Éditorial : Le bon tamis

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Le temps est meilleur juge, dit-on. Les jours de la dernière mi-mars ont offert aux Maliens le baromètre indispensable pour évaluer l’action publique et politique. Il y a en effet un pouvoir transitoire qui se démène au quotien comme un beau diable pour mener l’action publique en lui donnant les couleurs de l’avenir. Parce qu’il veut lui imprimer les élans du succès, de la réussite clairement, car tout échec est à éviter. Le pouvoir transitoire, dans son combat quotidien, tient ferme sur ses deux piliers qui, malgré bien de coups de coupe-coupe, sont d’une solidité qui inflige aux assaillants un découragement inavouable. Les officiers qui ont réussi le pronunciamiento du 18 août 2020 forment indéniablement avec l’aile politique de la libération nationale, le M5-RFP, un tandem coulé dans du zinc, inoxydable donc. Leurs assises sont si solides qu’ils peuvent désormais s’attaquer résolument aux problèmes qui ont miné le Mali durant les trente dernières années, à savoir la corruption, le braconnage minier, encore et encore. L’Armée, parce qu’elle est en de bonnes mains, se positionne au fil du temps comme la sentinelle particulièrement vigilante de la souveraineté nationale. Les armes qu’elle a montrées, officiellement et par une communication intelligente les 16 et 25 mars, suffisent à dire dans quel Mali on se trouve désormais.

Pour ce qui est de l’action politique, le M5-RFP tient évidemment les lieux, sans jamais se défausser de sa responsabilité, en tenant surtout ferme la boussole qui lui a permis d’ébranler hardiment les fondements du pouvoir qui, entre autres maux impardonnables, a détruit l’Ecole et l’Armée. Qu’y a-t-il en face du M5-RFP ? Rien d’autre que l’ancienne classe politique qui souffre du rejet massif et franc des Maliens et qui ne dont les acteurs ne font que s’agiter pour se donner un semblant de vie. Mais non ! Ces partis sont condamnés à s’admirer seulement dans le miroir de leurs turpitudes d’hier. Conférences nationales, congrès, journées de réflexion : rien de vrai, rien que des moments d’autocongratulation, de flatteries vaniteuses, etc. Ce ne sont que de genres de communication destinés à réaliser des reportages-photos de vanité futile ou des séances de vernissage de leurs humeurs vagabondes qu’ils glissent dans des enveloppes “démocratiques”. Belle façon de se leurrer.

 

Amadou N’Fa Diallo

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1 commentaire

  1. Exactement il n’y a plus rien en face du M5 RFP puisqu’il a cessé d’exister depuis le départ d’IBK du pouvoir à cause de la soif de pouvoir de son autorité morale et de la cupidité de certains de ces animateurs.
    Imaginer le M5 RFP avec ses animateurs actuels autour de CHOGUEL MAIGA le 5 juin 2020 sans MAHMOUD DICKO, son porte parole ISSA KAOU JIM,CHEICK OUMAR SISSOKO,MAÎTRE MOHAMED BATHILY,MODIBO SIDIBE, MME SY KADIATOU SOW, KONIMBA SIDIBE.. et les jeunes qui sont allés avec les COLONELS dès les premières heures de leurs interventions,il est clair et net qu’IBK ne serait pas inquièté.
    MÊME UNE SALLE DE CINÉMA, CHOGUEL MAIGA et ses camarades opportunistes collés à ASSIMI GOITA, détestés par les autres COLONELS,ne peuvent pas remplir.
    CHOGUEL MAIGA N’EXISTE QUE PAR LA VOLONTÉ D’ASSIMI GOITA.
    Politiquement,il est insignifiant.
    IL SUFFIT D’ORGANISER LES ÉLECTIONS POUR FAIRE DISPARAÎTRE CHOGUEL MAIGA ET SON M5 RFP.
    Il est aussi insignifiant que ses maîtres putschistes qui sont obligés de manipuler la population par des publicités d’achats d’armes,non par des résultats réels sur le terrain,espérant en finir avec les partis traditionnels.
    PERSONNE NE PEUT EMPÊCHER LES PARTIS TRADITIONNELS DE GAGNER LES ÉLECTIONS.
    Un parti politique est logiquement destiné à s’exprimer par les suffrages à travers les URNES, non par des tabages médiatiques.
    Donc, on ne saura qu’ils souffrent “du rejet massif et franc des maliens” qu’à travers les suffrages exprimés.
    On sait, que depuis l’avènement de la démocratie, CHOGUEL MAIGA n’a jamais été élu,n’ose même pas se présenter aux élections locales.
    Il s’est toujours adossé aux personnalités politiques pour rester sur la scène politique.
    Ainsi,il est le premier à aller voir IBK après sa démission de la présidence de l’ADEMA PASJ.,l’a abandonné aux élections de 2007 pour suivre ATT, est revenu vers IBK en 2013,devenu ministre et porte-parole, a été remercié avant la fin du premier quinquennat l’incitant à aller vers le chef de l’opposition SOUMAILA CISSÉ grâce à qui il est aujourd’hui chef de gouvernement puisqu’il le représentait au sein du M5 RFP.

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