Longtemps considérée comme assez faible pour se dresser contre le terrorisme par les médias internationaux, l’armée malienne est aujourd’hui comme le roseau de la fable de Jean- de la Fontaine. C’est-à-dire, elle « plie et ne rompt pas ».
Cette armée, mise avec des mots, dans la poubelle, n’avait pas encore dit son dernier mot. Elle est debout pour la sécurité du pays, répondant ainsi à son rôle naturel de protection des personnes et de leurs biens.
C’est donc au moment où cette armée malienne revient avec fracas sur le théâtre des opérations, la reconnaissance de cette force est devenue très difficile pour ces autorités françaises qui ont entretenu le dilatoire en ouvrant le boulevard aux forces du mal durant les 8 années de présence au Mali et au Sahel. De ce fait, les terroristes ont eu les mains libres pour massacrer des hommes, violer des femmes, brûler des villages entiers.
Les tueries étaient devenues un mauvais souvenir au centre du Mali. Mais, à la grande surprise de tous, un charnier se découvre de façon mystérieuse. Un film ubuesque a enflammé la toile. Cette découverte macabre a été imputée aux FAMa, certainement à tort et par méchanceté gratuite. L’on sait que les Maliens de tous bords, qu’ils soient civils ou militaires, ne sont nullement capables d’infliger un tel sort à leurs compatriotes. Ils ne sont, en aucune manière, en mesure de ruiner leur propre population.
Donc, dans ce combat contre les terroristes et la volonté de la France de saper le moral des soldats, la vigilance doit être de mise à toutes les étapes. Les Maliens ne sont pas acquis à ces accusations folkloriques car ils tiennent à leurs forces de défense et de sécurité.
Bazoumana KANE