Éditorial : Il y a vraiment panique au village !

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Il faut bien s’en gausser ! Cette annonce de suspension de l’aide publique au développement en faveur du Mali faite le 16 novembre 2022 par le cartel mafieux aux commandes de la France a provoqué une indicible hilarité dans le monde entier. Toutes les personnes bien avisées, dans le Sahel et en Europe, en Amérique et en Asie, ont beaucoup ri en effet. La France, pays des écrivains du siècle de la lumière, le 18ème, ne savait plus qu’elle avait notifié par vie diplomatique aux autorités responsables et patriotes du Mali, depuis février passé, la suspension de sa coopération au développement en faveur du Mali. Une telle amnésie est révélatrice d’un désarroi très profond chez le très hystérique Emmanuel Macron et sa clique. Que diantre ! Lorsque le Mali a expulsé l’ambassadeur français, on s’en souvient encore comme si c’était hier, il y a eu en France la réaction mâtinée de paranoïa quand Marine Le Pen a réclamé la réciprocité, alors même que le Mali n’avait plus d’ambassadeur à Paris depuis au moins une année.

Mais à quoi rime la suspension de l’aide publique au Mali si tant est que cela était encore une réalité ? De l’avis général pour ceux qui suivent l’actualité sur les questions de coopération et de développement, c’est la sempiternelle question de savoir si le vétérinaire, qu’il soit sollicité, même avec insistance, ou qu’il accourt spontanément, vient soigner la vache laitière de l’autre pour des raisons humanitaires ou pour préserver une source de profits.  Le gouvernement malien a donc beau jeu de qualifier l’étourderie française de « non-évènement en tant que décision prise depuis février 2022 qui ne suscite aucun regret, d’autant plus qu’elle contribue à la restauration de notre dignité bafouée par une junte française spécialisée d’une part dans l’octroi d’aide déshumanisante pour notre Peuple et utilisée comme moyen de chantage des gouvernants et, d’autre part, dans le soutien actif aux groupes terroristes opérant sur le territoire malien. » Les hautes autorités maliennes, qui tiennent à la souveraineté du Mali comme à la prunelle de leurs yeux, décident donc d’interdire, avec effet immédiat, toutes les activités menées par les ONG opérant au Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire.Cette réponse du berger à la bergère habituée à venir traire comme bon lui semble la vache laitière d’autrui, jusque dans un enclos très loin de la Méditerranée, montre que les rapports changent dans le monde devenu un village planétaire. Or, ce qu’on appelle l’effet papillon, c’est-à-dire un battement d’ailes d’un papillon à Koulouba étant capable de provoquer la tempête à l’Elysée, est une réalité géopolitique mondiale. Le monde, étant désormais un village planétaire, il faut l’admettre, il y a vraiment panique au village de celui qui est habitué à exploiter. Emmanuel Macron sait, et avec lui l’ensemble des stratèges militaires et des doués de géostratégie dans le monde, qu’en dégageant de Gao, la France perd en réalité sa plus grande base militaire en dehors de l’Hexagone. En libérant précipitamment ses dernières emprises de Ménaka et Ansongo le 15 août dernier sous la poussée des populations (raison pour laquelle il n’y a pas eu de passation entre l’armée française et les FAMa ce jour), le sémillant président français sait parfaitement que la cause est complètement perdue pour son pays dans le Sahel, surtout qu’aucune réarticulation ou redéploiement de Barkhane au Niger n’a été possible : il a dû se résoudre à annoncer lui-même officiellement la fin de l’opération Barkhane le 16 novembre, le même jour que le ministère français de l’Europe et des Affaires Étrangères balançait son ineptie de suspension de l’aide publique au développement au Mali.

Pauvre France qui était à mille lieues d’imaginer qu’elle allait perdre du coup ses relais subversifs et ses nids d’espionnage désormais proscrits par le Mali,  ces » ONG opérant au Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire. » Last but not the least, la France compromet pour de bon ses chances de conclure une paix de brave avec les autorités de la Transition afin de pouvoir bénéficier, un jour,  un peu des immenses ressources dont regorge le sous-sol malien, richesses du reste convoitées avec frénésie par d’autres puissances qui ne s’expriment pourtant pas par la langue de Molière. Or, sauf les idiots condamnés à ne pas guérir, tout le monde sait que, lorsque répondant à la question d’un journaliste franco-africain qui lui demandait en 2017, année de son élection, ce que la France pouvait faire pour aider l’Afrique à se développer, Emmanuel Macron lâchant « Quand des pays ont encore aujourd’hui 7 à 8 enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien », il signifiait tout simplement qu’il ne s’agit point d’aider notre continent puisque la fécondité de nos sœurs ne permet aucun développement, qu’il s’agissait donc tout simplement de venir exploiter nos richesses. Sur le plan militaire, une invasion du Mali n’est pas envisageable, il faut le savoir, le Sahel non plus ne se laissera pas devenir la deuxième Ukraine, il faut s’en convaincre. Le très respecté  général Pierre de Villiers, ancien chef d’état-major des Armées françaises, qui a quitté Macron dès le début de son premier quinquennat en 2017,  vient de faire une grande révélation dans son ouvrage “Paroles d’honneur”, son quatrième livre en cinq ans : “Les armées françaises n’ont pas aujourd’hui les moyens d’une guerre de haute intensité” (Le Parisien). Selon lui, la situation en “Ukraine doit nous forcer à une réadaptation de notre modèle”. Il y a vraiment panique au village !

 

Amadou N’Fa Diallo

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3 COMMENTAIRES

  1. Amadou N’Fa Diallo vous avez raison
    Faut laisser ce pays a l’agonie dans son anus mundi.
    Il est certain que quand le Mali aura touché le fond vous viendrez à la nage tendre la main comme vous savez si bien le faire

  2. Un pays pauvre n’a pas de souveraineté économique.
    Même les pays les plus développés constatent qu’ils ne sont pas souverains économiquement.
    La réalité est qu’on ne défend pas la souveraineté d’un pays,mais le pouvoir d’un CLAN MAFIEUX INSTALLÉ AU SOMMET DE L’ÉTAT.
    Les dirigeants qui fonctionnent avec leur OPINION PUBLIQUE c’est à dire qui sont élus et sanctionnés par les urnes n’osent pas affronter économiquement un des pays les plus développés du monde.
    ASSIMI GOITA ET SES CAMARADES SONT OPPOSÉS À MACRON,PAS À LA FRANCE.
    Pendant que MACRON agit pour pousser la population malienne à se révolter,les cancres COLONELS PUSCHISTES l’aident.
    Le but de MACRON,c’est de faire souffrir la population malienne tout en indexant la JUNTE MILITAIRE.
    VENTRE VIDE N’A POINT D’OREILLES!!!!
    Soit les maliens font comme les cubains et les Venezueliens face aux sanctions économiques des États-Unis c’est à dire en fuyant non seulement la crise économique,mais surtout la répression des tenants du pouvoir pour aller grossir les rangs de nos compatriotes à l’extérieur.
    Soit ils affrontent les COLONELS qui profitent des deniers publics avec leurs proches.
    MACRON en prenant cette décision ne fait pas souffrir sa population car la France peut arrêter toute relation économique avec le Mali sans aucune incidence sur le quotidien de sa population.
    Mais fermer les ONG au Mali qui fonctionne avec des dons,ce sont des milliers de nos compatriotes qui vont souffrir atrocement.
    Pour le pouvoir,les COLONELS PUCHISTES sont prêts à toutes les atrocités.
    UN HOMME POLITIQUE A DÉJÀ ÉTÉ ASSASSINÉ POUR SAUVEGARDER LE POUVOIR.
    On est prêt à arrêter toute relation économique avec notre premier partenaire économique pour SAUVEGARDER UN POUVOIR.
    ON PEUT LUTTER CONTRE LA POLITIQUE NÉO-COLONIALISTE FRANÇAISE SANS ENTAMER LES RELATIONS ÉCONOMIQUES AVEC L’ETAT FRANÇAIS.
    C’est du fait que c’est plus des conflits personnels qu’une lutte contre une politique héritée du GAULLISME qui consiste à défendre les intérêts de la France par des moyens illégaux si nécessaires que les relations économiques sont concernées.
    À l’intérieur d’un pays,on combat un président pour ses idées politiques,pas un pays ou la personne qui incarne la fonction.
    Il en est de même quand un pays agit contre les intérêts d’un autre pays par des méthodes lui permettant de s’immiscer dans les affaires internes du pays.
    LA FRANCE A DÉCIDÉ DE SOUTENIR LES SÉPARATISTES MALIENS.
    Les déclarations de ces ministres l’attestent.
    Ceux qui ont les charges de l’Etat doivent combattre ce comportement par des méthodes politiques et diplomatiques qui signifient agir pour préserver les intérêts supérieurs du pays.
    COUPER LES RELATIONS ÉCONOMIQUES AVEC L’UNE DES PUISSANCES ÉCONOMIQUES DU MONDE NE RENTRE PAS DANS LE CADRE DES MÉTHODE POLITIQUES ET DIPLOMATIQUES.
    Toute notre attention doit porter sur les enfants du pays qui ont pris les armes contre leur pays en ignorant leur manipulateur.
    On ne cite jamais la France car on a besoin de ce pays pour notre développement économique.
    Par contre,on n’arrête pas le combat militaire contre les séparatistes,même s’ils sont soutenus en souterain par la France.
    Le cessez-le-feu signé par IBK après l’humiliation de notre armée est une trahison de notre pays.
    C’est une bataille qu’on a perdue,pas la guerre.
    On devrait faire autant de batailles possibles tant qu’on n’a pas la position de force pour négocier.
    C’était possible car GAMOU a pu,de par sa seule volonté contre celle d’Ibk ,prendre kidal.
    Le NÉO-COLONIALISTE,ayant notre Etat à sa disposition par l’intermédiaire d’Ibk, a empêché que nos guerriers se battent pour recouvrer notre intégrité territoriale,a même profité pour affaiblir notre armée au profit des séparatistes.
    Qui peut l’en vouloir agissant pour les intérêts de son pays!!!
    Les maliens ne doivent qu’accuser leur président élu qui a préféré se soumettre au NÉO-COLON.
    Naturellement son départ par les militaires doit signifier la prise en main de l’Etat c’est à dire agir pour recouvrer notre intégrité territoriale.
    En acceptant d’appliquer intégralement l’accord d’Alger,c’est abandonner cette volonté de recouvrer notre intégrité territoriale.
    L’ACCORD D’ALGER EST LE RÉSULTAT DE LA PRISE DE CONTRÔLE DE L’ÉTAT DU MALI PAR LE NÉO-COLON À TRAVERS IBK.
    L’appliquer,c’est se soumettre au NÉO-COLONIALISME.
    C’est pourquoi,c’est clair et net que les CINQ COLONELS se battent contre MACRON,pas contre la POLITIQUE NÉO-COLONIALISTE exercée depuis 2012 contre d’abord AMADOU TOUMANI TOURÉ.
    Ils se soucient plus des délices du pouvoir qu’à l’avenir du pays d’où des actes de malversations financières à foison.
    Lutter contre la politique NÉO-COLONIALISTE,c’est réunir d’abord les forces vives de la nation par la formation d’un gouvernement inclusif dirigé par un chef de gouvernement neutre et un cadre législatif représentatif de la nation malienne.
    ASSIMI GOITA et ses camarades ne veulent pas entendre la formation d’un gouvernement inclusif signifiant écarter certains membres du clan de la gestion gouvernementale.
    IBK a eu le même problème avec SOUMAILA CISSÉ car incapable de se débarrasser de certains proches mafieux qui ne peuvent pas travailler avec le chef de fil de l’opposition.
    C’est le signe d’une gouvernance basée sur la satisfaction des intérêts individuels.
    ASSIMI GOITA marche dans ses pas!!!

  3. Amadou N’Fa Diallo, ce soulard est un journaliste opportuniste, indigne, malhonnête et sans scrupule. Son aveugle soutien à cette transition n’a d’autre but que d’avoir son prix du whisky. Vraiment foutez la paix au peuple. Dites à vos colonels qu’ils sont une malédiction pour notre pays

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