Le lancement des activités de l’Union des Mouvements et Associations pour le Mali (UMAM) du président d’honneur, M. Jeamille Bittar et ses camarades samedi dernier au Palais de la Culture Amadou Hampâté Bah de Bamako, a crée sensation sur le landernau politique national. Si cette démonstration de force (qui rappelle les périodes de campagne) n’a pas ébranlé certains, mais les plus avisés se posent bien de questions sur l’objectif majeur d’une telle rentrée politique d’une association politique dont les membres sont encore dans les rangs du PDES dirigé par Ahmed Diané Séméga.
Une salle « Banzoumana Cissoko » pleine à craquer. « Une foule enthousiaste, composée à majorité de jeunes et surtout de femmes est plus qu’un symbole mais d’abord un sérieux avertissement pour Séméga et compagnie ensuite aux autres prétendants à la présidentielle de 2012 », me susurre un sympathisant de l’UMAM et non le moindre.
Une mise en garde très sérieuse pour Ahmed Séméga et de ses camarades du parti PDES pour qu’ils sachent qu’il n y ne saurait avoir un autre candidat du parti autre que le jeune loup aux dents longues : M. Jeamille Bittar. L’enfant de « terrible » de la région de Ségou et surtout de San où il est né.
La salle « Banzoumana Cissoko » archicomble rappelle bien les meetings des grands partis tels que l’ADEMA, le RPM, l’URD et surtout la rentrée des associations et clubs de soutien à l’ancien Premier Ministre, M. Modibo Sidibé. La date du 22 octobre restera gravée dans les annales du PDES et du Mali démocratique en ce sens que des jeunes et femmes sous la férule du duo Jeamille Bittar/Amadou Koïta, non moins Président de l’UMAM et aussi, président de la jeunesse du PDES, se réclamant du Chef de l’Etat sortant, ont fait savoir à l’opinion nationale et internationale leur détermination et leur courage à consolider, sauvegarder et pérenniser les acquis du Président ATT. Pour réussir ce pari, l’UMAM croit en son poulain, M. Jeamille Bittar, non moins Président de la CCIM (depuis deux mandatures) et celui du Conseil Economique, Social et Culturel (CESC) pour briguer la magistrature suprême lors de la présidentielle du 29 avril prochain.
Par cette sortie réussie si l’on se refait au public qui a massivement fait le déplacement, les initiateurs de l’UMAM font savoir qu’il faut désormais compter avec eux. Et qu’ils ne présenteront pas un candidat pour jouer aux seconds rôles. Bien au contraire, leur objectif c’est succéder à leur modèle : ATT.
Un message qui est clair comme l’eau de la riche. Le reste de la campagne nous édifiera davantage sur ce défi qui est plus qu’un symbole pour les défenseurs des acquis du Président ATT, mais, un challenge qu’ils comptent relever (à la surprise générale) de tous ceux qui les considèrent comme des plaisantins.
Bokari Dicko
Dans les coulisses…
– Serpent au four et au moulin
Samedi dernier, ce fidèle parmi les fidèles était perceptible dans les coulisses tellement qu’il veut bien faire ; voir réussir le lancement des activités de l’UMAM à Bamako. Habillé aux couleurs de l’association, cet homme politique qui fait partie des caciques qui entourent Jeamille Bittar. Ils créeront des surprises à la classe politique si elle ne prend pas garde.
– Bakoré Sylla soutien Bittar
L’annonce a été faite par les animateurs à l’attention du public. Opérateur économique de son état, Bakoré fait partie des admirateurs de l’enfant de San.
– Des éléments du GMS efficaces
Au cours de cette fête politique, des éléments du GMS dépêchés sur place afin d’assurer la sécurité des lieux, ont été on ne peut plus professionnels. Avec un sang froid olympien. Un fait rarissime car un concert d’Orange mali avait mal tourné avec les comportements peu catholiques de certains éléments du GMS. Il faut dire qu’une salle Banzoumana Cissoko, archicomble donnait des sueurs froides. C’est dire que le Commandant de l’équipe du GMS savait ce qu’il devait faire pour parvenir à tout débordement. L’efficacité est passée par là.