Editorial : Informer sans déformer, juger sans passion, réagir sans attendre

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Alhassane H.Maïga (Dirpub Le Matin)

Voilà quatre ans que nous lancions ‘’Le Matin’’ contre vents et marées et avec un goût du risque prononcé. Né le 11 mars 2009 pour enrichir le paysage médiatique malien et contribuer à l’épanouissement de l’Homme malien, ‘’le Matin’’, en quatre ans, compte, malgré tout, parmi les hebdos les plus lus. Cela a été rendu possible grâce au cadre tracé, à l’implication du personnel et à l’amour du métier des journalistes qui l’animent sans compter sur l’effort fourni et les privations consenties. Le tout en sachant  préserver leur dignité au nom du respect de l’éthique et de la déontologie du journalisme.

En dépit des vicissitudes auxquelles nous faisons face tous les jours, l’équipe du journal n’a jamais failli à porter son fardeau et elle brûle plutôt de passion pour son noble métier, dans un pays où le mérite est rarement reconnu.

Souvenez-vous, chers lecteurs, nous écrivions en mars 2011, que nous ne sommes pas venus dans le métier pour amasser des lingots d’or, mais pour contribuer à l’épanouissement de l’Homme malien qui se trouve être privé de ses droits élémentaires. C’est en cela que nous nous employons toujours malgré les survivances. Et c’est cette motivation qui nous fait toujours courir dans la même direction.

Nous refusons, chers lecteurs, de céder aux intimidations, au mépris sarcastique et aux menaces dont notre équipe est très souvent victime. Même si aujourd’hui, la sécurité du journaliste est une question à l’ordre du jour sous nos tropiques.

Nous refusons de troquer notre noble tunique ou reculer d’un iota quand il s’agit d’accomplir notre mission : ‘’Informer sans déformer, juger sans passion, réagir sans attendre’’, tel est notre leitmotiv. Et cela malgré le complot orchestré à un haut niveau pour clochardiser la presse privée. Même si nous reconnaissons que des brebis galeuses se trouvent dans la profession.

Nous disons à ceux qui tentent de nous décourager tous les jours, pour une raison ou une autre, que nous n’écoutons pas les chants de sirènes. Leurs litanies coulent sur nos dos, telle de l’eau sur les plumes d’un canard. Et il reste intact notre engagement à servir dans le droit chemin qui ne mettra jamais la patrie en danger, Telle est notre profession de foi et telle est notre promesse.

Alhassane H.Maïga

 

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1 commentaire

  1. ALASANE, JUSTE UNE PENSEE UNIQUE. PEUX-TU PUBLIER LES COMPTE DE TA PME? SOYONS SERIEUX. QUATRE ANS, SA SE FETE MAIS AVEC DES CHIFFRES POUR ETTAYER VOTRE SERIEUX. SINON , VOUS ETES JUSTE UN AUTRE ALIMENTAIRE KI VA NOUS POMPER L AIR. SANS RANCUNE kEINO.

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