L’ennemi n’est pas loin. L’indépendance s’acquiert au prix du sang. Le Mali en a beaucoup perdu depuis 2012, l’année à laquelle les attaques ont eu vent en poupe au Mali. Le pays cherche la tranquillité, la paix est devenue une denrée rare au centre.
Alors les Colonels ont décidé de rendre au Mali sa dignité et son honneur qui se trouvent compromis par une guerre imposée par les forces du mal. Pour lutter contre ce terrorisme, tous les moyens sont bons. Ce qui passe forcément par l’acquisition d’équipements adéquats. Ces matériels, si on arrive à les acquérir, est-il normal de les exposer sur la place publique ? Ne vaut-il pas mieux de garder souvent le secret de défense ?
Il faudra réfléchir par deux fois pour éviter des erreurs qui coûtent cher à la nation. Elle vient d’essuyer trois attaques simultanées des camps de Sévaré, Niono et Bapho. C’est une première dans l’histoire du terrorisme au Mali. Le cas de Bapho est interpellateur dans la mesure où ce camp est une des lieux de formation d’où sortent nos vaillants soldats.
Il faudra savoir que le terroriste subissant de cuisants revers, ne pardonnera jamais. Il est clair qu’il cherchera à se venger jusqu’à la dernière goutte de sang. Alors, il faut prôner la vigilance. Les FAMa doivent être sur le qui-vive pour tenir en échec les attaques terroristes. La lutte contre le terrorisme équivaut à une transition réussie au Mali. Les Maliens attendent beaucoup les militaires à ce niveau.
Bazoumana KANE