Editorial : Eviter les pièges du MNLA

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Par la force des choses et la tournure bizarre prise par les événements, le MNLA est parvenu non seulement à revenir sur des terres qu’il avait été contraint d’abandonner et de fuir, mais à aussi s’incruster au point de se rendre incontournable dans la résolution du problème. Il est vrai que la France doit au Mali une explication pour avoir transporté les rebelles dans ses blindés légers et pour le rôle protecteur qu’elle joue. D’où l’incompréhension des Maliens qui sont de plus en plus convaincus qu’entre la France et le MNLA, le Mali semble être le dindon de la farce. Ce qui a le don d’énerver l’opinion nationale malienne qui supporte de moins en moins les sarcasmes et les discours provocateurs des rebelles du MNLA.

Du côté des forces armées maliennes, la pression est encore plus forte de passer outre le cordon de sécurité français pour aller au contact avec le MNLA. En effet, les soldats maliens n’en peuvent plus d’être perçus à la limite comme une bande d’incapables  qui ne peut pas rentrer dans la ville de Kidal pour prendre possession de cette partie du territoire et d’y déloger les rebelles du MNLA.

La France doit impérativement revoir sa copie pour que l’estime que les maliens portent à la France et son Président ne prenne un coup sérieux.  Le Mali mérite mieux que ça.

Akhimy Maïga

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3 COMMENTAIRES

  1. Nous MALIENS; demandons à la FRance et la Transition Malienne d’arreter ce jeu!Les Maliens leur demandent de ne pas faire capoter les élections; cela serait fatel pour la France d’abord ensuite pour le Mali et toute l’ Afrique entière. A bon entendeur Salut!

  2. Ce journaleux mérite deux trois petites claques pour incitation au meurtre des quelques loques humaines qui constituent l’armée malienne.

  3. Personne ne peut imposer le MNLA au nord, à moins de tuer les 3 millions de Songhay, Peulh et autres qui y vivent ou sont en exode au Ghana, Nigeria, Niger, Bénin, Afrique du Sud, Côte-D’Ivoire ou autres. Rien ne sera plus comme avant et personne ne détient le monopole des armes ou celui de la violence. Pousse-pousse s’arrête au mur et c’est un bien grand mur cette fois-ci.

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