Editorial : Le dialogue s’impose

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Hier, la capitale malienne a été perturbée par une grève des transporteurs et conducteurs du Mali. Les raisons évoquées par les organisateurs demeurent le non respect des lois et textes sur le fonctionnement de la CCIM où un nouveau bureau été mis en place y compris les tracasseries routières qui ont dépassé tout entendement dans un pays coupé aux deux tiers.

Si les organisateurs se disent satisfaits de la première journée d’hier, ils enfoncent le flou aujourd’hui, avec une plus forte participation qui devra atteindre les 100% de réussite », martèle le secrétaire général adjoint de la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers du Mali.

En réalité, la coupe de cette partie importante de notre économie est remplie. C’est une manière à ceux-ci d’exprimer leur ras-le-bol aux autorités en place. Et il se trouve que le Dr Diarra devrait conduire la transition malienne qui bat de l’aile quoi qu’on dise. L’on a l’impression comme me confiait un fin observateur que le PM donne l’impression « de naviguer à vue, abandonné par nombre de ses soutiens en premier lieu la junte du Capitaine Amadou Haya Sanogo ».

C’est fort ce qui précède, que le patron du gouvernement se doit de dialoguer avec tous les acteurs. Surtout ceux qui peuvent constituer une entrave à ses actions devant déclencher la reconquête des régions du mali nord. Est-ce à dire que c’est le PM en personne qui devrait descendre à ce niveau du palier ?

De l’avis général, c’est négatif. Et pour cause, il revient à ceux-là même qu’il a nommé à certains postes de se battre, de prouver qu’ils méritent sa confiance.

Disons qu’un dialogue s’impose entre tous les acteurs avant le tsunami que nous avions annoncé il ya  quelques semaines et dont personne ne voit venir.

Bokari Dicko

 

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3 COMMENTAIRES

  1. SANS ACCEPTER L’IMPUNITÉ ET LE TERRORISME, SAUVER DURABLEMENT LA FAMILLE MALIENNE EN SE PARLANT ET EN S’ENTENDANT, DANS L’UNITÉ ET LA COHÉSION, POUR UN AVENIR MEILLEUR ET POUR LE BIEN-ÊTRE DE TOUS.

    Bonjour,
    Merci pour tous ceux qui contribuent à la recherche d’une solution pour sortir de la crise Malienne.

    Sachez que toutes les filles et tous les fils du Mali attendent du Mali, qu’il leur donne de l’espoir pour une vie commune sans problèmes.

    Sans accepter l’impunité et le terrorisme, les Maliens doivent trouver un terrain d’entente pour vivre mieux ensemble, dans l’unité, une vraie vie de famille unie, solidaire ayant des projets d’avenir pour son bonheur et celui de ses enfants et petits enfants.

    Les frères et sœurs Maliens doivent se réconcilier tout en REFUSANT L’IMPUNITÉ ET LE TERRORISME et en garantissant à tous, la quiétude, la paix et la sécurité durables.

    Après une guerre entre Maliens, entre frères et sœurs, la réconciliation nationale sera difficile voire impossible.

    Sachant que la guerre contre le terrorisme, qui doit de toute façon être engagée, exige un front uni (national et international) et une cohésion nationale pour la remporter, ça serait dommage de la démarrer en ordre dispersé.

    Sans accepter l’impunité, le terrorisme, la charia et la scission du pays, les Maliens doivent ouvrir leurs cœurs et s’accepter pour créer un Mali nouveau où plus jamais ce qui s’est passé et ce qui s’était passé ne devront se répéter.

    Pour ce faire, l’engagement responsable de tous (respect des principes et conditions) est indispensable et il n’est jamais tard de changer d’avis pour sauver durablement la famille Malienne.

    J’ai proposé dans la lettre ouverte adressée, en ligne, au Président du Mali et à tous les Maliens, un guide et une plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable de la crise Malienne, qui intègrent de tels principes et conditions pouvant constituer cet engagement responsable.

    Cet engagement responsable doit être signé par toutes les parties prenantes avant de commencer les négociations.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

    • dit :Maintenant que Kidal est libe9re9e ofb allait-on enyevor ce criminels purger leur peine. Avant la libe9ration, on envoyait tous les criminels du Sud e0 Kidal pour contaminer la jeunesse tamashek du Nord.Nous avons parle9 de seulement de deux filles viole9es e0 Gao, par des prisonniers qui ont fui lors de l’entre9e des rebelles, ce qui est tout de meame condamnable, mais une femme viole9e toutes les deux heures e0 Bamako, c’est la jungle. Les Tamashek ne tomberons jamais si bas. Har AssaghatAkli

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