La nomination au poste de premier ministre de Moussa Mara vient confirmer que dans les démocraties africaines le fait majoritaire est entrain de perdre toute sa valeur.
Au Mali, IBK n’est pas le premier à en faire fi.
Si nous remontons aux années 1992, où Alpha Oumar Konaré était président, on se rendra compte qu’à l’époque, le parti ADEMA qui l’avait fait élire, a souffert du non respect du fait majoritaire. Au lieu de choisir son premier ministre dans les rangs de son parti, Alpha a préféré choisir Younoussi Touré qui n’a jamais milité au sein de l’ADEMA. La suite est connue. N’ayant aucune base politique, Younoussi n’a pu résister aux multiples pressions de la rue. Il est contraint de jeter l’éponge. Comme s’il n’avait encore rien compris de la faiblesse de son système de gouvernance, Alpha tourne encore une fois le dos aux cadres de son parti, et choisi Me Abdoulaye Sékou Sow. Les mêmes causes ont produit les mêmes effets. Au bout de quelques semaines, ce dernier également est contraint par la rue de partir. Dans ses propos d’amertume, Abdoulaye Sékou Sow accuse directement l’ADEMA de lui avoir mis le bâton dans les roues.
Visiblement, cette fois ci le président Alpha semblait avoir compris que le jeu démocratique et le contexte de l’époque lui imposait le respect dû à la majorité. C’est ainsi qu’il choisit, non pas la première personnalité de l’ADEMA, mais la 22ème qui n’est autre que Ibrahim Boubacar Kéita.
Ce dernier réussi à stabiliser le pays et à restaurer l’autorité de l’Etat. Il va rester 6 ans premier ministre, et décroche même dans l’opinion, « la médaille » du meilleurs premier ministre de l’heure démocratique.
Tout comme Alpha, Amadou Toumani Touré n’aussi eu aucun égard pour les formations politiques qui ‘ont soutenu en 2002 aux élections présidentielles. Il fait venir Mohamed Aghamani de Bruxelles.
Quelques seulement, ATT se rendit compte que ce dernier n’était à la hauteur de ses attentes. Il est viré et remplacé par Youssoufi Maiga, dit Pinochet, un militant connu sous les couleurs de l’URD, le parti de son adversaire au second tour de la présidentielle. Là aussi, les résultats n’ont pas été reluisants.
Ce dernier va être remplacé par Modibo Sidibé, qui n’avait jamais milité dans un parti politique mais dont les ambitions présidentielles n’étaient plus que secret de polichinelle.
Le divorce entre les deux hommes est vite arrivé.
Le cas Modibo Sidibé est bien comparable à celui de Moussa Mara sur un point. En effet, le nouveau Premier ministre est connu pour ses ambitions présidentielles, et à coup sûr, il est fort probable qu’il se présente contre IBK à la fin du premier mandat.
A y voir de près, les mécontents de cette nomination ont des motifs légitimes.
Abdoulaye Niangaly
Mon frère que ton analyse est non communt, la démocratie n’aura sa valeur et sa cause d’être en Afrique tant qu’on ne respecte pas son BABA.
Pour moi cela doit nous permettre de bien s’organiser au RPM pour que cela ne se reproduise plus au Mali en bien s’organisant et de bien respecter les textes de gestion du parti.
Pour moi tout parti valeureux et respecté en voulant construire sa direction de campagne ne choisira d’abord que son secrétaire aux affaires politiques ou aux questions électorales comme directeur de campagne en un premier temps ou son secrétaire général pour les évaluer et une fois la victoire accuse leur mettre à l’épreuve de la gestion du pouvoir aussi. Mais n’ayant pas de parti politique digne de non jusqu’à preuve de contraire les leaders politiques étant les financiers des partis ferons toujours ce qui leur plait dans la gestion du parti et du pays.
Notre tort est venu dans l’acceptation du plan Oumar Tatam LY, on devrait la majorité ou rien avec un seul parti.
Ce problème est du à l incompétence des parties politiques et les président élu
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