisons aériennes (prouuuuuuu), que les “mercenaires” sont dans toutes les rues, que la garnison de Kati peut valablement se substituer à la justice malienne en arrêtant arbitrairement de citoyens ordinaires, hommes politiques et journalistes avec son lot d’humiliations, d’intimidations et de violences gratuites reléguant complément le problème du nord non pas au second mais en troisième position car la deuxième après la gestion des arrestations arbitraires c’était la gestion de la transition après les 40 jours.

    Le monde entier a alors compris, que la solution du nord n’est pas à Kati, et que le coup d’état n’était pas dirigé contre ATT, mais contre la démocratie malienne dont on jette l’opprobre sur toute la classe politique avec l’aide d’opportunistes à grandes poches largement ouvertes.

    Alors pour réussir le crime parfait, on “tord le bras” au président intérimaire en visite à Kati, après son retour au Mali suite aux événements des 21 et 22 mars 2012, on l’impose un astrophysicien, gendre du général déçu en mars 1991, comme premier ministre, ayant “plein pouvoir” au détour d’un accord-carton-vide, appelé accord-cadre, pour endormir un peu la Cedeao et sa médiation, et leur faire croire que l’ordre constitutionnel normal est en marche désormais. 

    C’est promis et c’est juré!
    Paroles d’officiers subalternes.

    Cet astrophysicien met en place un gouvernement d’amis et de “grins” familiaux à la sauce Cnrdre et Udpmiste (pour que l’ambiance soit conviviale loin des “démocrates” devenus les “baudets” des temps modernes injuriés jusque devant l’assemblée nationale alors qu’ils sont élus par les maliens c’est à dire plus légitimes que les ministres et leur premier ministre) qu’on peut valablement appeler, le ” Grinvraiment” de Cheick Modibo Diarra dont les seules décisions en conseil de ministres sont: nominations de copains, lois d’amnistie pour putschistes, nominations de membres de famille, loi de transformation du Cnrdre et non sa dissolution comme demandée par la Cedeao, et nominations de proches.
    Et Again and again…. 

    Et le nord dans tout cela?
    Le haut conseil islamique s’en chargera avec ses convois humanitaires, et on croise les doigts pour voir si la magie va fonctionner, si Iyad Ag Ghali et associés ne vont pas détruire la ville sainte de Tombouctou et si le Mnla va cesser par lui même les vols et les viols à Gao.

    Peine perdue, une trentaine de mausolées de Saints de Tombouctou sont parties à jamais, perdues pour l’humanité dans la furie islamiste contre l’immixtion de l’Unesco dans leurs “affaires intérieures”, et un enseignant fut tué à bout portant à Gao parce qu’il a exprimé son raz-le-bol face l’occupant Mnla.
    Tous mes respects, brave enseignant, nous ne t’oublierons jamais.

    Et l’armée malienne où est elle partie?

    Le premier ministre de la “guerre qui met fin à la guerre” n’ose même plus parader à son côté, il préfère désormais les chasseurs traditionnels ” les donzos” comme du temps de Da Monzon et Bakarydjan, en bon ségovien, ça fait chaud au cœur, mais ce n’est pas suffisant pour faire face au Mujao et au Boko haram, respectivement dérivée première de l’Aqmi et son avatar nigérian.

    On tourne en rond, comme d’habitude, d’Alger à Rabat en passant par Ouaga, Abidjan et Paris pour faire coucou à Dionconda Traoré et lui rappeler que finalement il n’est pas mal loti au Pullman Montparnasse Hôtel, même si l’air de Koulouba est meilleur.

    Alors pour venir en aide aux populations du nord qui est-ce qui s’en occupe?

    Les braves jeunes de Gao et de Tombouctou ainsi que les adorables femmes de Kidal qui osent affronter les mains nues les fous de Dieu, paient souvent au prix de leur vie, sans que le grinvraiment de Cheik Modibo Diarra ne bouge d’un iota.

    Alors la Cedeao formule une requête auprès de la CPI pour engager des poursuites contre les crimes de guerre et stationne 3000 hommes prêts à intervenir dès qu’il y aura un gouvernement légitime à Bamako.

    En effet, elle ne peut pas faire du légal (intervention militaire dans le cadre du droit international de mandat onusien dont les prémisses sont la résolution 2056) sur de l’illégal ( dans et au profit d’un pays dirigé par un Grinvraiment de Cheick Modibo Diarra qui est un groupuscule de copains et de liens familiaux pour faire plaisir à Kati en violation de la constitution en vigueur au Mali). 

    Elle somme le “grinvraiment” à s’élargir à toute la classe politique avant le 31/07/2012 parce que le jeu politique démocratique se fait avec les formations politiques d’un pays et non par le copinage d’état en “grins familiaux”.

    Si ces formations politiques sont médiocres et corrompues alors que ceux qui ne le sont pas, créent des partis politiques, conformément aux lois en vigueur, et font la preuve de leur popularité en rassemblant le maximum de militants à leur cause.

    Ils rentreront aussi au gouvernement d’union nationale.

    Ça s’appelle la démocratie, c’est la seule exigence de la communauté internationale pour aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale et sa stabilité politique.

    La Cedeao en a même fait un “protocole de bonne gouvernance et de démocratie” qu’elle a appliqué, par le passé, au Niger et à la Côte d’Ivoire bien avant le Mali, pays membre signataire dudit protocole, dans leur escapade putschiste et leur virée de crise postélectorale.

    Nous ne valons pas mieux que la Côte d’Ivoire et le Niger dans l’espace communautaire, nous devrions revenir à la démocratie, et on a tout intérêt sinon face aux défis qui se dressent devant nous, nous ne sommes pas loin d’un bébé éprouvette.

    Quelle régression! What a chrinking country!

  2. si la cedeao coupe avec le Mali tous les autres partenaires vont arrêtez leur coopération……

  3. Les mauvais maliens ne voulaient pas de soldats etrangés pour securiser la transition, les militaires de la CEDEAO arrivent
    Ils voulaient pas de politicien dans le gouvernement de transion, un delai vient d’etre donné pour remanier l’equipe en les intégrant
    Ils voulaient pas de Dioncounda comme président, des comptes rendus lui sont faits à Paris par les mediateurs de la CEDEAO
    Finalement tous ces remous ont servi à quoi????
    Enfoncer mon cher Mali dans la boue

  4. on aurait du commencer par là en faisant un gouvernement aussi large que possible qui inclu toutes les sensibilités de la nation. Au lieu de ça le PM a fait un gouvernement avec des parents et les puschistes qui ont mis le mali en retard.
    C’est la guerre maintenant pour le partage du gateau au lieu de faire la guerre pour liberer nos freres du nord qui sont humiliés tous les jours.
    vraiment nous sommes en retard , c’est Dieu seul qui peut sauver le mali.

  5. BASSOLE EST PARTI VOIR DJONKOUS…BIENTOT DJONKOUS RISQUE DE NOMMER UN NOUVEAU PM….ET UN AUTRE CHAPITRE DU BOUQUIN ” REDRESSEMENT DE L’ETAT PAR UN FANFARON DE SOLDAT RATE”….

    EN TOUT CAS…TOUT EST POSSIBLE ET LES FANFARONS DE SOLDATS RATES ONT AMENE LE PM DANS LE GOUFFRE AVEC EUX…COMME ANTICIPE PAR CEUX QUI ONT UN MINIMUM DE SENS COMMUN….

    Moussa Ag, qui est certains que L’ASSOCIATION AVEC LE DIABLE VA COUTER CHER AU PM

  6. le ennemi du mali cet maliens eux même le CEDEAO doit lasser le malien se deturier Lure paye comment somali comme ca on le Lesse pas alle au senegale ni au cotdivoire ni Burkina ni Niger ni Mauritanie comme ca ils compranderon dans lur merde puis que ils veut pas que on les aid casson plus le têt pour mali il faut les lasser crever

    • ILS NE PEUVENT PAS….LE FEU CHEZ LE VOISIN…AMENE TOUJOURS LA FUMEE CHEZ TOI….

      Moussa Ag

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