Editorial : La France face à ses responsabilités

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Depuis le 10 janvier, la France de François Hollande a décidé de franchir le Rubicon en envoyant illico presto ses troupes pour aider notre armée. La suite est connue, c’est toute la Nation qui s’est réjouit et rendu hommage à cet acte courageux.

Comme je l’ai dit dans notre avant dernière parution, la France ne devrait pas se contenter de nous aider à libérer les zones nord occupées par des islamistes mais faire deux autres choses essentielles et qui sont susceptibles de garantir et même consolider la démocratie dans notre pays : primo aider l’administration et l’armée à organiser des élections justes, transparentes ; secundo, débarrasser le pays de cette « espèce » politique qui a mis le pays dans cet état.

Qu’on le veuille ou pas, le coup d’état du 22 mars 2012 a permis d’éviter à notre pays une guerre civile lorsque l’on sait que certains candidats à la présidentielle et non les moindres s’étaient bien préparés pour s’opposer à toute autre victoire que la leur ; ensuite, le CNRDRE a permis que la guerre contre les occupants soit enfin déclenchée enfin, cette révolution a été le détonateur qui a ouvert la boîte aux pandores : le vrai visage de nos « experts politiques » vient d’être découvert. N’en parlons pas de leurs connivences avec ATT, l’autre bourreau du Mali.

Déjà, l’arrivée des troupes de la France, un peu plus tard, celles de la fameuse MISMA, ont donné du sourire à ces prédateurs, la pire des « espèces » que notre pays ait connus puisque pensant et même susurrant dans certains salons de la capitale qu’ils « continueront leur politique d’exclusion, de mépris, en un mot « continuerons à nous abreuver de leur démocratie en carton». Je veux dire qu’ils tenteront de continuer à « abuser » du peuple malien, impunément.

Pour bon nombre de citoyens, tel ne devrait pas être le rôle ni de la France ou de la MISMA. Voilà qui est dit.

En tout cas, si tous ces acteurs veulent que le Mali soit un modèle démocratique, il faut le repenser sans ces acteurs précités.

Dans ce cas, la France est face à ses responsabilités de modèle démocratique incontestable. D’ailleurs, elle est contrainte de jouer son rôle d’ami du peuple malien et non de ce qui est apparentée à une « nébuleuse » politique.

Bokari Dicko

 

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6 COMMENTAIRES

  1. Ma colère est grande contre ces Maliens qui passent le temps à poster des chiures en soutien à des politiciens corrompus qui ont vendu et trahi le pays au lieu d’aider au renforcement des vrais patriotes maliens. Depuis Konaré, ATT, l’armée et les institutions maliennes ont été détruites par l’irresponsabilité, l’affairisme et l’incompétence. Dans la crise actuelle, s’il y a une chose à faire, c’est de refuser radicalement l’arrivée au Mali des touristes armés de l’ONU criminelle. Une arrivée que la classe de négro-maçons pourris, sous l’égide de Dioncounda et autres, s’apprêtent à accepter sur ordre de leurs maîtres France-Otan-USA. Acceptez ces troupes d’occupation fera de l’armée malienne un simple segment de police municipale sans pouvoir de défense souveraine et sans autonomie. Déjà sérieusement disqualifiée à tort, c’est le dernière chose à refuser des occidentaux et des satrapes de la CEDEAO. Regardez ce qui se passe au Congo et partout où ses soudards de l’ONU débarquent.

  2. la france restera, le temps qu’il faut, 100 ans, si besoin est, le temps que les colons noirs apprennent que la gestion d’un pays repose sur des fondamentaux non sur la tri bue, la famille, ses amis, etc.
    le mali est là parce qu’il n’a jamais été bien géré.
    aucune guerre n’est gratuite, et la france doit rentrer dans son effort de guerre au centime, n’en déplaise au va-t-en nationalisme.
    quel nationalisme, j’en doute s’il en reste, lorsque on est incapable de nous gouverner nous même, de disposer d’une armée pour nous défendre, d’avoir le minimum de bonne gestion. un pays naïf, le mali. allons-nous accepter le départ de la france de sitôt pour la voir revenir dans 2, 3 voir 10 ans pour tout reprendre. sanogo et sa bande sont toujours là et le risque de voir la mauvaise gestion du pouvoir public malien, lit de toutes les dérives, nous revenir. oui blaise la mauvaise gouvernance est à la base de tous les maux. pourquoi chaque travailleur refuse de se contenter de son salaire et avantages

  3. Source: http://allainjules.com/ La CEDEAO, faux nez de l’Occident en Afrique de l’Ouest a trahi l’Afrique hier, aujourd’hui, aussi, et trahira l’Afrique demain. Tous les chefs d’Etats de cette sous-région africaine n’écoutent que les ordres de Paris, sauf peut-être les chefs d’Etats anglophones. Pour leur maintien au pouvoir, de Compaoré à Ouattara en passant par Yayi Boni et les autres, tout le monde est au garde à vous devant François Hollande. Il suffit de voir comment ils ont traité le dossier malien, validant ensuite cette intervention française qui ressemble à la venue du Messie… Au sommet de l’Union africaine dont l’ouverture a eu lieu aujourd’hui, dimanche, à Addis-Abeba, en Ethiopie, la solidarité envers le Mali et le soutien en faveur de l’opération militaire de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) a fait l’unanimité. De vrais clowns ces chefs d’Etats africains !

    Vive la Françafrique !

  4. Mali demain? A moins de tenir compte de tous les paramètres.
    Par exemple, ne pas oublier que cette scission (MIA) obéit aux plans des Français. Sont ici à la manœuvre, tous les satrapes criminels de la CEDEAO. Il s’agit pour eux de garder le MNLA et Ançardine à la table des négociations futures qui seront imposées au Mali en vue de la défense des intérêts français. C’est une partie du prix à payer de l’intervention français dans un Mali appelé à subir un morcellement en règle (appelez ça comme vous voulez: fédération, autonomie, indépendance de l’Azawad) en plus de la charia wahabite au nord, comme c’est le cas au Nigéria. Les traitres à l’Afrique comme Compaoré, Ouattara, B. Yayi, Dioncounda (que des élections bidon imposeront au pouvoir à Bamako) et autres John « Pas de chance » du Nigéria travaillent tous dans cette perspective que nombre de Maliens peinent à comprendre. Affligeant !

  5. La France doit surtout nous débarrasser du CNRDRE et de son capitaine complice des narco d’après l’ONU. La france sait ce qu’elle doit faire et ne le demande pas à Mali Demain un chiffon financé par Sanogo et compagnie.

  6. je pense que cet article c’un article de COPAM, pensons à libérer notre pays dabord,au lieu de continuer à polmiquer sans preuves,a mon avis si ce ne t’etait pas la forse tranqulle et la sagesse de wagadou,on parlera d’autre chose que COPAM FDR. AW BE KUN KEERA BELLA NI SURAKA DION YE A KA SABALI JAMANA KA BO JUGU BOLO.

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