Dans un échange sur un groupe WatsApp, un citoyen, philosophe de son état, me dit-on, apporte un commentaire : “Le Président de la Transition, le Chef de l’Etat, doit et peut auditer tous les domaines de la vie publique pour savoir comment les deniers publics ont été utilisés en vue d’en tirer toutes les conséquences. À partir du moment où il a pu auditer le domaine minier, aucun autre domaine ne peut faire exception, en tout cas tout sauf celui des financements publics des partis politiques, qui est une grosse farce dans la République depuis un certain temps”. Et d’ajouter : “À bon entendeur de se préparer à cette action vigoureuse, salutaire et sanitaire” pour emprunter, dit-il, l’expression de feu Nancouma KEÏTA. Ce dernier est, on le sait, ancien dignitaire de l’Adéma-Pasj qui a fini par rejoindre IBK au RPM, comme on retrouvera plusieurs autres ex-barrons de la Ruche dans diverses excroissances politiques dont celles-ci a accouché pour des raisons qui peuvent se justifier par tout ce qui peut passer par la tête, sauf à évoquer des différences programmatiques. Dans ce tohu-bohu qui désoriente, Pr. Moustaphe Dicko, vice-président de l’Adéma-Pasj, a fait montre d’une grande qualité qu’il convient de saluer. À la suite du retournement spectaculaire de veste de sa formation le 1er avril passé, il a tenu à déclarer sans aucune ambiguïté que sa constitution à lui demeure celle de 1992, façon de faire savoir qu’il se démarque totalement du reniement de la position anté du 20 novembre 2022 prise par son parti, qui ne pouvait être, en toute respectabilité pour un parti, remise brusquement en cause en l’espace de seulement quatre mois. Ceci est une histoire fort intéressante dans le processus de maturation de notre démocratie qui doit échapper à de simples pêches de strapontins.
Au même moment, avec une curieuse désinvolture, des acteurs politiques aux positionnements politiques bien connus trouvent toutes les vertus à la transition pour la soutenir, au besoin en cassant des tirelires ou en se débarrassant de certains larcins. Tel qui a dirigé des années durant la géologie et les mines, puis l’urbanisme en laissant l’OMH dans un piteux état, devient subitement le champion de la dissertation politique, en donnant à la transition le privilège d’orienter la réflexion. Le chant de sirène va-t-il émouvoir outre mesure le Président de la transition au point de jeter à la poubelle le rapport de l’audit minier entre ses mains ? Scrutons ensemble, mais il y a lieu d’avertir que les nouveaux chérubins de la politique malienne, qui sont en train de tourner casaque, plutôt que d’apporter de bonnes nouvelles et des bénédictions, ont sous leurs petites ailes la fumée de Satan bien cachée.
Je me souviens qu’en 2000, alors que j’étais au journal Le Républicain, j’avais écrit un article auquel j’avais donné le titre : “LES BARRONS DE L’ADEMA-PASJ SE SERRENT LES COUDES POUR PILLER L’ÉTAT”. Après lecture avant publication,
Cheickna Hamala Sylla, alors rédacteur en chef du quotidien, me croise dans les couloirs avec mon brouillon et me dit : “N’Fa, ton titre est faible, j’ai trouvé un meilleur : “LE FESTIVAL.DES BRIGANDS”. Quelques années plus tard, Pr. Issa N’Diaye, qui avait déjà écrit un diagnostic de ce qui pose problème dans la Ruche, écrit un livre dont le titre est : “LE FESTIVAL DES BRIGANDS”. J’ignore si Pr. Issa N’Diaye y a puisé des raisons pour s’affranchir de l’Adéma-Pasj, mais les leçons continueront.
Amadou N’Fa Diallo
Le Mali coule, coule, coule.
La maudite France coule, Macron coule, Brigitte coule et l’article 49.3 coule!!!
Dialloke, tu te souviens que c’est Alpha Omar Konare le dieu de ce meme sangare qui a cree les premiers fonctionnaires milliardaires au Mali et que c’est lui qui a systématiquement detruit les FAMA et a nomme son fils Colonel dans cette meme armee? Les voleurs sont connus au Mali depuis le regime dictatorial de l’ADEMA-PSJ, suivi du partage du Gateau-Mali d’Amadou Toumani Toure et le regime de la Surfacturation de Boua le ventru IBK et son RPM des engrais, hélicoptères et avions de guerre frelates et un AIRFORCE ONE-IBK acheté a 3 prix différents!
Kinguiranké, et le journaliste Diallo, il faut lire et relire le post de Sangaré. Ça va vous éclairer c’est sûr.
sangare l’aigri, le malheureux et l’apatride, nous n’allons pas perdre notre temps sur du ‘to chilen’ comme on le dit en Bamanan!
A t’on besoin de faire un audit pour savoir les BRIGANDAGES qui s’exercent dans nos services publics?
Ça crève les yeux que tous les tenants du pouvoir ont eu leurs BRIGANDS depuis 1960 à des proportions qui varient.
L’essentiel n’est pas dans les BRIGANDAGES,mais dans la VISION POLITIQUE.
IL FAUT NÉCESSAIREMENT FAIRE LA POLITIQUE PUISQU’ON EN FAIT PAS.
Seuls MODIBO KEITA et ALPHA OUMAR KONARE ont fait la politique parmi ceux qui ont incarné le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.
Les deux ont laissé un MALI SOLIDE à leurs successeurs.
C’est factuel!!!
LA POLITIQUE EST L’ART DE GOUVERNER!!!
On ne fait pas la politique en pourchassant les BRIGANDS,en faire même une mission.
Ce n’est pas le rôle du politique de GÉRER L’ÉTAT.
Le politique incarne les AMBITIONS DE LA NATION pour le long terme.
Il doit être détaché de la gestion de l’Etat pour véritablement assurer sa mission.
Évaluer son bilan, c’est à l’aune de sa VISION POLITIQUE.
Les BRIGANDAGES sont à classer dans le cadre de la gestion de l’Etat qui est plus un DOMAINE TECHNIQUE que POLITIQUE.
La confusion demeure de l’incapacité à assurer la SÉPARATION DES POUVOIRS.
Un contrôle régulier de la gestion des services publics est effectué,si l’ AUTORITÉ POLITIQUE ne se mêle pas de la gestion de l’Etat.
Autrement,c’est laisser émerger le BRIGAND résultat de la nomination des hauts fonctionnaires et l’organisation de l’administration publique par le politique afin d’avoir les moyens de s’éterniser au POUVOIR pour ensuite se plaindre PERMANEMMENT des hommes politiques comme est entrain de faire AMADOU N’FA DIALLO.
Une ADMINISTRATION PUBLIQUE indépendante de l’ AUTORITÉ POLITIQUE, c’est décider de lutter contre toute forme de BRIGANDAGES.
C’est en faisant la politique qu’on peut aboutir à la conclusion qu’il faut sauvegarder nos deniers publics par l’indépendance de l’administration publique.
Par contre, en se contentant de GÉRER L’ÉTAT,on passera son temps à dénoncer les BRIGANDS au fil des générations et des partis politiques au pouvoir.
Le BRIGAND est le résultat de l’absence de la pratique politique.
Il est dans tous les partis politiques et dans tous les pays du monde.
Il nage facilement quand les SÉPARATIONS DE POUVOIR ne sont pas effectifs.
C’est $ATAN de l’OTAN!
“…Tel (ON SAIT QUI C’EST) qui a dirigé des années durant la géologie et les mines, puis l’urbanisme en laissant l’OMH dans un piteux état…”
LES DEUX DOMAINES QUI SUFFISENT A FINANCER LE DEVELOPPEMENT DU MALI: LES MINES ET L’IMMOBILIER (TERRE).
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