Si Ibrahim Boubacar Kéita fut élu avec le score nord-coréen de 77% des voix, il n’en reste pas moins très fragile. Cette fragilité découle principalement de ce que ses collaborateurs ont la plus grande crainte de lui dire des vérités, de peur de perdre leurs strapontins. Vous en doutez ? Indiquez-nous une seule personnalité qui, dans l’entourage du président, au gouvernement ou dans son parti, ose lui dire ce qui lui déplaît ! Le président écrase ses collaborateurs et, pour s’adresser à l’ancien Premier Ministre Oumar Tatam Ly, en principe chef du gouvernement, on a vu IBK lui agiter le doigt sous le nez en martelant: “Je vous tiens pour responsable de la bonne exécution de mes décisions !”.
Les rares journalistes qui osent encore faire des révélations ou des critiques font l’objet d’un lynchage systématique…
Ce climat de terreur que fait peser IBK sur son entourage déteint négativement sur l’action gouvernementale. Tétanisés à sa seule vue, les ministres perdent leur capacité d’initiative et se transforment en simples soldats, en exécuteurs empressés de ses ordres, au lieu de proposer des alternatives plus fructueuses. Du coup, le gouvernement, loin d’exercer son privilège constitutionnel de définition et de conduite de la politique nationale, devient un immense corps bureaucratique privé de son, de lumière et d’efficacité. A l’image de Ly qui, à la fin, a préféré prendre le large.
Le même scénario d’étouffement, d’écrasement menace déjà Moussa Mara. Quel Premier Ministre a-t-on vu, en effet, échouer à placer le moindre de ses camarades de parti dans son propre gouvernement ? Quel Premier Ministre peut, comme lui, prétendre gouverner tant soit peu librement alors qu’il est nommé par un président omnipotent et ne détient qu’un seul des 147 députés ? Mara fait, pour l’instant, le dos rond en espérant rebondir dans les mois prochains; mais il se trompe : c’est aujourd’hui qu’il aurait dû tenter d’imposer ses choix car demain, le chef de l’Etat aura peut-être beaucoup moins besoin de lui et sera moins enclin à l’écouter.
Le discours du président IBK est, certes, martial et sans concession, mais son action est infiniment plus nuancée. Au moment où les ex-putschistes subissent les foudres de la loi et que, selon le slogan officiel, nul n’est censé échapper aux rigueurs de la loi, maints criminels se baladent dans nos rues en toute liberté. Les rebelles élus sur la liste du RPM ne diront pas le contraire !
Le plus grave, c’est qu’IBK n’a guère le sens des priorités. A preuve : l’achat d’un avion présidentiel à 18 milliards au moment où le peuple crève de faim et ces poursuites lancées contre ATT au moment où le peuple a besoin de se réconcilier. Quel miracle IBK va-t-il réaliser pour redonner espoir à son peuple démuni ? Bien malin qui le saurait !
Tiékorobani
Très bonne analyse. Elles sont rares, les bonnes analyses, par ces temps, sur maliweb
LAISSEZ NOUS RESPIREEEEEEEEEEEER VOUS JOURNALISTES.
ET ATTAQUANT NOUS AUX CRIMINELS DU MNLA ET LEURS ALLIES QUI MENACENT LA QUIETUDE DANS CE PAYS MILLENAIRE ET MULTIETHNIQUE……………. 💡
J’espère que ce journaliste nous dira prochainement si Oumar Tatam Ly avait pu nommer ses proches dans le gouvernement défunt et s’il avait eu l’honneur d’avoir un député à l’assemblée nationale.
Moussa Mara a eu la volonté politique de soutenir le candidat IBK au second tour en compagnie d’autres formations politiques avec lesquelles ils ont paraphé des plateformes et beaucoup de ses membres sont entrés dans ce gouvernement.
Évitons parfois certaines légèretés qui nous diminuent grave!
L’achat d’un avion n’est pas si mauvais en soi pour un pays, de mon point de vue; mais ce qui est à décrié, à dénoncer c’est aller en sens inverse des mesures qui vont dans le sens d’asseoir la bonne gouvernance, premier pas pour nous sortir des affres du sous-développement
Que dieu sauve le Mali
TOUYANFÖ!!!!
Le Mali d’Ibk c’est la déchéance.
En ce qui me concerne je crois que les maliens se sont mis un “yabé” comme au football
Si tu connais et fais bien ton travail, tu n’auras peur de personne. Tiékorobani, A to ankadomin, on avance…
IBK LE CROCRODILE DE Botswanga!
Vous avez vu le film « le Crocodile du Botswanga » vous allez adoré le crocodile de Sébénicoro. Dans le rôle Bobo Babimbi,président de la république du Botswanga, IBK, et dans celui de Leslie Konda, jeune footballeur français talentueux, le jeune Mamadou Camara ancien DIRCAB promu ministre de la communication. Voilà où s’arrête la comparaison. L’histoire remonte au déplacement de IBK à Lomé dans la capitale togolaise où devait se tenir le 50eme anniversaire de la BOAD. L’avion présidentiel (pas la nouvelle Falcon acquis à 19 milliards) est immobilisé et atteint le chef de l’état pour décoller. Les membres de la délégation présidentielle étaient déjà en place, comme notre frimeur M CAMARA DIRCAB, bien mis comme dirait sur ses 31. Mais manque de pot pour lui. Le chef qui avait la tête de ses mauvais jours, lui intima de débarquer immédiatement de l’avion sans ménagement. Comme une poule mouillée notre grand communicateur descendit sur la pointe des pieds pour regagner son domicile aidé par les gardes de corps. Alors Monsieur le journaliste en voilà une manière d’écraser ses collaborateurs. Tekada tsointsoin fermez les ban!!!!!
Vous avez vu le film “le Crocodile du Botswanga” vous allez adoré le crocodile de Sébénicoro. Dans le rôle Bobo Babimbi,président de la république du Botswanga, IBK, et dans celui de Leslie Konda, jeune footballeur français talentueux, le jeune Mamadou Camara ancien DIRCAB promu ministre de la communication. Voilà où s’arrête la comparaison. l’histoire remonte au déplacement de IBK à Lomé dans la capitale togolaise où devait se déroulé le 50eme anniversaire de la BOAD. L’avion présidentiel (pas la nouvelle Falcon acquis 19 à milliards) est immobilisé et atteint le chef de l’état pour décoller. Les membres de la délégation présidentielle étaient déjà en place comme notre frimeur M CAMARA DIRCAB, bien mis comme dirait sur ses 31. Mais manque de pot pour lui. Le chef qui avait la tête de ses mauvais, lui intima de débarquer immédiatement de l’avion sans ménagement. Comme une poule mouillée notre grand communicateur descendit sur la pointe des pieds pour regagner son domicile aidé par les gardes de corps. Alors Monsieur le journaliste en voilà une manière d’écraser ses collaborateurs. Tekada tsointsoin fermez les ban!!!!!
En fait IBK sous le couvert d’autoritarisme cache son incapacité à diriger et à proposer aux maliens une solution de sortie de crise. N’ayant pas de projet de société et étant peu travailleur, IBK ne peut que se la couler douce ds les airs et ds des voyages aussi couteux qu’improductifs pour faire semblant de rechercher des solutions à l’étranger. Les solutions aux problèmes maliens sont au Mali: remettre le peuple au travail et voler moins (tolérance zéro pour le vol)
Monsieur le journaliste,Je trouve que le mot”écrase”n’est pas à sa place.Il fait du “leadership autoritaire alors que le pays a besoin du leadership participatif dans la situation actuelle.Je trouve également que le contenu n’est pas cohérent avec le titre.Pour moi,il s’agit de parler de ses relations avec ses collaborateurs en faisant référence à votre titre.
Si Mara est un tant soi peu transparent, il déclarera ses biens comme il l’a fait à son entrée à la Mairie, et l’exigera de ses Ministres. En s’alliant avec des gens généralement malhonnêtes qu’il n’a d’ailleurs pas choisis, il est devenu comme eux, probablement même pire qu’eux. Comment Mr Mara peut-il s’imposer à Boubey, Sada, Mme Bouaré, Sy, etc.? Il est venu pour s’enrichir sur la caisse noire de la Primature. Point. Ce n’est pas tout le monde qui est prêt à suivre la voie de l’intégrité et de l’errance d’un Zoumana Sacko. IL SE TROUVE QUE C’EST LA POPULATION MALIENNE DANS SA MAJORITE QUI NE VEUT PAS DE TRANSPARENCE. Il s’agira essentiellement de dire ce que les gens veulent entendre et mener son bon train féodal habituel à la IBK (Falcon, forte de délégation en tourisme, ma famille d’abord, etc.). Ecoutez seulement les sornettes religieuses d’un saoulard de Thierno Diallo !!!!!!
Comment veux tu nonalinertie que M. Mara déclare ses biens pendant que le Président lui même que je saches ne l’a pas encore fait depuis le temps?
Le pilotage à vue fini toujours dans le mur. Omar T Ly habitué aux méthodes de gestion rigoureuses aux instruments n’était manifestement pas dans son bain, soit il se dégageait vite, ou il se noyait a jamais dans la mer du Caïd des caïds de Marseille.
Quand au reste de la troupe à commencer par Mara, c’est des politiques qui se fiches en fait de cette situation. Ils sont en fait dans leur monde et s’étriperont dans le noir de la nuit politique. Entre temps, le peuple continuera à broire de la quininine
L’ air du Mali est irrespirable pour IBK on dit que OTL a été effrayé par les affaires .IBK, lui est déprimé par les affaires d’ ou cet excès d’ autoritarisme pour cacher sa panique.Il n’a aucune feuille de route aucune directive précise .LE BERGER PAUME!!!!!!!!!!
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